Abidjan, Des efforts ont été consentis par le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MENETFP) pour rétablir l’égalité et l’équité dans le secteur de l’éducation et de la formation.
S'exprimant au nom de la ministre, à l’occasion d'un panel organisé en faveur de la Journée internationale pour la promotion des droits de la femme, le conseiller technique, Ambehm Kouassi Jonas, a illustré ses efforts consentis à partir de quelques chiffres liés aux postes de responsabilité occupés par les femmes dans le secteur.
Au niveau des directeurs centraux, d'une représentation de deux dames sur neuf en 2010, soit 22%, l'on est passé à sept sur 20 soit 35% en 2020. Pour ce qui concerne les directeurs régionaux, la représentation de deux sur 27 dames en 2010, soit 2% est passée à 10 dames sur 36 soit 28% en 2020.
La croissance a doublé au niveau des chefs d’établissement. Passant de 63 dames à 297, soit 21% en 2010 à 408 sur 947, soit 44% en 2020. En matière de valorisation du personnel féminin, sur 1434 personnels et partenaires décorés, l'on compte 786 femmes soit 55%.
« Plusieurs études démontrent que la représentation de trois femmes ou plus dans un comité de direction augmenterait de 48% leur performance financière comparativement à des entreprises du même secteur ne comptant pas femme dans l’exécutif », a justifié M. Ambehm, avant le panel axé sur le thème, "Leadership féminin dans le secteur Éducation/Formation pour l’égalité et l’équité face à la Covid-19''.
La directrice de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG), Bakayoko Marie-Véronique a saisi l’occasion pour rappeler que malgré l'embellie au niveau des indicateurs scolaires et la promotion des femmes, de nombreux défis restent à relever. Il s'agit notamment du poids des normes sociales et des pratiques culturelles néfastes tels les mariages précoces, les excisions, les violences basées sur le genre, etc.
Cette rencontre d’échanges a été l’occasion pour la communauté éducative de rendre hommage à l’UNESCO représentée par sa représentante résidente et cheffe de bureau, Anne le Maistre, marraine de la cérémonie, pour l’accompagnement ayant permis de faire un bon en avant dans la promotion du genre, l’autonomisation et l'employabilité.
(AIP)
bsb/fmo
S'exprimant au nom de la ministre, à l’occasion d'un panel organisé en faveur de la Journée internationale pour la promotion des droits de la femme, le conseiller technique, Ambehm Kouassi Jonas, a illustré ses efforts consentis à partir de quelques chiffres liés aux postes de responsabilité occupés par les femmes dans le secteur.
Au niveau des directeurs centraux, d'une représentation de deux dames sur neuf en 2010, soit 22%, l'on est passé à sept sur 20 soit 35% en 2020. Pour ce qui concerne les directeurs régionaux, la représentation de deux sur 27 dames en 2010, soit 2% est passée à 10 dames sur 36 soit 28% en 2020.
La croissance a doublé au niveau des chefs d’établissement. Passant de 63 dames à 297, soit 21% en 2010 à 408 sur 947, soit 44% en 2020. En matière de valorisation du personnel féminin, sur 1434 personnels et partenaires décorés, l'on compte 786 femmes soit 55%.
« Plusieurs études démontrent que la représentation de trois femmes ou plus dans un comité de direction augmenterait de 48% leur performance financière comparativement à des entreprises du même secteur ne comptant pas femme dans l’exécutif », a justifié M. Ambehm, avant le panel axé sur le thème, "Leadership féminin dans le secteur Éducation/Formation pour l’égalité et l’équité face à la Covid-19''.
La directrice de l’égalité et de l’équité du genre (DEEG), Bakayoko Marie-Véronique a saisi l’occasion pour rappeler que malgré l'embellie au niveau des indicateurs scolaires et la promotion des femmes, de nombreux défis restent à relever. Il s'agit notamment du poids des normes sociales et des pratiques culturelles néfastes tels les mariages précoces, les excisions, les violences basées sur le genre, etc.
Cette rencontre d’échanges a été l’occasion pour la communauté éducative de rendre hommage à l’UNESCO représentée par sa représentante résidente et cheffe de bureau, Anne le Maistre, marraine de la cérémonie, pour l’accompagnement ayant permis de faire un bon en avant dans la promotion du genre, l’autonomisation et l'employabilité.
(AIP)
bsb/fmo