L’ACRAM (Agence des cafés Robusta d’Afrique et de Madagascar) a tenu du 26 au 30 avril dans la capitale du Togo sa réunion régionale 2021 qui était centrée autour du thème «Ere post Covid-19, quelle approche pour la résilience de la filière café Robusta en Afrique» ? Les recommandations accouchées par les travaux de Lomé augurent d’une résilience imminente dans le secteur du café africain.
Durant 5 jours, plusieurs spécialistes de la chaîne de production des cafés Robusta africains (ainsi que d’autres produits de base en Afrique comme le cacao ou encore le caoutchouc) ont planché essentiellement sur les répercussions de la Covid-19 sur la production caféière sur le continent noir.
Cette pandémie a touché de plein fouet la chaîne de production, de commercialisation et de consommation de cette culture d’exportation dans plusieurs Etats africains. Les travaux de l’ACRAM à Lomé ont ainsi permis à divers acteurs privés, institutionnels comme étatiques de formuler des recommandations pertinentes en ligne avec les maux du secteur pour faire redécoller la production du café en Afrique.
Avec comme finalité d’offrir aux producteurs africains du Robusta la possibilité de «vivre dignement de leurs productions agricoles», la réunion de Lomé a abordé sans gants des aspects délicats de la filière café en Afrique comme «la durabilité, la production, la commercialisation, le renforcement des capacités des acteurs de la filière caféière, la fixation des prix du café».
Les recommandations issues de Lomé sont le fruit de divers travaux et réunions tenus par la session 2021 de l’ACRAM dans la capitale togolaise, à travers ses quatre Comités. Il s’agit du ‘Comité Marketing et Jeunesse’, ‘Genre’, ‘Administratif et financier’ et ‘Transfert de technologies’. Les différentes sessions tenues par ces Comités en concertation avec plusieurs acteurs institutionnels ont permis d’établir une lecture transversale et holistique des maux qui minent la production des cafés en Afrique.
L’ITC (Centre du commerce international), la Banque mondiale, l’UE (Union Européenne), l’OEACP (Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) et d’autres parties prenantes à la chaîne de valeur des cafés Robusta africains comme l’OIAC (Organisation inter-africaine du café) et l’OIC (Organisation internationale du café) ont joué lors de la réunion régionale 2021 de l’ACRAM un rôle-clé dans la définition de la nouvelle approche globale des difficultés qui empêchent les cafés Robusta d’Afrique de connaître un nouveau souffle.
Une somme de mues en gestation qui aux yeux de l’ACRAM devraient permettre aux producteurs d’Afrique du café de vendre leurs récoltes à un prix plus rémunérateur sur le marché international. Matérialiser ces mutations commande par ailleurs selon les recommandations de l’ACRAM «d’accroître la place et le rôle des femmes et des jeunes africains dans la chaîne de production de ce produit de base en Afrique».
Pour conférer un nouveau paradigme à la production du café Robusta en Afrique, les recommandations des travaux 2021 de l’ACRAM ont également tablé «sur la mise en place d’un vaste programme de transformation locale des productions caféières africaines, ainsi qu’une promotion plus croissante de la consommation locale du café en Afrique».
De nouveaux objectifs pour valoriser autrement les cafés Robusta d’Afrique
C’est le Secrétaire général du Ministère togolais du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, Abé Talime, qui a clôturé officiellement la Réunion régionale 2021 de l’ACRAM. Il s’est félicité du «projet de mise en place d’une Académie du café» au sein de cette Agence régionale. «Le Togo pour sa part continuera à respecter ses engagements vis-à-vis de l’ACRAM, car le secteur agricole joue et jouera un rôle-clé dans la résilience des économies africaines», a-t-il fait remarquer et promis.
Satisfaits du chaleureux accueil qui leur a été réservé durant 5 jours à Lomé malgré les restrictions indues par la crise du coronavirus, les participants à la 9è réunion régionale de l’ACRAM ont unanimement adressé une «motion de remerciements au Togo et à son Président Faure Gnassingbé». Le contenu de cette motion a été délivré par l’ambassadeur Aly Touré (Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales de produits de base).
La rencontre 2021 de l’ACRAM au Togo a en outre coïncidé avec la tenue de la 9e Assemblée générale de cette Agence à vocation panafricaine. L’ACRAM couvre une dizaine Etats d’Afrique de l’ouest et centrale. Le Secrétariat général de l’Agence n’a pas encore décidé du choix du pays hôte de sa réunion annuelle en 2022.
L’ACRAM s’est fixée entre autres comme objectifs cardinaux «la promotion de la production du café Robusta de qualité, susciter l’intérêt des jeunes pour la culture du café Robusta, la promotion des investisseurs dans ce secteur. Ou encore la promotion de la transformation et consommation locales et de la recherche autour des cafés Robusta africains».
Edem Gadegbeku
Durant 5 jours, plusieurs spécialistes de la chaîne de production des cafés Robusta africains (ainsi que d’autres produits de base en Afrique comme le cacao ou encore le caoutchouc) ont planché essentiellement sur les répercussions de la Covid-19 sur la production caféière sur le continent noir.
Cette pandémie a touché de plein fouet la chaîne de production, de commercialisation et de consommation de cette culture d’exportation dans plusieurs Etats africains. Les travaux de l’ACRAM à Lomé ont ainsi permis à divers acteurs privés, institutionnels comme étatiques de formuler des recommandations pertinentes en ligne avec les maux du secteur pour faire redécoller la production du café en Afrique.
Avec comme finalité d’offrir aux producteurs africains du Robusta la possibilité de «vivre dignement de leurs productions agricoles», la réunion de Lomé a abordé sans gants des aspects délicats de la filière café en Afrique comme «la durabilité, la production, la commercialisation, le renforcement des capacités des acteurs de la filière caféière, la fixation des prix du café».
Les recommandations issues de Lomé sont le fruit de divers travaux et réunions tenus par la session 2021 de l’ACRAM dans la capitale togolaise, à travers ses quatre Comités. Il s’agit du ‘Comité Marketing et Jeunesse’, ‘Genre’, ‘Administratif et financier’ et ‘Transfert de technologies’. Les différentes sessions tenues par ces Comités en concertation avec plusieurs acteurs institutionnels ont permis d’établir une lecture transversale et holistique des maux qui minent la production des cafés en Afrique.
L’ITC (Centre du commerce international), la Banque mondiale, l’UE (Union Européenne), l’OEACP (Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) et d’autres parties prenantes à la chaîne de valeur des cafés Robusta africains comme l’OIAC (Organisation inter-africaine du café) et l’OIC (Organisation internationale du café) ont joué lors de la réunion régionale 2021 de l’ACRAM un rôle-clé dans la définition de la nouvelle approche globale des difficultés qui empêchent les cafés Robusta d’Afrique de connaître un nouveau souffle.
Une somme de mues en gestation qui aux yeux de l’ACRAM devraient permettre aux producteurs d’Afrique du café de vendre leurs récoltes à un prix plus rémunérateur sur le marché international. Matérialiser ces mutations commande par ailleurs selon les recommandations de l’ACRAM «d’accroître la place et le rôle des femmes et des jeunes africains dans la chaîne de production de ce produit de base en Afrique».
Pour conférer un nouveau paradigme à la production du café Robusta en Afrique, les recommandations des travaux 2021 de l’ACRAM ont également tablé «sur la mise en place d’un vaste programme de transformation locale des productions caféières africaines, ainsi qu’une promotion plus croissante de la consommation locale du café en Afrique».
De nouveaux objectifs pour valoriser autrement les cafés Robusta d’Afrique
C’est le Secrétaire général du Ministère togolais du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation locale, Abé Talime, qui a clôturé officiellement la Réunion régionale 2021 de l’ACRAM. Il s’est félicité du «projet de mise en place d’une Académie du café» au sein de cette Agence régionale. «Le Togo pour sa part continuera à respecter ses engagements vis-à-vis de l’ACRAM, car le secteur agricole joue et jouera un rôle-clé dans la résilience des économies africaines», a-t-il fait remarquer et promis.
Satisfaits du chaleureux accueil qui leur a été réservé durant 5 jours à Lomé malgré les restrictions indues par la crise du coronavirus, les participants à la 9è réunion régionale de l’ACRAM ont unanimement adressé une «motion de remerciements au Togo et à son Président Faure Gnassingbé». Le contenu de cette motion a été délivré par l’ambassadeur Aly Touré (Représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Organisations internationales de produits de base).
La rencontre 2021 de l’ACRAM au Togo a en outre coïncidé avec la tenue de la 9e Assemblée générale de cette Agence à vocation panafricaine. L’ACRAM couvre une dizaine Etats d’Afrique de l’ouest et centrale. Le Secrétariat général de l’Agence n’a pas encore décidé du choix du pays hôte de sa réunion annuelle en 2022.
L’ACRAM s’est fixée entre autres comme objectifs cardinaux «la promotion de la production du café Robusta de qualité, susciter l’intérêt des jeunes pour la culture du café Robusta, la promotion des investisseurs dans ce secteur. Ou encore la promotion de la transformation et consommation locales et de la recherche autour des cafés Robusta africains».
Edem Gadegbeku