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Société Publié le lundi 24 mai 2021 | AIP

Le ministre Adama Koné partage son expertise sur la croissance économique, la réduction de la pauvreté et le bien-être social

© AIP Par PR
Energies renouvelables : signature de l`accord tarifaire relatif au Projet BIOVEA
Abidjan le 30 novembre 2017. Mme Anne Ouloto, ministre de la salubrité, de l`environnement et du développement durable, M. Thierry Tanoh, ministre du pétrole, de l`énergie et du développement des énergies renouvelable, M. Adama Koné (photo), ministre de l`économie et des finance, Mme Marianne Laigneau, directrice exécutive groupe chargé de l`international, M. Cissé Sabati, directeur général de l`énergie et M. David Billon, directeur général Biokala ont signé ce jeudi l`accord tarifaire relatif au Projet BIOVEA, initié par l`entreprise Biokala (filiale du Groupe SiFCA) qui s`inscrit dans la volonté du Gouvernement d`accroitre la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique, à travers la valorisation de la filière biomasse.
Abidjan- Devant les auditeurs de la promotion 2021 du Programme de management public dit Public-AMP du MDE Business School d’Abidjan, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné, a partagé son expertise sur la croissance économique, la réduction de la pauvreté et le bien-être social.
Lors d'une conférence qu’il a prononcée au siège de cette institution éducative au complexe Golf Club de la Riviera, sur le thème « Croissance économique, réduction de la pauvreté et bien-être social », Adama Koné a surtout donné un aperçu de ce à quoi a servi la forte croissance enregistrée entre 2012 et 2019, rapporte une note d'information transmise à l'AIP, lundi 24 mai 2021.
Actuellement Administrateur à la Banque africaine de développement pour la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Guinée équatoriale, ce grand économiste ivoirien a en effet captivé l’attention de son auditoire constitué essentiellement de hauts cadres de l’Administration et de chefs d’entreprise, par sa maîtrise du sujet et sa démarche fort pédagogique.
« Mal nommer les choses, disait Albert Camus, c’est ajouter au malheur du monde », a rappelé le conférencier qui a ouvert la session en définissant les termes de croissance économique, de pauvreté et de bien-être social qui ne font pas toujours l’objet d’une exacte compréhension.
L'ancien argentier ivoirien a rappelé le cadre des politiques publiques adoptées par le gouvernement depuis 2012 pour maintenir une croissance économique robuste qui permette de réduire la pauvreté et d’améliorer le bien-être des populations. Il a passé en revue les instruments majeurs comme le Programme présidentiel d’urgence (PPU), le Programme d’investissements publics (PIP) et les Plans nationaux de développement (PND) 2012-2015 et 2016-2020 qui ont donné des résultats probants.
Sur l’ensemble de la période de 2012 à 2019, la Côte d’Ivoire a enregistré un taux de croissance de 8,3% en moyenne annuelle, a rappelé le conférencier. Le taux de pauvreté est passé de 51% en 2011 à environ 37% en 2018 ; selon les estimations faites avant le début de la pandémie de covid-19 en Côte d’Ivoire, il était attendu à environ 35% à fin 2020. En l’espace d’une décennie, la pauvreté a été réduite de 16 points.
Selon M. Koné, le gouvernement a tiré les enseignements de la décennie passée, pour élaborer une nouvelle feuille de route visant une « Côte d’Ivoire solidaire », nouveau projet de société du Président Alassane Ouattara pour les dix prochaines années. L’objectif est de doubler le PIB par habitant en Côte d’Ivoire d’ici à 2030, ce qui rapprochera le pays de la catégorie des pays à revenus intermédiaires de la tranche supérieure.

Les nouvelles interventions de l’Etat se situent dans cette Vision « Côte d’Ivoire 2030 » qui se déploie à travers un nouveau cadre de référence, à savoir le PND 2021-2025 en cours de finalisation.
Fin avril 2021, le gouvernement ivoirien, à l’issue d’un séminaire de trois jours, a arrêté un Plan d’actions prioritaires (PAP) avec l’ambition de « créer huit millions d’emplois d’ici à 2030 », presque trois fois plus que sur la décennie précédente. Le gouvernement veut en outre, à travers ce PAP, « réduire le taux de pauvreté de moitié en 2030 ; de 39% à moins de 20% de la population » et « rehausser l’espérance de vie de 10 ans, de 57 à 67 ans ».
Adama Koné a conclu en appelant les managers de la chose publique à faire preuve d’exemplarité dans leur gestion car les résultats à venir dépendront, en grande partie de la bonne gouvernance dont ils feront preuve à leurs différents niveaux de responsabilité.

cmas
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