En remplacement de Kandia Camara, le Pr Marietou Koné a été nommée ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation le 06 avril 2021. Dès sa prise de fonction, elle a déjà affiché sa volonté de gagner tous les défis. « Je m'engage à consolider les acquis et à apporter les améliorations nécessaires à l'effet de rendre notre système éducatif toujours plus performant. J'envisage d’organiser immédiatement des rencontres avec des entités qui peuvent contribuer, par leurs idées, expériences et compétences, à m'aider à relever la mission qui m'est confiée », a-t-elle affirmé. Ce n’est un secret pour personne, le système éducatif ivoirien souffre depuis des années de divers maux. Dans un tel contexte, un remède approprié, curatif et préventif s’impose aux acteurs du secteur. C’est dans cet élan que Pr Mariétou Koné, la 17eme ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation de Côte d’Ivoire a annoncé la tenue "des Etats généraux de l’Education nationale". A cette occasion, tous les acteurs du système pourront s’exprimer pour tenter de trouver des solutions pérennes.
Avant Mariétou Koné, les ministres qui l’ont précédée, avaient, eux aussi, essayé d’apporter des réponses à la débâcle de l’école ivoirienne. Les refondateurs avaient tenté des réformes, Le Rhdp avec la ministre Kandia Camara, depuis 2011, a initié plusieurs séminaires sans rien obtenir. Aujourd’hui, les Etats généraux seraient-ils la panacée ? C’est la grande question à laquelle la ministre Mariétou Koné est attendue. Mais avant cet événement, en 1993, il y a eu les Concertations nationales sur l’Ecole puis les Etats généraux de l’Education en 1995. Le vrai problème, il faut une véritable politique de mise en pratique des résolutions.
Comme l’a dit le syndicaliste Zadi Gnagna Théodore, il n’existe malheureusement pas de suivi après les travaux de réflexion. « Tous ces maux auraient pu amener les autorités à consulter la société globale à travers des Etats généraux, mais elles ont toujours estimé que les résultats des rencontres précédentes sont restées dans les tiroirs et que ces rencontres sont souvent des foires où toutes sortes de propositions irréalistes et démagogiques sont faites. Même si ces arguments peuvent trouver un écho auprès de ceux qui répugnent la critique, force est de noter qu'une concertation bien structurée et bien conduite peut aboutir à des solutions innovantes voire révolutionnaires. C'est pourquoi nous saluons l'idée de l'organisation des États généraux de l'école émise par la nouvelle ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation. Car se réunir pour échanger est une chose et mettre en œuvre les résultats est une autre chose et dépend en grande partie d'une volonté politique du gouvernement », a dit Zadi Gnagna Théodore.
Quant au Dr. André Déazon, spécialiste en science de l’Education, il a proposé sa thérapie pour guérir l’école ivoirienne lors d’une conférence de presse à l’Ufr de pharmacie à l’Université Felix Houphouët-Boigny. « Les Etats généraux seulement ne suffisent pas car, il faut un travail scientifique de longue haleine. Il faut une structure scientifique pour entreprendre cette refonte en profondeur de tout notre système éducatif. Je propose donc la création d’un Conseil National de l’Education et Formation (Cnef) avec les experts en la matière pour faire le travail scientifique nécessaire pour que, une fois pour toutes, nous ayons un système éducatif digne de notre pays pour le développement de la Côte d’Ivoire », a souhaité Dr André Déazon en réponse aux Etas généraux de l’Education. Selon nos sources, ces Etats généraux de l’Education nationale de Côte d’Ivoire débuteraient en juin prochain.
FOUMSEKE COULIBALY
Avant Mariétou Koné, les ministres qui l’ont précédée, avaient, eux aussi, essayé d’apporter des réponses à la débâcle de l’école ivoirienne. Les refondateurs avaient tenté des réformes, Le Rhdp avec la ministre Kandia Camara, depuis 2011, a initié plusieurs séminaires sans rien obtenir. Aujourd’hui, les Etats généraux seraient-ils la panacée ? C’est la grande question à laquelle la ministre Mariétou Koné est attendue. Mais avant cet événement, en 1993, il y a eu les Concertations nationales sur l’Ecole puis les Etats généraux de l’Education en 1995. Le vrai problème, il faut une véritable politique de mise en pratique des résolutions.
Comme l’a dit le syndicaliste Zadi Gnagna Théodore, il n’existe malheureusement pas de suivi après les travaux de réflexion. « Tous ces maux auraient pu amener les autorités à consulter la société globale à travers des Etats généraux, mais elles ont toujours estimé que les résultats des rencontres précédentes sont restées dans les tiroirs et que ces rencontres sont souvent des foires où toutes sortes de propositions irréalistes et démagogiques sont faites. Même si ces arguments peuvent trouver un écho auprès de ceux qui répugnent la critique, force est de noter qu'une concertation bien structurée et bien conduite peut aboutir à des solutions innovantes voire révolutionnaires. C'est pourquoi nous saluons l'idée de l'organisation des États généraux de l'école émise par la nouvelle ministre de l'Éducation nationale et de l'Alphabétisation. Car se réunir pour échanger est une chose et mettre en œuvre les résultats est une autre chose et dépend en grande partie d'une volonté politique du gouvernement », a dit Zadi Gnagna Théodore.
Quant au Dr. André Déazon, spécialiste en science de l’Education, il a proposé sa thérapie pour guérir l’école ivoirienne lors d’une conférence de presse à l’Ufr de pharmacie à l’Université Felix Houphouët-Boigny. « Les Etats généraux seulement ne suffisent pas car, il faut un travail scientifique de longue haleine. Il faut une structure scientifique pour entreprendre cette refonte en profondeur de tout notre système éducatif. Je propose donc la création d’un Conseil National de l’Education et Formation (Cnef) avec les experts en la matière pour faire le travail scientifique nécessaire pour que, une fois pour toutes, nous ayons un système éducatif digne de notre pays pour le développement de la Côte d’Ivoire », a souhaité Dr André Déazon en réponse aux Etas généraux de l’Education. Selon nos sources, ces Etats généraux de l’Education nationale de Côte d’Ivoire débuteraient en juin prochain.
FOUMSEKE COULIBALY