Abidjan - Un atelier d’information, de sensibilisation et de réflexion sur la stratégie d’une lutte plus corsée contre les infractions au code de l’électricité avec toutes les entités du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie se tient depuis mercredi 26 mai 2021 en Grand-Bassam.
Cette rencontre, à l’initiative de la direction générale de l’énergie, réunit tous les directeurs régionaux et départementaux du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie en vue de contribuer de manière efficace à la lutte contre les infractions au code de l’électricité sur toute l’étendue du territoire.
Situant l’enjeu de la rencontre qui prendra fin jeudi 27 mai 2021, le Directeur du suivi et de la réglementation de l’Energie, Koné Moussa a précisé qu’il s’agira d’informer au cours des deux jours de travaux, les participants sur le cadre institutionnel du secteur de l’électricité, les dispositions du code de l’électricité notamment celles relatives à la répression des infractions et d’identifier les bases d’une stratégie commune de lutte contre le fléau.
Ouvrant les travaux, le Directeur général de l’Energie, Cissé Sabati, a rappelé que la vision du gouvernement est de faire de la Côte d’Ivoire le premier marché énergétique de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2030.
Ainsi, l’un des défis majeurs à relever pour atteindre cet objectif, selon lui, est de lutter résolument contre les pertes non techniques (fraudes) qui causent un important préjudice financier au secteur de l’électricité de plus de 40 milliards de francs CFA en 2019, saluant les acquis déjà obtenus dans cette initiative.
«Des défis restent encore à observer d’où cette synergie d’action. La mise en œuvre des résolutions de cet atelier que je sais très pertinente contribuera inéluctablement à améliorer la viabilité financière du secteur de l’énergie», a-t-il souhaité.
En vue de juguler la fraude sur l’électricité, la loi n° 2014-132 du 24 mars 2014 portant code de l’électricité, en ses articles 63 et 64, a instauré un dispositif répressif dont la constatation des infractions se fait par les agents dûment assermentés du ministère de l’Energie, des officiers et agents de police judiciaire et des agents dûment assermentés du concessionnaire.
De même, l’article 19 du décret 2015-185 du 24 mars 2015 portant organisation du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie confère à la direction générale de l’Energie notamment la mission de veiller à la lutte contre la fraude dans le secteur de l’électricité et de suivre les programmes de lutte contre les fraudes mis en place par tout concessionnaire en collaboration avec les structures spécialisées.
bsp/tm
Cette rencontre, à l’initiative de la direction générale de l’énergie, réunit tous les directeurs régionaux et départementaux du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie en vue de contribuer de manière efficace à la lutte contre les infractions au code de l’électricité sur toute l’étendue du territoire.
Situant l’enjeu de la rencontre qui prendra fin jeudi 27 mai 2021, le Directeur du suivi et de la réglementation de l’Energie, Koné Moussa a précisé qu’il s’agira d’informer au cours des deux jours de travaux, les participants sur le cadre institutionnel du secteur de l’électricité, les dispositions du code de l’électricité notamment celles relatives à la répression des infractions et d’identifier les bases d’une stratégie commune de lutte contre le fléau.
Ouvrant les travaux, le Directeur général de l’Energie, Cissé Sabati, a rappelé que la vision du gouvernement est de faire de la Côte d’Ivoire le premier marché énergétique de l’Afrique de l’Ouest à l’horizon 2030.
Ainsi, l’un des défis majeurs à relever pour atteindre cet objectif, selon lui, est de lutter résolument contre les pertes non techniques (fraudes) qui causent un important préjudice financier au secteur de l’électricité de plus de 40 milliards de francs CFA en 2019, saluant les acquis déjà obtenus dans cette initiative.
«Des défis restent encore à observer d’où cette synergie d’action. La mise en œuvre des résolutions de cet atelier que je sais très pertinente contribuera inéluctablement à améliorer la viabilité financière du secteur de l’énergie», a-t-il souhaité.
En vue de juguler la fraude sur l’électricité, la loi n° 2014-132 du 24 mars 2014 portant code de l’électricité, en ses articles 63 et 64, a instauré un dispositif répressif dont la constatation des infractions se fait par les agents dûment assermentés du ministère de l’Energie, des officiers et agents de police judiciaire et des agents dûment assermentés du concessionnaire.
De même, l’article 19 du décret 2015-185 du 24 mars 2015 portant organisation du ministère des Mines, du Pétrole et de l’Energie confère à la direction générale de l’Energie notamment la mission de veiller à la lutte contre la fraude dans le secteur de l’électricité et de suivre les programmes de lutte contre les fraudes mis en place par tout concessionnaire en collaboration avec les structures spécialisées.
bsp/tm