Le Think Tank A New Road dédié aux dettes et au financement des économies africaines a été officiellement lancé ce jeudi 06 mai 2021, à la salle fête du Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan.
Placé sous le haut parrainage du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, ce premier rendez-vous a été le lieu pour les panélistes qui se sont succédé de faire des propositions, de partager leurs expériences et de montrer leurs engagements aux côtés des gouvernements et de la société civile.
Le premier panel axé sur le ’’Coût de la dette en Afrique : à quels obstacles faisons-nous face ? Comment y remédier ?" a permis aux différents intervenants, notamment Anne-Laure Kiechel, fondatrice de Global Sovereign Advisory, d’expliquer que l’impact des dettes dépend de l’usage que l’on en fait. ’’Une bonne dette est vertueuse pour les générations à venir, une mauvaise dette, qui résulte simplement de l’accumulation de la mauvaise dépense, est un poids pour l’avenir’’ a-t-elle soutenu.
Le second panel intitulé "la dette : outil au service de l’émergence de champions nationaux et panafricains dans des secteurs stratégiques", a été l’occasion pour Papa Amadou Sarr, Délégué général à l’Entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes au Sénégal, de plaider pour évolution réelle du prisme d’analyse de la question des dettes publiques et privées en Afrique. Selon lui, l’Afrique n’est pas surendettée, mais sous-financée. Croyant à l’émergence des champions nationaux, Papa Amadou Sarr a invité les pouvoirs publics à réorienter leur politique de financement. “Il faut investir dans la jeunesse et créer les champions de demain.” a-t-il souligné.
Nicolas Jean, Associé chez Gide Loyrette Nouel et membre du comité exécutif, a quant à lui salué le dynamisme des participants et surtout la contribution des pouvoirs publics dans cette démarche pour des économies africaines plus dynamiques. Selon lui, le taux d’endettement des États africains est un sujet de réflexion qui dépasse parfois le monde économique. A New Round-Table on African Debts (A new ROAD, en forme contractée) est né pour prendre part au débat avec un objectif ambitieux : « imposer un nouveau regard sur le continent, ses économies et leur rôle central à l’échelle internationale ».
Après la table ronde d’Abidjan, un sommet sur le financement des économies africaines doit avoir lieu le 18 mai prochain, à Paris (France).
Cyprien K.
Placé sous le haut parrainage du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, ce premier rendez-vous a été le lieu pour les panélistes qui se sont succédé de faire des propositions, de partager leurs expériences et de montrer leurs engagements aux côtés des gouvernements et de la société civile.
Le premier panel axé sur le ’’Coût de la dette en Afrique : à quels obstacles faisons-nous face ? Comment y remédier ?" a permis aux différents intervenants, notamment Anne-Laure Kiechel, fondatrice de Global Sovereign Advisory, d’expliquer que l’impact des dettes dépend de l’usage que l’on en fait. ’’Une bonne dette est vertueuse pour les générations à venir, une mauvaise dette, qui résulte simplement de l’accumulation de la mauvaise dépense, est un poids pour l’avenir’’ a-t-elle soutenu.
Le second panel intitulé "la dette : outil au service de l’émergence de champions nationaux et panafricains dans des secteurs stratégiques", a été l’occasion pour Papa Amadou Sarr, Délégué général à l’Entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes au Sénégal, de plaider pour évolution réelle du prisme d’analyse de la question des dettes publiques et privées en Afrique. Selon lui, l’Afrique n’est pas surendettée, mais sous-financée. Croyant à l’émergence des champions nationaux, Papa Amadou Sarr a invité les pouvoirs publics à réorienter leur politique de financement. “Il faut investir dans la jeunesse et créer les champions de demain.” a-t-il souligné.
Nicolas Jean, Associé chez Gide Loyrette Nouel et membre du comité exécutif, a quant à lui salué le dynamisme des participants et surtout la contribution des pouvoirs publics dans cette démarche pour des économies africaines plus dynamiques. Selon lui, le taux d’endettement des États africains est un sujet de réflexion qui dépasse parfois le monde économique. A New Round-Table on African Debts (A new ROAD, en forme contractée) est né pour prendre part au débat avec un objectif ambitieux : « imposer un nouveau regard sur le continent, ses économies et leur rôle central à l’échelle internationale ».
Après la table ronde d’Abidjan, un sommet sur le financement des économies africaines doit avoir lieu le 18 mai prochain, à Paris (France).
Cyprien K.