Abidjan - L’Union Européenne (UE) renforce les capacités de près de 20 auditeurs constitués de magistrats et avocats de pays, membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), au cours d'un séminaire afin de mieux réprimer les infractions commises en mer telle que la piraterie maritime, le vol à mains armées, immigration illégale, le narcotrafic et la pêche illicite.
En provenance du Togo, du Sénégal, de la Guinée Conakry, du Bénin, du Libéria, de la Guinée Bissau, de la Sierra Leone, du Ghana, du Nigeria, de la Gambie et de la Côte d'Ivoire, ces auditeurs seront formés pour répondre aux principales menaces liées à ces activités criminelles transnationales, ci-dessus citées.
Cela, à travers une meilleurs acquisition des multiples instruments juridiques ainsi que les stratégies adoptées pour veiller à ce que les personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes criminels transnationaux organisés dans le domaine maritime, soient appréhendées et traduites en justice.
Cette formation de cinq jours, assuré par l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI), s’inscrit dans le cadre du projet « Formar » d’un coût global d’un milliard de FCFA initié par l’UE et visant à financer 16 stages de formation sur une durée de quatre ans en vue de renforcer les capacités des personnels civils et militaires des Etats de la CEDEAO pour une meilleure application des lois visant à lutter contre la criminalité maritime.
Ces stages couvriront des thématiques variées allant du régime pénal des infractions en mer à l’exercice de la police en mer en passant par le blanchiment d’argent lié aux activités maritimes. Ainsi durant les quatre années de mise en œuvre, ce sont 400 acteurs clés qui seront formés dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime.
Lors de la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, lundi 19 avril 2021, à l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM), le directeur de l’ISMI, le lieutenant colonel Aké Abé Lazare, a remercié l’UE pour son appui dans la mise en œuvre des formations de son programme. Il a saisi l’occasion pour présenter l’ISMI dont la mission consiste à développer un programme de formation de courte durée et un programme de longue durée sanctionné par un Master en matière en sécurité et sûreté maritimes.
L’arsenal juridique répressif de bon nombre d’Etats est confronté à des insuffisances qui donnent de constater que des présumés pirates sont arrêtés par les forces de l’ordre, puis relâchés ensuite par les tribunaux faute d’un arsenal judiciaire approprié pour la répression de ce type d’infractions. Ce qui risque de décourager les forces d’intervention en mer et entraîner une prolifération desdits actes, signale-t-on.
bsb/fmo
En provenance du Togo, du Sénégal, de la Guinée Conakry, du Bénin, du Libéria, de la Guinée Bissau, de la Sierra Leone, du Ghana, du Nigeria, de la Gambie et de la Côte d'Ivoire, ces auditeurs seront formés pour répondre aux principales menaces liées à ces activités criminelles transnationales, ci-dessus citées.
Cela, à travers une meilleurs acquisition des multiples instruments juridiques ainsi que les stratégies adoptées pour veiller à ce que les personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes criminels transnationaux organisés dans le domaine maritime, soient appréhendées et traduites en justice.
Cette formation de cinq jours, assuré par l’Institut de sécurité maritime interrégional (ISMI), s’inscrit dans le cadre du projet « Formar » d’un coût global d’un milliard de FCFA initié par l’UE et visant à financer 16 stages de formation sur une durée de quatre ans en vue de renforcer les capacités des personnels civils et militaires des Etats de la CEDEAO pour une meilleure application des lois visant à lutter contre la criminalité maritime.
Ces stages couvriront des thématiques variées allant du régime pénal des infractions en mer à l’exercice de la police en mer en passant par le blanchiment d’argent lié aux activités maritimes. Ainsi durant les quatre années de mise en œuvre, ce sont 400 acteurs clés qui seront formés dans le domaine de la sécurité et de la sûreté maritime.
Lors de la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, lundi 19 avril 2021, à l’Académie régionale des sciences et techniques de la Mer (ARSTM), le directeur de l’ISMI, le lieutenant colonel Aké Abé Lazare, a remercié l’UE pour son appui dans la mise en œuvre des formations de son programme. Il a saisi l’occasion pour présenter l’ISMI dont la mission consiste à développer un programme de formation de courte durée et un programme de longue durée sanctionné par un Master en matière en sécurité et sûreté maritimes.
L’arsenal juridique répressif de bon nombre d’Etats est confronté à des insuffisances qui donnent de constater que des présumés pirates sont arrêtés par les forces de l’ordre, puis relâchés ensuite par les tribunaux faute d’un arsenal judiciaire approprié pour la répression de ce type d’infractions. Ce qui risque de décourager les forces d’intervention en mer et entraîner une prolifération desdits actes, signale-t-on.
bsb/fmo