Abidjan - Le ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Fofana Bouaké, a imputé lundi 26 avril 2021 à Abidjan, l’insalubrité et le non fonctionnement optimal des ouvrages d’assainissement, à l’incivisme des populations dont les actions favorisent le charriage des déchets solides vers ces ouvrages au détriment des efforts de l’Etat.
« Au niveau des barrages, nous avons des arrivées massives de déchets solides, de sédiments. Comme ces barrages ne sont pas faits pour accueillir des solides, sinon recevoir des eaux de pluies, des eaux propres, des eaux de drainage, cela crée des situations d’insalubrité », a déclaré M. Fofana qui effectuait une visite de terrain dans la zone d’Abidjan, en prélude à la saison des pluies.
Selon lui, ces problèmes sont dus à des problèmes de comportement essentiellement. « Il faut que nos compatriotes apprennent à vivre autrement. Nous devons gérer nos déchets solides, nous avons des contrats qui coûtent beaucoup d’argent à l’Etat pour la collecte des déchets solides mais nos compatriotes ne sont pas encore suffisamment disciplinés pour que ce travail puisse se faire avec les résultats que nous attendons », a déploré le ministre.
Bouaké Fofana a déploré l’irresponsabilité de certains riverains. « A Cocody vous avez vu les bâtiments qu’il y a dans le lit des barrages, là où l’eau doit passer, des retenues d’eau naturelle d’ailleurs. Des gens ont construit dans ces retenues. Nous avons informé les propriétaires d’arrêter les travaux à un certain niveau parce que même quand nous avons des financements de bailleurs de fonds, il faut que nous puissions déguerpir les gens et pour les déguerpir il faut payer les indemnisations », a-t-il indiqué.
« Si on vous dit d’arrêter un immeuble qui est à un niveau R+1, vous n’arrêtez pas et allez à R+4, le jour de l’indemnisation, nous allons faire l’indemnisation sur la base de ce qui était là le jour où nous avons demandé d’arrêter les travaux. Il faut que nous soyons disciplinés, le travail que nous faisons c’est pour l’intérêt public, même si vous avez un titre de propriété, si l’Etat en tant que puissance publique vous dit qu’on a besoin de ce site pour l’intérêt public, des gens qui sont en aval, vous devez arrêter les travaux », a-t-il prévenu.
Le directeur général de l’office national de l’assainissement et du drainage, Amara Sanogo a rappelé que le rôle de ces ouvrages, est de stocker l’eau pluviale, de les faire sortir par débit contrôlé de sorte qu’il n’y ait pas de problème en aval.
« La grosse problématique, c’est les déchets solides, quand nous allons maîtriser les déchets solides, nous aurons réglé le problème. Littéralement il y a des quartiers où quand il pleut, c’est là qu’on sort les déchets, l’exutoire le plus rapide trouvé, c’est le caniveau, en espérant que ça va quitter chez soi et d’arrêter quelque part. Il est tout simplement indiqué de les déposer dans la poubelle devant chez soi », a renchéri M Amara.
Le ministre de l’Assainissement et de la Salubrité et sa délégation, ont visité tour à tour des ouvrages primaires, notamment le barrage écrêteur de crue de Génie 2000, le barrage écrêteur B6, la rue ministre où des dalots et canaux sont en construction, le barrage de la palmeraie Rosiers, le barrage de Bonoumin, le barrage écrêteur B13 et le bassin tampon de l’Indénié CIE.
gak/ask
« Au niveau des barrages, nous avons des arrivées massives de déchets solides, de sédiments. Comme ces barrages ne sont pas faits pour accueillir des solides, sinon recevoir des eaux de pluies, des eaux propres, des eaux de drainage, cela crée des situations d’insalubrité », a déclaré M. Fofana qui effectuait une visite de terrain dans la zone d’Abidjan, en prélude à la saison des pluies.
Selon lui, ces problèmes sont dus à des problèmes de comportement essentiellement. « Il faut que nos compatriotes apprennent à vivre autrement. Nous devons gérer nos déchets solides, nous avons des contrats qui coûtent beaucoup d’argent à l’Etat pour la collecte des déchets solides mais nos compatriotes ne sont pas encore suffisamment disciplinés pour que ce travail puisse se faire avec les résultats que nous attendons », a déploré le ministre.
Bouaké Fofana a déploré l’irresponsabilité de certains riverains. « A Cocody vous avez vu les bâtiments qu’il y a dans le lit des barrages, là où l’eau doit passer, des retenues d’eau naturelle d’ailleurs. Des gens ont construit dans ces retenues. Nous avons informé les propriétaires d’arrêter les travaux à un certain niveau parce que même quand nous avons des financements de bailleurs de fonds, il faut que nous puissions déguerpir les gens et pour les déguerpir il faut payer les indemnisations », a-t-il indiqué.
« Si on vous dit d’arrêter un immeuble qui est à un niveau R+1, vous n’arrêtez pas et allez à R+4, le jour de l’indemnisation, nous allons faire l’indemnisation sur la base de ce qui était là le jour où nous avons demandé d’arrêter les travaux. Il faut que nous soyons disciplinés, le travail que nous faisons c’est pour l’intérêt public, même si vous avez un titre de propriété, si l’Etat en tant que puissance publique vous dit qu’on a besoin de ce site pour l’intérêt public, des gens qui sont en aval, vous devez arrêter les travaux », a-t-il prévenu.
Le directeur général de l’office national de l’assainissement et du drainage, Amara Sanogo a rappelé que le rôle de ces ouvrages, est de stocker l’eau pluviale, de les faire sortir par débit contrôlé de sorte qu’il n’y ait pas de problème en aval.
« La grosse problématique, c’est les déchets solides, quand nous allons maîtriser les déchets solides, nous aurons réglé le problème. Littéralement il y a des quartiers où quand il pleut, c’est là qu’on sort les déchets, l’exutoire le plus rapide trouvé, c’est le caniveau, en espérant que ça va quitter chez soi et d’arrêter quelque part. Il est tout simplement indiqué de les déposer dans la poubelle devant chez soi », a renchéri M Amara.
Le ministre de l’Assainissement et de la Salubrité et sa délégation, ont visité tour à tour des ouvrages primaires, notamment le barrage écrêteur de crue de Génie 2000, le barrage écrêteur B6, la rue ministre où des dalots et canaux sont en construction, le barrage de la palmeraie Rosiers, le barrage de Bonoumin, le barrage écrêteur B13 et le bassin tampon de l’Indénié CIE.
gak/ask