Le réseau de l’Alliance Droit et Santé a plaidé, ce 9 avril 2021, auprès des gouvernants de la sous-régions pour un appui aux organisations d’éducation à la santé sexuelle, lors d’un atélier annuel à Abidjan.
Le réseau de l’alliance Droit et santé qui regroupe 22 associations souhaite une levée des tabous sur les débats autour de la sexualité des jeunes et adolescents, mais aussi, une aide aux organisations d’éducation à la santé sexuelle à leur apporter les informations utiles, pour la préservation de leur santé.
« Nous demandons aux pouvoirs publics de faciliter les organisations d’éducation à la santé sexuelle comme nous, à parler de la chose. Qu’ils facilitent notre travail afin que nous parvenions à intégrer l’éducation complète à la sexualité dans les programmes éducatifs. Ça serait vraiment l’idéal », a confié Emma Vidal du Réseau africain de l’éducation à la santé (RAES) du Sénégal, au cours d’un panel tenu en marge de l’atelier annuel 2021 du réseau de l’Alliance Droit et Santé.
A l’en croire, des études ont montré que "ne pas en parler, c’est ne pas protéger" les jeunes qui ne savent pas ce qu’ils font. "Ils vont se faire des images de contraceptifs et se dire que ça marche, alors qu’il n’en est même pas un. Donc, ne pas en parler n’est pas les protéger. C’est même les mettre en danger. », a-t-elle précisé.
Les panelistes Caroline Tapsoba, (ASMADE-Burkina Faso), Thiaba Sambène (SIGGIL JIGEEN), Brigitte Syan (EQUIPOP) et Adam Dicko, (AJCA-Mali) ont aussi insisté sur le fait que l’ouverture de ce débat permettra certainement aux jeunes d’éviter, en plus des grossesses précoces, les Infections ou maladies sexuellement transmissibles (IST/MST) ou même le VIH-SIDA.
Les différentes intervenantes ont vanté les avantages qu’il y a à ouvrir le débat : donner des conseils à la jeunesse sur la santé sexuelle et la sexualité, des notions sur la contraception, parler des grossesses précoces, ce qu’il faut éviter.
Par ailleurs, l’atelier annuel marque également la fin d’une campagne sur le sexe dénommée ‘Je veux savoir’, lancée en depuis avril 2020 afin, d’interpeller les décideurs politiques sur la question. La campagne s’est déroulée à travers des journées de sensibilisation des jeunes filles sur les questions liées pourtant sur les menstrues, le consentement, les Ist et autres, des ateliers de création artistiques, la diffusion de messages sur les radios communautaires et de proximité dans tous les pays de l’Alliance, des capsules vidéos témoignage des jeunes sur leurs difficultés dues au manque d’accès à l’information sur la sexualité.
Alliance Droits et Santé est un réseau d’associations, qui a pour objectif d’améliorer le statut et la santé des femmes et des filles d’Afrique de l’Ouest. Elle est composée de 22 associations spécialistes dans le domaine des droits et de la santé des femmes et des filles ainsi que de mouvements de jeunes et de femmes du Bénin, du Burkina Faso, de France, du Mali, du Niger, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.
PR
Le réseau de l’alliance Droit et santé qui regroupe 22 associations souhaite une levée des tabous sur les débats autour de la sexualité des jeunes et adolescents, mais aussi, une aide aux organisations d’éducation à la santé sexuelle à leur apporter les informations utiles, pour la préservation de leur santé.
« Nous demandons aux pouvoirs publics de faciliter les organisations d’éducation à la santé sexuelle comme nous, à parler de la chose. Qu’ils facilitent notre travail afin que nous parvenions à intégrer l’éducation complète à la sexualité dans les programmes éducatifs. Ça serait vraiment l’idéal », a confié Emma Vidal du Réseau africain de l’éducation à la santé (RAES) du Sénégal, au cours d’un panel tenu en marge de l’atelier annuel 2021 du réseau de l’Alliance Droit et Santé.
A l’en croire, des études ont montré que "ne pas en parler, c’est ne pas protéger" les jeunes qui ne savent pas ce qu’ils font. "Ils vont se faire des images de contraceptifs et se dire que ça marche, alors qu’il n’en est même pas un. Donc, ne pas en parler n’est pas les protéger. C’est même les mettre en danger. », a-t-elle précisé.
Les panelistes Caroline Tapsoba, (ASMADE-Burkina Faso), Thiaba Sambène (SIGGIL JIGEEN), Brigitte Syan (EQUIPOP) et Adam Dicko, (AJCA-Mali) ont aussi insisté sur le fait que l’ouverture de ce débat permettra certainement aux jeunes d’éviter, en plus des grossesses précoces, les Infections ou maladies sexuellement transmissibles (IST/MST) ou même le VIH-SIDA.
Les différentes intervenantes ont vanté les avantages qu’il y a à ouvrir le débat : donner des conseils à la jeunesse sur la santé sexuelle et la sexualité, des notions sur la contraception, parler des grossesses précoces, ce qu’il faut éviter.
Par ailleurs, l’atelier annuel marque également la fin d’une campagne sur le sexe dénommée ‘Je veux savoir’, lancée en depuis avril 2020 afin, d’interpeller les décideurs politiques sur la question. La campagne s’est déroulée à travers des journées de sensibilisation des jeunes filles sur les questions liées pourtant sur les menstrues, le consentement, les Ist et autres, des ateliers de création artistiques, la diffusion de messages sur les radios communautaires et de proximité dans tous les pays de l’Alliance, des capsules vidéos témoignage des jeunes sur leurs difficultés dues au manque d’accès à l’information sur la sexualité.
Alliance Droits et Santé est un réseau d’associations, qui a pour objectif d’améliorer le statut et la santé des femmes et des filles d’Afrique de l’Ouest. Elle est composée de 22 associations spécialistes dans le domaine des droits et de la santé des femmes et des filles ainsi que de mouvements de jeunes et de femmes du Bénin, du Burkina Faso, de France, du Mali, du Niger, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.
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