Prikro- Des populations exerçant dans la vente de bidons, d'eau et dans le transport à l'aide de tricycles profitent de la pénurie d'eau courante qui sévit depuis des années à Prikro, effectuant ainsi de "bonnes affaires" autour de cette situation, a constaté l'AIP.
A la faveur de cette ruée vers cette denrée rare, un véritable business s'est développé dans la ville. Les premiers sont les boutiquiers qui revendent les bidons vides de 20 litres ayant contenu d'huile et devant servir de récipients d'eau au prix de 500 francs CFA.
Il existe des revendeurs d'eau qui, malgré la rareté d'eau, en ont presqu'en permanence. Ces derniers font le plein d'eau du bidon à 50 francs CFA l'unité et leurs domiciles ne désemplissent pas, de jour comme de nuit telle la demande est forte. Une famille peut dépenser en eau en moyenne 5 à 10 bidons d'eau de 20 litres, soit 250 à 500 francs CFA.
Les domiciles des revendeurs étant reculés, les usagers sollicitent les services des conducteurs de tricycles qui fixent le coût du transport d'un bidon à 50 francs CFA. A ajouter au coût de l'eau qui est de 50 francs également par bidon, le tout revient à 100 francs et un tricycle peut charger au maximum 15 bidons, donc 1500 francs CFA par voyage.
"Par jour, nous pouvons faire entre 10 et 15 voyages", confie Yacou, un jeune conducteur de tricycle qui ajoute ne pas être propriétaire mais arrive à vivre décemment de son travail.
Face à une population sans cesse croissante de la ville de Prikro, le besoin en eau se fait sentir de jour en jour, avec des habitants en majorité élèves. Du coup, les seules périodes où le besoin en eau est moindre est durant les congés et vacances scolaires.
Avec le château d'eau desservant la commune, la mise en place de nouveaux forages, voire un deuxième château, s'impose, relève-t-on.
(AIP)
aapi/tad/fmo
A la faveur de cette ruée vers cette denrée rare, un véritable business s'est développé dans la ville. Les premiers sont les boutiquiers qui revendent les bidons vides de 20 litres ayant contenu d'huile et devant servir de récipients d'eau au prix de 500 francs CFA.
Il existe des revendeurs d'eau qui, malgré la rareté d'eau, en ont presqu'en permanence. Ces derniers font le plein d'eau du bidon à 50 francs CFA l'unité et leurs domiciles ne désemplissent pas, de jour comme de nuit telle la demande est forte. Une famille peut dépenser en eau en moyenne 5 à 10 bidons d'eau de 20 litres, soit 250 à 500 francs CFA.
Les domiciles des revendeurs étant reculés, les usagers sollicitent les services des conducteurs de tricycles qui fixent le coût du transport d'un bidon à 50 francs CFA. A ajouter au coût de l'eau qui est de 50 francs également par bidon, le tout revient à 100 francs et un tricycle peut charger au maximum 15 bidons, donc 1500 francs CFA par voyage.
"Par jour, nous pouvons faire entre 10 et 15 voyages", confie Yacou, un jeune conducteur de tricycle qui ajoute ne pas être propriétaire mais arrive à vivre décemment de son travail.
Face à une population sans cesse croissante de la ville de Prikro, le besoin en eau se fait sentir de jour en jour, avec des habitants en majorité élèves. Du coup, les seules périodes où le besoin en eau est moindre est durant les congés et vacances scolaires.
Avec le château d'eau desservant la commune, la mise en place de nouveaux forages, voire un deuxième château, s'impose, relève-t-on.
(AIP)
aapi/tad/fmo