Abidjan - Le Président Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), a présidé jeudi 25 mars 2021 par visioconférence, la 22ème Session ordinaire de cette organisation au cours de laquelle il a fait le point des avancées depuis la session extraordinaire du 27 avril 2020.
Au plan sanitaire, Alassane Ouattara a relevé le combat que les Etats membres continuent de mener pour faire face aux conséquences négatives de la pandémie de la COVID-19 qui a entraîné de nombreuses pertes en vies humaines. Dans la zone UEMOA, à la date du 15 mars 2021, l’on enregistre 119 271 cas confirmés dont 2109 décès, contre 41 251 cas confirmés et 733 décès au 25 août 2020. Le nombre de cas actifs en traitement étant de 11 661 et le taux de létalité moyen de 1,77%, allant de 0,56% en Côte d’Ivoire à 4% pour le Mali.
M. Ouattara a exprimé sa compassion et ses condoléances aux citoyens de l’Union qui ont perdu des êtres chers, soutenant que « l’espoir est permis, avec la poursuite de la sensibilisation au respect des mesures barrières, mais surtout avec le lancement des premiers programmes de vaccination contre la COVID-19 dans les pays de l’Union, grâce à l’initiative COVAX ».
Il a préconisé la poursuite et l’accélération des initiatives visant à renforcer la capacité de production de produits pharmaceutiques, la vaccination des populations, tout en allant plus loin, en collaboration avec les partenaires et les Institutions régionales, dans la mise en œuvre diligente des plans de riposte.
Au plan sécuritaire, Alassane Ouattara a souligné que, malgré les efforts déployés, l'Union demeure confrontée à la recrudescence des attaques terroristes, des enlèvements et autres crimes barbares perpétrés par des groupes armés notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Il a relevé les conséquences néfastes de ce fléau aux plans humain, matériel et social, et a indiqué que pour lutter contre le terrorisme dans l’Union, un Fonds Régional de Sécurité a été institué et une contribution immédiate de 100 millions de dollars US pour les trois pays membres de la ligne de front du G5 Sahel, a été dégagée.
« Ces actions devraient permettre de contrer la progression du terrorisme et faire face à l'insécurité grandissante, de manière à ramener la quiétude nécessaire au développement des activités économiques sur toute l'étendue du territoire communautaire », a-t-il indiqué.
Le Président ivoirien a relevé au plan économique, le fléchissement du taux de croissance de l’Union, du fait principalement des effets de la pandémie de coronavirus. Il a souligné que les perspectives pour l'année 2021 laissent entrevoir, tout de même, une reprise de l’activité économique dans l'Union, avec un taux de croissance estimé à 5,8%, en lien avec la mise en œuvre des plans de riposte et de relance dans tous les Etats membres.
Il a rappelé des mesures vigoureuses qui ont été engagées par les Organes et Institutions communautaires, notamment la BCEAO, pour soutenir et accompagner les efforts des Etats. Alassane Ouattara a salué les progrès importants enregistrés dans le processus d'intégration de l’Union, notamment dans le domaine de la gestion macroéconomique, de l’approfondissement du marché commun, du renforcement des infrastructures et de la mise en œuvre des politiques sectorielles.
Des avancées significatives au processus d'intégration monétaire à l'échelle de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont été enregistrées. M. Ouattara a encouragé l’ensemble des Etats membres de l’UEMOA à poursuivre les efforts en vue de l’aboutissement de ce projet.
Le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a succédé au Président Alassane Ouattara à la présidence de l’Union.
gak/cmas
Au plan sanitaire, Alassane Ouattara a relevé le combat que les Etats membres continuent de mener pour faire face aux conséquences négatives de la pandémie de la COVID-19 qui a entraîné de nombreuses pertes en vies humaines. Dans la zone UEMOA, à la date du 15 mars 2021, l’on enregistre 119 271 cas confirmés dont 2109 décès, contre 41 251 cas confirmés et 733 décès au 25 août 2020. Le nombre de cas actifs en traitement étant de 11 661 et le taux de létalité moyen de 1,77%, allant de 0,56% en Côte d’Ivoire à 4% pour le Mali.
M. Ouattara a exprimé sa compassion et ses condoléances aux citoyens de l’Union qui ont perdu des êtres chers, soutenant que « l’espoir est permis, avec la poursuite de la sensibilisation au respect des mesures barrières, mais surtout avec le lancement des premiers programmes de vaccination contre la COVID-19 dans les pays de l’Union, grâce à l’initiative COVAX ».
Il a préconisé la poursuite et l’accélération des initiatives visant à renforcer la capacité de production de produits pharmaceutiques, la vaccination des populations, tout en allant plus loin, en collaboration avec les partenaires et les Institutions régionales, dans la mise en œuvre diligente des plans de riposte.
Au plan sécuritaire, Alassane Ouattara a souligné que, malgré les efforts déployés, l'Union demeure confrontée à la recrudescence des attaques terroristes, des enlèvements et autres crimes barbares perpétrés par des groupes armés notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Il a relevé les conséquences néfastes de ce fléau aux plans humain, matériel et social, et a indiqué que pour lutter contre le terrorisme dans l’Union, un Fonds Régional de Sécurité a été institué et une contribution immédiate de 100 millions de dollars US pour les trois pays membres de la ligne de front du G5 Sahel, a été dégagée.
« Ces actions devraient permettre de contrer la progression du terrorisme et faire face à l'insécurité grandissante, de manière à ramener la quiétude nécessaire au développement des activités économiques sur toute l'étendue du territoire communautaire », a-t-il indiqué.
Le Président ivoirien a relevé au plan économique, le fléchissement du taux de croissance de l’Union, du fait principalement des effets de la pandémie de coronavirus. Il a souligné que les perspectives pour l'année 2021 laissent entrevoir, tout de même, une reprise de l’activité économique dans l'Union, avec un taux de croissance estimé à 5,8%, en lien avec la mise en œuvre des plans de riposte et de relance dans tous les Etats membres.
Il a rappelé des mesures vigoureuses qui ont été engagées par les Organes et Institutions communautaires, notamment la BCEAO, pour soutenir et accompagner les efforts des Etats. Alassane Ouattara a salué les progrès importants enregistrés dans le processus d'intégration de l’Union, notamment dans le domaine de la gestion macroéconomique, de l’approfondissement du marché commun, du renforcement des infrastructures et de la mise en œuvre des politiques sectorielles.
Des avancées significatives au processus d'intégration monétaire à l'échelle de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont été enregistrées. M. Ouattara a encouragé l’ensemble des Etats membres de l’UEMOA à poursuivre les efforts en vue de l’aboutissement de ce projet.
Le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a succédé au Président Alassane Ouattara à la présidence de l’Union.
gak/cmas