L'accord de partenariat économique intérimaire (APEI) entre la Côte d'Ivoire et l'Union européenne ( UE) a été évalué vendredi 23 avril 2021 à Abidjan au cours d'un atelier organisé par le Forum national sur la dette et la pauvreté ( FNDP) en accord avec la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI).
Ces assises organisées autour du thème : « Évaluation de l'APEI dans un contexte d'endettement : cas de la Côte d'Ivoire » permettront d’analyser les forces et les faiblesses de cet accord et tirer les solutions idoines pour la bonne marche de l’économie ivoirienne.
Selon le représentant du ministre ivoirien de l'Economie et des finances, Olivier Tanoh qui a ouvert cet atelier, l'application de l'APEI pourrait entraîner une régression des recettes douanières de la Côte d’Ivoire dans un contexte de la pandémie de Covid-19.
« Cette perte de recettes douanières induirait au niveau des finances publiques une baisse des recettes fiscales », a-t-il fait savoir. Il a également ajouté que l’analyse de la viabilité de la dette évaluée en novembre 2020 indique que la Côte d’Ivoire est dans le groupe des pays ayant un risque de surendettement modéré avant de préciser que la dette est maîtrisée et fait l’objet d’un suivi régulier.
Dans la même veine, Alphonse Bobi, le président du Forum national sur la dette et la pauvreté (FNDP) a estimé que l'APEI n'est pas sans conséquence sur l'économie locale ivoirienne, suggérant pour la Côte d'Ivoire de mettre en place les mécanismes efficaces pour prévenir, détecter et garantir aux populations leur survie et les activités qui sont les siennes sur un marché qui devient de plus en plus concurrentiel.
L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE) a été signé en novembre 2008. Il garantit un libre accès de certains produits ivoirien sur le marché européen et vice-versa.
(AIP)
dds/ako/ask
Ces assises organisées autour du thème : « Évaluation de l'APEI dans un contexte d'endettement : cas de la Côte d'Ivoire » permettront d’analyser les forces et les faiblesses de cet accord et tirer les solutions idoines pour la bonne marche de l’économie ivoirienne.
Selon le représentant du ministre ivoirien de l'Economie et des finances, Olivier Tanoh qui a ouvert cet atelier, l'application de l'APEI pourrait entraîner une régression des recettes douanières de la Côte d’Ivoire dans un contexte de la pandémie de Covid-19.
« Cette perte de recettes douanières induirait au niveau des finances publiques une baisse des recettes fiscales », a-t-il fait savoir. Il a également ajouté que l’analyse de la viabilité de la dette évaluée en novembre 2020 indique que la Côte d’Ivoire est dans le groupe des pays ayant un risque de surendettement modéré avant de préciser que la dette est maîtrisée et fait l’objet d’un suivi régulier.
Dans la même veine, Alphonse Bobi, le président du Forum national sur la dette et la pauvreté (FNDP) a estimé que l'APEI n'est pas sans conséquence sur l'économie locale ivoirienne, suggérant pour la Côte d'Ivoire de mettre en place les mécanismes efficaces pour prévenir, détecter et garantir aux populations leur survie et les activités qui sont les siennes sur un marché qui devient de plus en plus concurrentiel.
L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE) a été signé en novembre 2008. Il garantit un libre accès de certains produits ivoirien sur le marché européen et vice-versa.
(AIP)
dds/ako/ask