A l'instar des autres pays du monde, la Côte d'Ivoire célèbre ce jeudi 29 Avril 2021, la journée internationale de la danse. Dans une déclaration, Harlette Badou N'guessan, Ministre de la Culture et de l'Industrie des Arts et du Spectacle, situee les enjeux de cette célébration.
A l'initiative de L'UNESCO et du Comité de Danse International ( CDI), la journée internationale de la danse est instaurée en 1982. Elle est célébrée le 29 avril de chaque année et commémore l'anniversaire de naissance de Jean-Georges Noverre ( 1727-1810), créateur du ballet moderne.
A l'instar des autres pays du monde, la Côte d’Ivoire, à travers le département ministériel en charge de la Culture et de l'Industrie des Arts et du Spectacle, n'est pas en reste de cette célébration mondiale.
En effet, pour marquer le clou de cette festivité, sous notre houlette, une semaine entière est consacrée à cette célébration.
Ainsi du jeudi 22 au jeudi 29 Avril 2021, des prestations de danses artistiques, des panels et des communications ont lieu dans des communes sur plusieurs sites à savoir l'institut Français, le Goethe Institut, le CNAC Café-théâtre de treichville, la place CP1 de Yopougon, etc.
En outre, le Gouvernement ivoirien avec à sa tête Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République et le Chef du Gouvernement, Monsieur Patrick Achi, entendent accorder une place de choix à la culture ivoirienne d'où la nouvelle dénomination Ministère de la Culture et de l'Industrie des Arts et du Spectacle (MCIAS) dont nous avons dorénavant la charge.
Cette vision du Président de la République de hisser haut la Culture ivoirienne reflète aisément l'importance accordée à ce département.
Et cela n'est possible que si nous faisons en sorte que la Culture et la création artistique redevienne et demeure l'espace de dialogue qui résiste le mieux à tous les discours réducteurs et populistes. Qu'il redevienne et demeure aussi l'espace de liberté et d'émancipation qu'il a toujours été.
Pour cela nous devons penser à ce que la danse implique comme rapport au corps, donc comme rapport aux représentations et détermination sociaux. Le travail accompli avec son corps peut être une formidable source à la fois de maîtrise mais aussi de liberté, de dépassement.
S'agissant spécifiquement de la danse, nous nous attellerons, mes collaborateurs, les partenaires des arts et moi-même à:
-renforcer la création en soutenant l'indépendance artistique
- mieux enraciner la création chorégraphique sur toute l'étendue du territoire national ;
-assurer davantage sa promotion et sa diffusion ;
- donner la place , qui leur revient, aux jeunes artistes-danseurs; en encourageant la transmission d'une génération à l'autre;
- consolider nos filières de formation chorégraphique.
Dans cette perspective, des mesures nouvelles seront initiées et mises en œuvre d'ici 2023 afin de mieux accompagner la création et l'indépendance artistique au travers d'un soutien aux compagnies indépendantes, aux résidences d'artistes et aux ateliers de fabriques artistiques.
Mon département initiera et défendra également des mesures pour renforcer les moyens dédiés aux secteurs de la création artistique.
A travers donc cette journée du 29 Avril, il s'agit pour nous de célébrer la danse , mais au-delà de l'universalité de cette forme artistique, de dépasser les barrières politiques, culturelles et ethniques et de rassembler les populations autour du langage commun de la danse.
Dans cet élan de communion , nous devons relever les nouveaux défis de notre modernité.
C'est pourquoi au nom du Gouvernement, je voudrais féliciter et encourager tous les acteurs culturels, particulièrement les talentueux, les écoles et les centres de formation pour leur fertile esprit de créativité, de solidarité malgré le contexte actuel dominé par la crise sanitaire de la Covid-19.
C'est l'occasion pour nous de saluer la détermination des acteurs culturels qui ont pu bénéficier et utiliser à bon escient les fonds mis à leur disposition par le Gouvernement ivoirien dans le cadre de la riposte économique contre cette pandémie.
Notre beau pays qui est doté d'une richesse inépuisable de danses - Goly (peuple Baoulé); Zaouli (peuple gouro); Boloye (peuple senoufo); Abodan ( peuple Agni); Tematé ( Région de Man); Bolo ( San Pédro); Zouglou ; Coupé décalé etc, entend demeurer la plaque tournante de la culture sous régionale.
Pour maintenir ce cap, le Ministère de la Culture et de l'Industrie des Arts et du Spectacle, nous le réitérons, s'engage à travailler en synergie d'actions avec tous les acteurs du monde culturel aux fins de résister aux effets dévastateurs de ladite crise et de permettre aux artistes de vivre de leurs talents et de leur art.
Je vous remercie.
A l'initiative de L'UNESCO et du Comité de Danse International ( CDI), la journée internationale de la danse est instaurée en 1982. Elle est célébrée le 29 avril de chaque année et commémore l'anniversaire de naissance de Jean-Georges Noverre ( 1727-1810), créateur du ballet moderne.
A l'instar des autres pays du monde, la Côte d’Ivoire, à travers le département ministériel en charge de la Culture et de l'Industrie des Arts et du Spectacle, n'est pas en reste de cette célébration mondiale.
En effet, pour marquer le clou de cette festivité, sous notre houlette, une semaine entière est consacrée à cette célébration.
Ainsi du jeudi 22 au jeudi 29 Avril 2021, des prestations de danses artistiques, des panels et des communications ont lieu dans des communes sur plusieurs sites à savoir l'institut Français, le Goethe Institut, le CNAC Café-théâtre de treichville, la place CP1 de Yopougon, etc.
En outre, le Gouvernement ivoirien avec à sa tête Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République et le Chef du Gouvernement, Monsieur Patrick Achi, entendent accorder une place de choix à la culture ivoirienne d'où la nouvelle dénomination Ministère de la Culture et de l'Industrie des Arts et du Spectacle (MCIAS) dont nous avons dorénavant la charge.
Cette vision du Président de la République de hisser haut la Culture ivoirienne reflète aisément l'importance accordée à ce département.
Et cela n'est possible que si nous faisons en sorte que la Culture et la création artistique redevienne et demeure l'espace de dialogue qui résiste le mieux à tous les discours réducteurs et populistes. Qu'il redevienne et demeure aussi l'espace de liberté et d'émancipation qu'il a toujours été.
Pour cela nous devons penser à ce que la danse implique comme rapport au corps, donc comme rapport aux représentations et détermination sociaux. Le travail accompli avec son corps peut être une formidable source à la fois de maîtrise mais aussi de liberté, de dépassement.
S'agissant spécifiquement de la danse, nous nous attellerons, mes collaborateurs, les partenaires des arts et moi-même à:
-renforcer la création en soutenant l'indépendance artistique
- mieux enraciner la création chorégraphique sur toute l'étendue du territoire national ;
-assurer davantage sa promotion et sa diffusion ;
- donner la place , qui leur revient, aux jeunes artistes-danseurs; en encourageant la transmission d'une génération à l'autre;
- consolider nos filières de formation chorégraphique.
Dans cette perspective, des mesures nouvelles seront initiées et mises en œuvre d'ici 2023 afin de mieux accompagner la création et l'indépendance artistique au travers d'un soutien aux compagnies indépendantes, aux résidences d'artistes et aux ateliers de fabriques artistiques.
Mon département initiera et défendra également des mesures pour renforcer les moyens dédiés aux secteurs de la création artistique.
A travers donc cette journée du 29 Avril, il s'agit pour nous de célébrer la danse , mais au-delà de l'universalité de cette forme artistique, de dépasser les barrières politiques, culturelles et ethniques et de rassembler les populations autour du langage commun de la danse.
Dans cet élan de communion , nous devons relever les nouveaux défis de notre modernité.
C'est pourquoi au nom du Gouvernement, je voudrais féliciter et encourager tous les acteurs culturels, particulièrement les talentueux, les écoles et les centres de formation pour leur fertile esprit de créativité, de solidarité malgré le contexte actuel dominé par la crise sanitaire de la Covid-19.
C'est l'occasion pour nous de saluer la détermination des acteurs culturels qui ont pu bénéficier et utiliser à bon escient les fonds mis à leur disposition par le Gouvernement ivoirien dans le cadre de la riposte économique contre cette pandémie.
Notre beau pays qui est doté d'une richesse inépuisable de danses - Goly (peuple Baoulé); Zaouli (peuple gouro); Boloye (peuple senoufo); Abodan ( peuple Agni); Tematé ( Région de Man); Bolo ( San Pédro); Zouglou ; Coupé décalé etc, entend demeurer la plaque tournante de la culture sous régionale.
Pour maintenir ce cap, le Ministère de la Culture et de l'Industrie des Arts et du Spectacle, nous le réitérons, s'engage à travailler en synergie d'actions avec tous les acteurs du monde culturel aux fins de résister aux effets dévastateurs de ladite crise et de permettre aux artistes de vivre de leurs talents et de leur art.
Je vous remercie.