Quelque 90 experts issus de sept pays ouest-africains participent du lundi 17 au vendredi 21 mai 2021 à Abidjan, à la 10e édition de la 3ème session d’un programme de formation de maîtres-formateurs pour la promotion de la chaîne de valeur du cajou africain.
Organisée par ComCashew, l’initiative du cajou compétitif, en partenariat avec la coopération allemande GIZ, cette rencontre qui se déroule à l’hôtel ‘La rose blanche’, à Cocody, vise à accroître les connaissances théoriques et les compétences pratiques des experts africains du cajou tout au long de la chaîne de valeur, dans le but de promouvoir la compétitivité du cajou africain.
“Cette semaine, nous étudierons, entre autres, des sujets sur la gestion de récolte et post-récolte, et la mesure de la qualité de la noix de cajou”, a indiqué, à l’ouverture des travaux, la directrice Développement du secteur privé et chef de programme adjoint, Mary Adzanyo. Des ateliers sur la transformation de la noix et de la pomme de cajou, la communication et le leadership sont également au menu de la rencontre.
Réunissant notamment des producteurs et consommateurs de cajou, des banquiers et des consultants ainsi que des représentants de ministères de l’Agriculture et de structures affiliées, ce programme entamé en 2013 a permis, à ce jour, de former près de 750 participants venant de 19 pays.
Sept pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Sierra Leone, Togo et Mali) participent à la présente session qui se focalise également sur les apports nutritionnels du cajou, à travers une exposition de produits issus de la transformation du produit.
Au cours de la dernière décennie, la consommation mondiale de la noix de cajou a augmenté de 7 à 10% par an, avec pour principaux consommateurs, respectivement l’Inde, les Etats-Unis, l’Union européenne/Royaume Uni. La forte demande d’amande de cajou offre à l’Afrique, une énorme opportunité pour la production et la transformation des produits dérivés de la noix et de la pomme de cajou.
L’Afrique a produit 56% de la récolte mondiale en 2020 et a transformé moins de 10%. Selon une étude menée en 2020 par ComCashew, l’on peut ajouter une valeur significative à l’économie africaine grâce à une transformation intérieure accrue des noix de cajou brutes. La production a atteint plus de deux millions de tonnes en 2019 dont environ 81% en Afrique de l’Ouest. L’industrie de la transformation de la noix de cajou vaut aujourd’hui, près de 2,2 milliards US Dollars pour le continent. Cette valeur dépasserait 3,3 milliards USD si la noix de cajou produite en Afrique avait pu être traitée localement, ce qui permettrait de créer 200 000 emplois supplémentaires.
(AIP)
cmas
Organisée par ComCashew, l’initiative du cajou compétitif, en partenariat avec la coopération allemande GIZ, cette rencontre qui se déroule à l’hôtel ‘La rose blanche’, à Cocody, vise à accroître les connaissances théoriques et les compétences pratiques des experts africains du cajou tout au long de la chaîne de valeur, dans le but de promouvoir la compétitivité du cajou africain.
“Cette semaine, nous étudierons, entre autres, des sujets sur la gestion de récolte et post-récolte, et la mesure de la qualité de la noix de cajou”, a indiqué, à l’ouverture des travaux, la directrice Développement du secteur privé et chef de programme adjoint, Mary Adzanyo. Des ateliers sur la transformation de la noix et de la pomme de cajou, la communication et le leadership sont également au menu de la rencontre.
Réunissant notamment des producteurs et consommateurs de cajou, des banquiers et des consultants ainsi que des représentants de ministères de l’Agriculture et de structures affiliées, ce programme entamé en 2013 a permis, à ce jour, de former près de 750 participants venant de 19 pays.
Sept pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Sierra Leone, Togo et Mali) participent à la présente session qui se focalise également sur les apports nutritionnels du cajou, à travers une exposition de produits issus de la transformation du produit.
Au cours de la dernière décennie, la consommation mondiale de la noix de cajou a augmenté de 7 à 10% par an, avec pour principaux consommateurs, respectivement l’Inde, les Etats-Unis, l’Union européenne/Royaume Uni. La forte demande d’amande de cajou offre à l’Afrique, une énorme opportunité pour la production et la transformation des produits dérivés de la noix et de la pomme de cajou.
L’Afrique a produit 56% de la récolte mondiale en 2020 et a transformé moins de 10%. Selon une étude menée en 2020 par ComCashew, l’on peut ajouter une valeur significative à l’économie africaine grâce à une transformation intérieure accrue des noix de cajou brutes. La production a atteint plus de deux millions de tonnes en 2019 dont environ 81% en Afrique de l’Ouest. L’industrie de la transformation de la noix de cajou vaut aujourd’hui, près de 2,2 milliards US Dollars pour le continent. Cette valeur dépasserait 3,3 milliards USD si la noix de cajou produite en Afrique avait pu être traitée localement, ce qui permettrait de créer 200 000 emplois supplémentaires.
(AIP)
cmas