Le ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Moussa Sanogo, a dressé un bilan satisfaisant de l’exécution des missions du département qu’il dirige depuis trois ans. Le ministre qui s’est prêté aux questions des journalistes a noté que beaucoup d’efforts ont été faits pour améliorer la gestion des finances publiques. Et tout est mis en œuvre pour « poursuivre la consolidation budgétaire perturbée par la Covid-19. » Ces actions se sont traduites par la modernisation des régies financières à travers la digitalisation des procédures et services, l’amélioration du cadre réglementaire de passation des marchés publics, l’élargissement de l’assiette fiscale, le renforcement du contrôle financier, l’amélioration continue de la gestion des entreprises du portefeuille de l’Etat, la vidéosurveillance des postes frontières, etc.
Au niveau de la gestion budgétaire, le basculement en mode budget-programme depuis janvier 2020 a permis de renforcer l’efficience de la dépense publique. Le déficit budgétaire est passé de -3,3% du PIB en 2017 à -2,3 en 2019, ce qui indique une gestion accrue du déficit budgétaire. En 2020, avec l’effet Covid-19, il est monté -5,6%. Ce qui est acceptable dans ce contexte. Le budget a connu une évolution remarquable, passant de 3189 milliards Fcfa en 2012 à 8398,9 Mds en 2021. Il est ainsi presque doublé. Ce qui montre, assure le ministre, la qualité de la politique économique. Les dépenses pro-pauvres sont passées de 2110 Mds Fcfa en 2017 à 2755 Mds Fcfa en 2020, soit une augmentation de 645 milliards Fcfa. Quand les dépenses de personnel qui ressortaient à 1502 Mds connaissent une hausse de 258 Mds, estimées à 1670 Mds en 2020. En matière d’investissement, ce qui permet d’entretenir l’outil de production et de garantir la création de richesse, les dépenses sont passées de 1400 Mds en 2017 à 2409,5 Mds Fcfa en 2020. Ce qui représente une hausse de 1003,4 milliards Mds sur la période.
Concernant les marchés publics, le ministre du Budget est sur le renforcement des mesures visant à faciliter la participation des PME à la commande publique. Notamment avec la création de la plateforme e.marchespublics pour la dématérialisation des procédures des marchés publics la part des marchés publics réservés aux PME portée de 20 à 30%, le taux maximum des garanties de soumission de 3% réduit de moitié et la marge de préférence accordée aux entreprises qui traitent avec les PME élevée à 15% au lieu de 5%. Aujourd’hui, relève le ministre, c’est 42% des marchés publics qui sont effectivement attribué aux PME. Il résulte de la mise en oeuvre de ces différentes mesures une réduction importante de l’usage de la procédure du gré à gré pour l’attribution des marchés publics. Ainsi, l’on est passé de 26,5% en 2015 à 18,20% en 2016 ; 17,9% en 2017 ; 10,2% à 7,4% e, 2019. Pour ce qui concerne 2020, compte tenu de l’urgence de faire face aux effets de la Covid-19, le taux de gré à gré est remonté à 12,7%. « L’Etat est soucieux de faire en sorte qu’il y ait davantage de procédures concurrentielle, pour permettre au plus grand nombre d’avoir accès à la commande publique », a rassuré Moussa Sanogo. En matière collecte des ressources budgétaires, les recettes fiscales ont connu une augmentation de 395 Mds Fcfa entre 2017 (1963 Mds) et 2020 (2358 Mds). Les recettes douanières, elles, connaissent une hausse de 263 Mds Fcfa sur la même période, passées de 1668 Mds en 2017 à 1931 en 2020. Le ministre est revenu tant au niveau de la fiscalité intérieure que de la fiscalité de porte sur les réformes qui ont permis d’obtenir ces résultats, essentiellement la digitalisation et l’automatisation des tâches à tous les niveaux.
Au niveau de la gestion du portefeuille de l’Etat, il ressort une amélioration du chiffre d’affaires global des entreprises publiques de 32% de 2017 à 2020. Ce chiffre est passé de 770,2 Mds Fcfa en 2017 à 1019,3 Mds Fcfa en 2020, soit une augmentation de 249,1 milliards. Le résultat net global enregistre une hausse de 55,2 Mds, estimé à 56,6 Mds Fcfa en 2020 contre seulement 1,4 Mds Fcfa en 2017. « Il y a 82 sociétés d’Etat ou à participation publique dont une devrait bientôt sortir du portefeuille, par le biais de la privatisation. Avec les sociétés publiques où l’Etat a une participation majoritaire, nous assurons un suivi encore plus renforcé au niveau de l’Etat central, pour atteindre les objectifs fixés », a expliqué le ministre, qui a renforcé le suivi de l’endettement des entreprises à travers la fixation de seuils d’emprunt et de garantie.
Au niveau de la gestion budgétaire, le basculement en mode budget-programme depuis janvier 2020 a permis de renforcer l’efficience de la dépense publique. Le déficit budgétaire est passé de -3,3% du PIB en 2017 à -2,3 en 2019, ce qui indique une gestion accrue du déficit budgétaire. En 2020, avec l’effet Covid-19, il est monté -5,6%. Ce qui est acceptable dans ce contexte. Le budget a connu une évolution remarquable, passant de 3189 milliards Fcfa en 2012 à 8398,9 Mds en 2021. Il est ainsi presque doublé. Ce qui montre, assure le ministre, la qualité de la politique économique. Les dépenses pro-pauvres sont passées de 2110 Mds Fcfa en 2017 à 2755 Mds Fcfa en 2020, soit une augmentation de 645 milliards Fcfa. Quand les dépenses de personnel qui ressortaient à 1502 Mds connaissent une hausse de 258 Mds, estimées à 1670 Mds en 2020. En matière d’investissement, ce qui permet d’entretenir l’outil de production et de garantir la création de richesse, les dépenses sont passées de 1400 Mds en 2017 à 2409,5 Mds Fcfa en 2020. Ce qui représente une hausse de 1003,4 milliards Mds sur la période.
Concernant les marchés publics, le ministre du Budget est sur le renforcement des mesures visant à faciliter la participation des PME à la commande publique. Notamment avec la création de la plateforme e.marchespublics pour la dématérialisation des procédures des marchés publics la part des marchés publics réservés aux PME portée de 20 à 30%, le taux maximum des garanties de soumission de 3% réduit de moitié et la marge de préférence accordée aux entreprises qui traitent avec les PME élevée à 15% au lieu de 5%. Aujourd’hui, relève le ministre, c’est 42% des marchés publics qui sont effectivement attribué aux PME. Il résulte de la mise en oeuvre de ces différentes mesures une réduction importante de l’usage de la procédure du gré à gré pour l’attribution des marchés publics. Ainsi, l’on est passé de 26,5% en 2015 à 18,20% en 2016 ; 17,9% en 2017 ; 10,2% à 7,4% e, 2019. Pour ce qui concerne 2020, compte tenu de l’urgence de faire face aux effets de la Covid-19, le taux de gré à gré est remonté à 12,7%. « L’Etat est soucieux de faire en sorte qu’il y ait davantage de procédures concurrentielle, pour permettre au plus grand nombre d’avoir accès à la commande publique », a rassuré Moussa Sanogo. En matière collecte des ressources budgétaires, les recettes fiscales ont connu une augmentation de 395 Mds Fcfa entre 2017 (1963 Mds) et 2020 (2358 Mds). Les recettes douanières, elles, connaissent une hausse de 263 Mds Fcfa sur la même période, passées de 1668 Mds en 2017 à 1931 en 2020. Le ministre est revenu tant au niveau de la fiscalité intérieure que de la fiscalité de porte sur les réformes qui ont permis d’obtenir ces résultats, essentiellement la digitalisation et l’automatisation des tâches à tous les niveaux.
Au niveau de la gestion du portefeuille de l’Etat, il ressort une amélioration du chiffre d’affaires global des entreprises publiques de 32% de 2017 à 2020. Ce chiffre est passé de 770,2 Mds Fcfa en 2017 à 1019,3 Mds Fcfa en 2020, soit une augmentation de 249,1 milliards. Le résultat net global enregistre une hausse de 55,2 Mds, estimé à 56,6 Mds Fcfa en 2020 contre seulement 1,4 Mds Fcfa en 2017. « Il y a 82 sociétés d’Etat ou à participation publique dont une devrait bientôt sortir du portefeuille, par le biais de la privatisation. Avec les sociétés publiques où l’Etat a une participation majoritaire, nous assurons un suivi encore plus renforcé au niveau de l’Etat central, pour atteindre les objectifs fixés », a expliqué le ministre, qui a renforcé le suivi de l’endettement des entreprises à travers la fixation de seuils d’emprunt et de garantie.