Korhogo – Le président de la Société de gynécologie et d’obstétrique de Côte d’Ivoire (SOGOCI), Pr Serge Boni, a conseillé, mardi 18 mai 2021, aux sages-femmes d’être être "rassurantes, résistantes et réactives", à l’occasion de l’installation d’une section du mouvement à Korhogo.
"Pour les sages-femmes, les premiers conseils que je donne toujours, ce sont les 3R, c’est-à-dire que la sage-femme doit être rassurante, résistante, et réactive, face aux défis concernant la santé de la mère et de l’enfant"», a déclaré Pr Boni.
Selon le professeur, être rassurante à travers un accueil et un accompagnement chaleureux, voire empathique de l’accouchement met la parturiente en confiance et l’aide à mieux gérer leur stress.
La résistante appelle la sage-femme à s’armer de courage, à faire fi de sa propre fatigue physique, de son stress et des conditions difficiles de travail pour ne se consacrer qu’à l’accouchement qu’elle doit prendre en charge, poursuit le Prof Boni.
Enfin, être réactive l’amène à être réellement présente à tout moment avec la parturiente pour détecter la petite complication qui pourrait survenir et qui va la guider dans sa décision soit de mettre en œuvre un traitement, soit d’évacuer rapidement cette dernière vers le centre de santé approprié.
En somme, face à chaque parturiente, le président de la SOGOCI conseille aux sages-femmes de se poser inlassablement la question suivante : « qu’aurais-je fait si c’était mère, ou qu’aurais-je fait si c’était ma sœur ? » Elles trouveraient alors au fond d’elles-mêmes l’attitude la plus adéquate à adopter pour sortir celle-ci de la situation la plus difficile.
Trois sages-femmes en fonction au centre hospitalier régional d'Adzopé ont été suspendues courant mai suite au décès d'une parturiente.
kaem/ask
"Pour les sages-femmes, les premiers conseils que je donne toujours, ce sont les 3R, c’est-à-dire que la sage-femme doit être rassurante, résistante, et réactive, face aux défis concernant la santé de la mère et de l’enfant"», a déclaré Pr Boni.
Selon le professeur, être rassurante à travers un accueil et un accompagnement chaleureux, voire empathique de l’accouchement met la parturiente en confiance et l’aide à mieux gérer leur stress.
La résistante appelle la sage-femme à s’armer de courage, à faire fi de sa propre fatigue physique, de son stress et des conditions difficiles de travail pour ne se consacrer qu’à l’accouchement qu’elle doit prendre en charge, poursuit le Prof Boni.
Enfin, être réactive l’amène à être réellement présente à tout moment avec la parturiente pour détecter la petite complication qui pourrait survenir et qui va la guider dans sa décision soit de mettre en œuvre un traitement, soit d’évacuer rapidement cette dernière vers le centre de santé approprié.
En somme, face à chaque parturiente, le président de la SOGOCI conseille aux sages-femmes de se poser inlassablement la question suivante : « qu’aurais-je fait si c’était mère, ou qu’aurais-je fait si c’était ma sœur ? » Elles trouveraient alors au fond d’elles-mêmes l’attitude la plus adéquate à adopter pour sortir celle-ci de la situation la plus difficile.
Trois sages-femmes en fonction au centre hospitalier régional d'Adzopé ont été suspendues courant mai suite au décès d'une parturiente.
kaem/ask