« Ce mercredi 10 mars 2021 restera gravé dans notre histoire nationale comme un jour de séparation entre un homme emblématique et un pays affligé. En effet, ce jour se rappellera à jamais à notre souvenir comme celui de la disparition de notre Premier Ministre, SEM Hamed Bakayoko. Notre pays, dans sa diversité mais aussi dans la solidarité que lui confère notre identité de destin, pleure un fils illustre. Un grand Ivoirien, un serviteur passionné de l’Etat et un humaniste qui aimait et servait les autres avec acharnement et altruisme.
Hamed Bakayoko est donc parti !
L’ami de tous a ainsi tiré sa révérence ! Il fut grand par son sens du consensus. Il fut exceptionnel par la vocation sacrée chez lui de ne jamais rompre le fil du dialogue. La Côte d’Ivoire vient de perdre une chance de se parler à elle-même, bien au-delà des barrières et des chapelles. Nous pleurons un artisan de paix et de concorde, le responsable politique qui portait fièrement les idéaux de son parti sans jamais s’exiler dans l’unilatéralisme manichéen.
Hambak était aussi l’ami des jeunes, leur idole qui légitimait, par son propre parcours, leur espérance. Par son exemple, la jeunesse espérait. A travers son histoire, nos jeunes voyaient que l’avenir pouvait s’écrire en lettres d’or pourvu que l’on s’en donne les moyens et l’énergie.
Il était aussi l’intime ami des artistes, des journalistes, des sportifs, des hommes de culture et des intellectuels de toutes obédiences. Ayant un art inné du consensus, il savait associer les paradoxes et en tirer le meilleur profit. Il était, dans la galaxie politique ivoirienne, celui qui parlait au cœur des Ivoiriens et entendait le souffle intime de leur âme. Tu étais Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Maire, mon patron, Hambak, le Golden Boy, le Chao des Chao et mon jeune frère si attentionné. Il y a quelques semaines, tu présidais la cérémonie de présentation officielle des candidats du RHDP à la Mairie d’Abobo. Ce devait être ta dernière sortie publique.
Adieu, Monsieur le Premier Ministre ! Adieu Monsieur le Maire ! Dieu te réserve la meilleure place auprès de Lui, toi qui as tant aimé tes semblables. Dans l’impuissance qui nous frappe, nous prions Allah d’apaiser la souffrance des vivants.
Nos pensées vont vers le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, ton mentor, ton modèle, ta référence et ton père. Vers la Première Dame Dominique Ouattara, ta Maman qui te chérissait tant. Nous mesurons la douleur de Yolande, ton épouse adorée, et de tes braves enfants. Dieu seul peut leur apporter le réconfort en ces circonstances particulièrement difficiles. Ainsi soit-il ! Va en paix, mon cher jeune frère.
Lors de ton parcours terrestre, tu as eu ta conscience comme boussole et jamais tu ne t’es démarqué des valeurs qu’elle t’a édictées. Nous sommes fiers de l’homme que tu as été. Honorés de t’avoir connu, nous le sommes!
Repose en paix, chère étoile, fière étoile filante.
Adieu Monsieur le Premier Ministre !
Adieu Monsieur le Maire ! »
Madame le Ministre Kandia CAMARA
Hamed Bakayoko est donc parti !
L’ami de tous a ainsi tiré sa révérence ! Il fut grand par son sens du consensus. Il fut exceptionnel par la vocation sacrée chez lui de ne jamais rompre le fil du dialogue. La Côte d’Ivoire vient de perdre une chance de se parler à elle-même, bien au-delà des barrières et des chapelles. Nous pleurons un artisan de paix et de concorde, le responsable politique qui portait fièrement les idéaux de son parti sans jamais s’exiler dans l’unilatéralisme manichéen.
Hambak était aussi l’ami des jeunes, leur idole qui légitimait, par son propre parcours, leur espérance. Par son exemple, la jeunesse espérait. A travers son histoire, nos jeunes voyaient que l’avenir pouvait s’écrire en lettres d’or pourvu que l’on s’en donne les moyens et l’énergie.
Il était aussi l’intime ami des artistes, des journalistes, des sportifs, des hommes de culture et des intellectuels de toutes obédiences. Ayant un art inné du consensus, il savait associer les paradoxes et en tirer le meilleur profit. Il était, dans la galaxie politique ivoirienne, celui qui parlait au cœur des Ivoiriens et entendait le souffle intime de leur âme. Tu étais Monsieur le Premier Ministre, Monsieur le Maire, mon patron, Hambak, le Golden Boy, le Chao des Chao et mon jeune frère si attentionné. Il y a quelques semaines, tu présidais la cérémonie de présentation officielle des candidats du RHDP à la Mairie d’Abobo. Ce devait être ta dernière sortie publique.
Adieu, Monsieur le Premier Ministre ! Adieu Monsieur le Maire ! Dieu te réserve la meilleure place auprès de Lui, toi qui as tant aimé tes semblables. Dans l’impuissance qui nous frappe, nous prions Allah d’apaiser la souffrance des vivants.
Nos pensées vont vers le Président de la République, SEM Alassane Ouattara, ton mentor, ton modèle, ta référence et ton père. Vers la Première Dame Dominique Ouattara, ta Maman qui te chérissait tant. Nous mesurons la douleur de Yolande, ton épouse adorée, et de tes braves enfants. Dieu seul peut leur apporter le réconfort en ces circonstances particulièrement difficiles. Ainsi soit-il ! Va en paix, mon cher jeune frère.
Lors de ton parcours terrestre, tu as eu ta conscience comme boussole et jamais tu ne t’es démarqué des valeurs qu’elle t’a édictées. Nous sommes fiers de l’homme que tu as été. Honorés de t’avoir connu, nous le sommes!
Repose en paix, chère étoile, fière étoile filante.
Adieu Monsieur le Premier Ministre !
Adieu Monsieur le Maire ! »
Madame le Ministre Kandia CAMARA