Les secrétariats chargés des Commissions nationales des frontières de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso viennent de procéder à une vulgarisation de l’accord-cadre de coopération transfrontalière entre les deux pays, à travers deux ateliers.
Le Secrétariat exécutif de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) et le Secrétariat permanent de la commission nationale des frontières du Burkina Faso (SP-CNF) ont tenu le premier atelier le 12 mars à Ferkessédougou, dans la Région du Tchologo, dans le nord ivoirien.
Le deuxième atelier, lui, a eu lieu le 15 mars à Gaoua dans la région du Sud-ouest du Burkina Faso. Les deux sessions ont regroupé les acteurs de ces régions frontalières en vue de la vulgarisation de l’accord-cadre de coopération transfrontalière signé entre les deux pays le 31 juillet 2019 à Ouagadougou.
Ces deux ateliers de vulgarisation visent notamment à favoriser une véritable appropriation de cet instrument juridique par les acteurs concernés des deux pays. Pour ce faire, ils ont regroupé les chefs de circonscription administrative, les présidents des conseils des collectivités territoriales, rapporte une note.
Ils ont en outre réuni les responsables des services techniques déconcentrés, les autorités coutumières et religieuses, les organisations de la société civile de la région des Cascades et celle du Tchologo d’une part, et du Sud- Ouest du Faso et du Bounkani (nord-est ivoirien) d’autre part.
En organisant ces rencontres, le SE-CNFCI et le SP-CNF, envisagent d’amener ces participants à être de « puissants relais » auprès de leurs communautés respectives pour une bonne compréhension et appropriation de cet accord- cadre en vue de la réussite de sa mise en œuvre.
Cet accord qui régit les relations des acteurs aux frontières des deux pays, fait état d’un financement conjoint de projets relatifs à la gestion des ressources naturelles partagées et de la transhumance dans le cadre de cet accord cadre.
Le texte expose les règles applicables aux organes de la coopération transfrontalière notamment le droit applicable et la juridiction compétente pour le règlement des différends ainsi que la situation de la matérialisation des frontières du Burkina Faso avec ses pays voisins depuis la création du SP-CNF.
Il soulève la nécessité de l’établissement de document harmonisé sur la libre circulation des personnes et des biens ; et la nécessité de mettre en place un organisme commun pour la gestion des ressources naturelles partagées.
Dans son allocution de clôture, Mme le Secrétaire permanent de la commission nationale des frontières (SP-CNF),Léontine Zagré a soutenu que l’Accord-cadre « permettra aux acteurs frontaliers des deux pays d’entreprendre dans un cadre légal et dans leurs domaines de compétence respectifs des actions de coopération et de développement des espaces transfrontaliers ».
« Il est impérieux que les acteurs frontaliers des deux pays saisissent cette opportunité offerte par cet instrument pour développer une dynamique de création et ou de formalisation des cadres de coopération », a-t-elle déclaré.
« A l’instar de ce qui se passe aux frontières Burkina -Mali ou Burkina-Niger ou des projets conjointement gérés ont été réalisés, ces cadres formels de coopération transfrontalière vous serviront de tribune pour faire des plaidoyers auprès des deux états et surtout des partenaires techniques et financiers en vue de l’élaboration et la mise en œuvre de projets /programmes qui bénéficieront aux populations de part et d’autre de notre frontière commune. », a-t-elle poursuivi.
Quant à, monsieur Coulibaly Abdramane, représentant M. Diakalidia Konaté, le Secrétaire exécutif de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) qui n’a pu effectuer le déplacement pour raison de deuil national, il s’est réjoui de la tenue de ces ateliers qui permettent aux structures en charge des frontières des deux pays de se retrouver encore une fois, moins d’un mois après la première réunion de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina.
Pour le représentant de M. Diakalidia Konaté, « ces rencontres témoignent de la nouvelle dynamique que les structures en charge des frontières des deux pays entendent imprimer à leur collaboration ».
Selon lui, « la coopération transfrontalière vient pour dynamiser les relations entre les populations de l’espace frontalier en créant ainsi un climat de paix, de sécurité qui sont les préalables au développement socio-économique ».
Il a saisi l’occasion pour encourager tous les acteurs en charge des frontières à saisir les opportunités qu’offre l’Accord-cadre de coopération transfrontalière des deux pays pour initier des projets communs afin de renforcer la sécurité, la cohésion sociale et la paix et donner un fort élan au développement socio-économique dans l’espace frontalier et transfrontalier commun.
Ces séances de vulgarisation de cet accord-cadre ont été possibles grâce à l’appui financier du projet d’appui au Programme Frontière de l’Union Africaine (GIZ/PFUA). Créée le 12 juillet 2017, la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales.
AP/ls/APA
Le Secrétariat exécutif de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) et le Secrétariat permanent de la commission nationale des frontières du Burkina Faso (SP-CNF) ont tenu le premier atelier le 12 mars à Ferkessédougou, dans la Région du Tchologo, dans le nord ivoirien.
Le deuxième atelier, lui, a eu lieu le 15 mars à Gaoua dans la région du Sud-ouest du Burkina Faso. Les deux sessions ont regroupé les acteurs de ces régions frontalières en vue de la vulgarisation de l’accord-cadre de coopération transfrontalière signé entre les deux pays le 31 juillet 2019 à Ouagadougou.
Ces deux ateliers de vulgarisation visent notamment à favoriser une véritable appropriation de cet instrument juridique par les acteurs concernés des deux pays. Pour ce faire, ils ont regroupé les chefs de circonscription administrative, les présidents des conseils des collectivités territoriales, rapporte une note.
Ils ont en outre réuni les responsables des services techniques déconcentrés, les autorités coutumières et religieuses, les organisations de la société civile de la région des Cascades et celle du Tchologo d’une part, et du Sud- Ouest du Faso et du Bounkani (nord-est ivoirien) d’autre part.
En organisant ces rencontres, le SE-CNFCI et le SP-CNF, envisagent d’amener ces participants à être de « puissants relais » auprès de leurs communautés respectives pour une bonne compréhension et appropriation de cet accord- cadre en vue de la réussite de sa mise en œuvre.
Cet accord qui régit les relations des acteurs aux frontières des deux pays, fait état d’un financement conjoint de projets relatifs à la gestion des ressources naturelles partagées et de la transhumance dans le cadre de cet accord cadre.
Le texte expose les règles applicables aux organes de la coopération transfrontalière notamment le droit applicable et la juridiction compétente pour le règlement des différends ainsi que la situation de la matérialisation des frontières du Burkina Faso avec ses pays voisins depuis la création du SP-CNF.
Il soulève la nécessité de l’établissement de document harmonisé sur la libre circulation des personnes et des biens ; et la nécessité de mettre en place un organisme commun pour la gestion des ressources naturelles partagées.
Dans son allocution de clôture, Mme le Secrétaire permanent de la commission nationale des frontières (SP-CNF),Léontine Zagré a soutenu que l’Accord-cadre « permettra aux acteurs frontaliers des deux pays d’entreprendre dans un cadre légal et dans leurs domaines de compétence respectifs des actions de coopération et de développement des espaces transfrontaliers ».
« Il est impérieux que les acteurs frontaliers des deux pays saisissent cette opportunité offerte par cet instrument pour développer une dynamique de création et ou de formalisation des cadres de coopération », a-t-elle déclaré.
« A l’instar de ce qui se passe aux frontières Burkina -Mali ou Burkina-Niger ou des projets conjointement gérés ont été réalisés, ces cadres formels de coopération transfrontalière vous serviront de tribune pour faire des plaidoyers auprès des deux états et surtout des partenaires techniques et financiers en vue de l’élaboration et la mise en œuvre de projets /programmes qui bénéficieront aux populations de part et d’autre de notre frontière commune. », a-t-elle poursuivi.
Quant à, monsieur Coulibaly Abdramane, représentant M. Diakalidia Konaté, le Secrétaire exécutif de la commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (SE-CNFCI) qui n’a pu effectuer le déplacement pour raison de deuil national, il s’est réjoui de la tenue de ces ateliers qui permettent aux structures en charge des frontières des deux pays de se retrouver encore une fois, moins d’un mois après la première réunion de la Commission mixte paritaire de matérialisation de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina.
Pour le représentant de M. Diakalidia Konaté, « ces rencontres témoignent de la nouvelle dynamique que les structures en charge des frontières des deux pays entendent imprimer à leur collaboration ».
Selon lui, « la coopération transfrontalière vient pour dynamiser les relations entre les populations de l’espace frontalier en créant ainsi un climat de paix, de sécurité qui sont les préalables au développement socio-économique ».
Il a saisi l’occasion pour encourager tous les acteurs en charge des frontières à saisir les opportunités qu’offre l’Accord-cadre de coopération transfrontalière des deux pays pour initier des projets communs afin de renforcer la sécurité, la cohésion sociale et la paix et donner un fort élan au développement socio-économique dans l’espace frontalier et transfrontalier commun.
Ces séances de vulgarisation de cet accord-cadre ont été possibles grâce à l’appui financier du projet d’appui au Programme Frontière de l’Union Africaine (GIZ/PFUA). Créée le 12 juillet 2017, la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) a pour mission d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales.
AP/ls/APA