La prochaine mission du Fonds Monétaire International (FMI) en Côte d’Ivoire est prévue du 25 mai au 10 juin 2021. Les enjeux de cette mission qui se tiendra par visioconférence sont énormes, en lien avec le contexte mondial difficile marqué par la pandémie de la Covid19 qui continue de mettre à mal les performances économiques du pays (croissance de 1,8% en 2020 contre 6,2 % en 2019, selon le Ministère de l’Économie et des Finaces en reference à la Loi des finances). Conformément aux dispositions de l’article IV de ses Statuts, le FMI procède, chaque année, à des consultations bilatérales avec ses États membres, à travers des missions chargées de recueillir les données sur la situation économique et financière du pays. Ces missions des services du Fonds s’entretiennent également avec les autorités du pays sur l’évolution de leurs politiques économiques.
Avant cette importante rencontre, la partie ivoirienne, à travers son ministère de l’Economie et des Finances, organise l’atelier de mise en cohérence des agrégats macroéconomiques. L’évènement qui marque la 11e édition a débuté le 15 mai 2021 à Nsahotel, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam. Il prend fin le 19 du même mois.
En ouvrant officiellement les travaux, le 17 mai 2021, le Directeur Général de l’Economie, Dr Sain Oguié, représentant le Ministre de l’Economie et des Finances, a invité les participants à délivrer dans les meilleurs délais les résultats de leurs travaux pour soutenir les échanges avec la mission du FMI, qui devrait servir de cadre de discussions sur la coopération future avec le FMI.
Cet atelier devra réviser les hypothèses d’estimation et de projection du cadre macroéconomique au regard des évolutions conjoncturelles à fin décembre 2020. Il sera également question d’identifier les risques macroéconomiques auxquels est soumise la Côte d’Ivoire, et formuler des recommandations de politiques économiques et des mesures correctrices afin d’anticiper sur ces risques. Durant ces cinq jours, les participants devront affiner les données mises à disposition et améliorer la cohérence entre les quatre comptes macroéconomiques, à savoir le secteur réel, les finances publiques, la balance des paiements et la situation monétaire.
Des cadres de l’administration publique, parapublique ainsi que de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), en charge des estimations et des prévisions macroéconomiques et des questions sectorielles spécifiques, au nombre de 34, prennent part au cadre de réflexion de Grand-Bassam.
Cyprien K.
Avant cette importante rencontre, la partie ivoirienne, à travers son ministère de l’Economie et des Finances, organise l’atelier de mise en cohérence des agrégats macroéconomiques. L’évènement qui marque la 11e édition a débuté le 15 mai 2021 à Nsahotel, dans la ville balnéaire de Grand-Bassam. Il prend fin le 19 du même mois.
En ouvrant officiellement les travaux, le 17 mai 2021, le Directeur Général de l’Economie, Dr Sain Oguié, représentant le Ministre de l’Economie et des Finances, a invité les participants à délivrer dans les meilleurs délais les résultats de leurs travaux pour soutenir les échanges avec la mission du FMI, qui devrait servir de cadre de discussions sur la coopération future avec le FMI.
Cet atelier devra réviser les hypothèses d’estimation et de projection du cadre macroéconomique au regard des évolutions conjoncturelles à fin décembre 2020. Il sera également question d’identifier les risques macroéconomiques auxquels est soumise la Côte d’Ivoire, et formuler des recommandations de politiques économiques et des mesures correctrices afin d’anticiper sur ces risques. Durant ces cinq jours, les participants devront affiner les données mises à disposition et améliorer la cohérence entre les quatre comptes macroéconomiques, à savoir le secteur réel, les finances publiques, la balance des paiements et la situation monétaire.
Des cadres de l’administration publique, parapublique ainsi que de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), en charge des estimations et des prévisions macroéconomiques et des questions sectorielles spécifiques, au nombre de 34, prennent part au cadre de réflexion de Grand-Bassam.
Cyprien K.