Le ministre ivoirien de l'Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage, Koffi N'Guessan, a annoncé samedi à Abidjan, "L'école de la seconde chance" en Côte d'Ivoire, un concept visant à créer des entrepreneurs.
Il s'agit de former à des métiers un stock de jeunes diplômés, ayant entre autres la licence, la maîtrise, même des doctorats ou le BTS et qui "malheureusement n'ont pas été formés au métier", a dit M. Koffi Nguessan.
Il s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de l’édition 2021 de la conférence africaine de la société d’économétrie à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan.
Selon le ministre ivoirien de l'Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage, ce concept vise à "mettre en place un dispositif pour les former au métier et à l'entrepreneuriat".
Le concept de « L'école de la seconde chance» va "prendre quelqu'un qui a une maîtrise d'histoire, de géographie et d'économie et qui a la passion pour la plomberie, le former comme entrepreneur plombier, entrepreneur électricien, de sorte qu' avec son entreprise, il puisse avoir des marchés et recruter des jeunes qui ont le CAP", a développé M. Koffi N'Guessan.
Pour le ministre, "il faut utiliser ces jeunes qui sont impatients et qui recherchent des instruments de travail parce qu'ils n'ont pas été formés au métier. (Alors) L'école pour la deuxième chance va leur donner cette chance d'être formés au métier".
Avec ce savoir-faire et "l'accompagnement de la société, du ministère ou du gouvernement et avec des partenaires financiers", ils seront installés dans l'optique de "faire une place d'entrepreneurs pour notre pays et pour le continent africain", a-t-il souligné.
Concernant le délai envisageable pour la mise en oeuvre, le ministre a laissé entendre que "tout dépend de la spécialité que l'intéressé ou le concerné cherche à avoir", avant d'ajouter "il est possible qu'on forme (par exemple) entre trois et six mois un excellent boulanger avec des partenaires".
Toutefois, "tout dépend de la spécialisation que l'individu recherche", a-t-il dit. Car, il s'agit de donner une seconde chance à des jeunes qui ont eu des diplômes et qui ne peuvent pas avoir du travail facilement. Mais, l'avantage est que leur niveau d'étude leur permettra d'apprendre plus facilement et très rapidement.
M. Koffi Nguessan a aussi évoqué l'institution d'une "académie des talents", parce que ceux qui viennent à l'enseignement technique et à la formation professionnelle, ce sont des personnes qui n'ont pas réussi à l'enseignement général et le ministère veut inverser la tendance.
Le projet va concerner "des jeunes qui sont doués à l'innovation technologique", et ce concept va leur offrir l'opportunité de "réaliser leur rêve en venant travailler tout en poursuivant leur formation", a-t-il relevé.
"L'académie va les recenser, leur donner la chance pour pouvoir réaliser leur rêve tout en poursuivant leur formation et donner la chance à un stock de jeunes" dans l'esprit de "recréer une nouvelle race d'entrepreneurs dans notre pays", a-t-il poursuivi.
Cela sera construit en grande synergie avec le secteur privé, qui a des experts dans différentes branches, a-t-il renseigné au sujet du projet qui devrait former ces jeunes dans des secteurs porteurs d'emplois et à fort potentiel de développement du pays.
AP/ls/APA
Il s'agit de former à des métiers un stock de jeunes diplômés, ayant entre autres la licence, la maîtrise, même des doctorats ou le BTS et qui "malheureusement n'ont pas été formés au métier", a dit M. Koffi Nguessan.
Il s’exprimait lors de la cérémonie de clôture de l’édition 2021 de la conférence africaine de la société d’économétrie à l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée (ENSEA) d’Abidjan.
Selon le ministre ivoirien de l'Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage, ce concept vise à "mettre en place un dispositif pour les former au métier et à l'entrepreneuriat".
Le concept de « L'école de la seconde chance» va "prendre quelqu'un qui a une maîtrise d'histoire, de géographie et d'économie et qui a la passion pour la plomberie, le former comme entrepreneur plombier, entrepreneur électricien, de sorte qu' avec son entreprise, il puisse avoir des marchés et recruter des jeunes qui ont le CAP", a développé M. Koffi N'Guessan.
Pour le ministre, "il faut utiliser ces jeunes qui sont impatients et qui recherchent des instruments de travail parce qu'ils n'ont pas été formés au métier. (Alors) L'école pour la deuxième chance va leur donner cette chance d'être formés au métier".
Avec ce savoir-faire et "l'accompagnement de la société, du ministère ou du gouvernement et avec des partenaires financiers", ils seront installés dans l'optique de "faire une place d'entrepreneurs pour notre pays et pour le continent africain", a-t-il souligné.
Concernant le délai envisageable pour la mise en oeuvre, le ministre a laissé entendre que "tout dépend de la spécialité que l'intéressé ou le concerné cherche à avoir", avant d'ajouter "il est possible qu'on forme (par exemple) entre trois et six mois un excellent boulanger avec des partenaires".
Toutefois, "tout dépend de la spécialisation que l'individu recherche", a-t-il dit. Car, il s'agit de donner une seconde chance à des jeunes qui ont eu des diplômes et qui ne peuvent pas avoir du travail facilement. Mais, l'avantage est que leur niveau d'étude leur permettra d'apprendre plus facilement et très rapidement.
M. Koffi Nguessan a aussi évoqué l'institution d'une "académie des talents", parce que ceux qui viennent à l'enseignement technique et à la formation professionnelle, ce sont des personnes qui n'ont pas réussi à l'enseignement général et le ministère veut inverser la tendance.
Le projet va concerner "des jeunes qui sont doués à l'innovation technologique", et ce concept va leur offrir l'opportunité de "réaliser leur rêve en venant travailler tout en poursuivant leur formation", a-t-il relevé.
"L'académie va les recenser, leur donner la chance pour pouvoir réaliser leur rêve tout en poursuivant leur formation et donner la chance à un stock de jeunes" dans l'esprit de "recréer une nouvelle race d'entrepreneurs dans notre pays", a-t-il poursuivi.
Cela sera construit en grande synergie avec le secteur privé, qui a des experts dans différentes branches, a-t-il renseigné au sujet du projet qui devrait former ces jeunes dans des secteurs porteurs d'emplois et à fort potentiel de développement du pays.
AP/ls/APA