La chambre de commerce et d’industrie de Moscou s’intéresse désormais aux 54 pays africains. C’est pourquoi, depuis le 26 mars dernier, elle tient un forum économique intitulé « Moscou Africa 2021 ». Un espace pour proposer les offres pertinentes des exportateurs de Moscou en direction de l’Afrique, dans divers domaines dont celui de l’industrialisation. Consultant invité à ce forum international sur la coopération économique avec l’Afrique, Eugène Diomandé s’est réjoui de cette opportunité inédite pour son pays et pour toute l’Afrique. Président d’un club de football en Côte d’Ivoire, le Sewé Sport de San Pedro qui évolue en Ligue 2, l’Ivoirien Eugène Diomandé, ex-Pca du groupe Coium, salue aujourd’hui l’initiative du président de la Commission africaine de cette Chambre, Dr Konstantin Anastasiadi. Après son intervention à ce forum dédié à l’Afrique, Eugène Diomandé a pu obtenir un accord de principe pour une visite en Côte d’Ivoire d’une délégation de haut niveau de la Chambre de commerce et d'industrie de Moscou à Abidjan. Cette action sera effective dès la fin du confinement général, certainement en juin ou juillet 2021. « J’ai toujours eu le souci dans mes différents engagements socio-économiques et sportifs, de ne pas emprunter les sentiers battus et le politiquement prétendu correct. Je ne vais pas débattre ici et maintenant de l’iniquité des échanges commerciaux mondiaux au détriment de l’Afrique ; de même, nous réalisons tous la vacuité des taux flatteurs de croissance, sans impact réel sur le bien-être des populations…Disons que j’ai décidé de m’affranchir de la dialectique de la dénonciation pour passer à l’action directe, en proposant quelque chose de différent : la Russie », a-t-il déclaré depuis la France où il réside. Mieux, « Le Magicien » comme on le surnomme dans le milieu sportif africain, espère convaincre les autorités de son pays et aussi les responsables d’autres pays africains à lorgner du côté de la Russie, un pays qui possède assez d’entreprises qui pourraient aider les entreprises sur le continent. « Je ne suis pas un ingénu, pour croire à l’angélisme d’un nouveau partenaire, ou pour diaboliser un ancien partenaire. Je dis tout simplement, et tous les Africains en conviendront avec moi, que les relations économiques et commerciales actuelles avec les puissances postcoloniales, ne sont pas du tout satisfaisantes, pis elles sont « paupérisantes » si vous permettez ce néologisme. Un nouveau partenariat érigé en concurrence, ne peut qu’équilibrer et améliorer la situation économique de l’Afrique et des Africains », croit-il dur comme fer.
Cyprien K avec Sercom
Cyprien K avec Sercom