Le Ministre de l’Economie Numérique et des Télécommunications de Côte d’Ivoire, Roger Adom a procédé à l’ouverture de la première édition de Cyber Africa Forum, l’événement de référence en matière de cybersécurité en Afrique subsaharienne, ce lundi 7 juin 2021 à Abidjan autour du thème « le risque cyber au cœur des enjeux de l’Afrique ».
Le développement de l’économie numérique, les technologies de l’information et de la communication sont désormais au cœur du modèle économique de multiples secteurs et deviennent également incontournables dans nos vies privées. Parallèlement, les questions relatives à la Cyber sécurité, la Cyberdéfense et à la cybercriminalité représentent de plus en plus de défis majeurs pour nos entreprises, nos organisations et nos États.
’’Il apparaît donc indispensable et crucial d’identifier et comprendre les risques auxquels nous sommes confrontés au sein de nos États dont les enjeux en termes de développement ne sont plus à présenter.’’ a déclaré Roger Adom. Selon lui, dans un monde de plus en plus connecté et interconnecté, les États africains, la sous-région et la Côte d’Ivoire en particulier ne sont pas immunisés contre ces risques numériques. ’’Sur les 10 dernières années, la Côte d’Ivoire a enregistré des pertes d’environ 20 milliards de Francs CFA. ’’ a-t-il révélé. À en croire le ministre chargé de l’économie numérique, au regard des risques d’attaques, le pays a pris des dispositions au niveau international, dont la ratification de la Convention de Budapest sur la cybercriminalité du Conseil de l’Europe (Mars 2019). Au niveau Régional, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel adopté par la 23e session ordinaire de la conférence de l’union à Malabo le 24 juin 2014 en cours de signature et au niveau national la Côte d’Ivoire s’est dotée en premier lieu d’un cadre juridique applicable à la cybersécurité à travers un arsenal de textes adoptés tant aux niveaux international et régional que national.
Ce forum sur les enjeux de la cybercriminalité qui s’est ouvert en ligne et en présentiel, s’est donné pour mission de réunir les acteurs (publics et privés) qui font les économies africaines autour des enjeux de la cybersécurité. C’est pourquoi le ministre Roger Adom a appelé les Institutions régionales, États membres, entreprises, et citoyens, à tout mettre en œuvre, chacun à son niveau, ’’les mesures nécessaires permettant de renforcer notre résilience aux attaques cyber et notre lutte contre la cybercriminalité.’’a-t-il soutenu.
Dr Zouli Bonkoungou, Commissaire des Télécommunications et des Technologies de l’Information de la CEDEAO, intervenant au nom de Jean-Claude Brou, a indiqué que plusieurs rapports, la cybercriminalité coûte chaque année à l’économie mondiale plus de 500 milliards de dollars et le préjudice financier pour l’Afrique était de 3,5 milliards de dollars US en 2017. ’’Aucun Etat membre de la CEDEAO n’échappe au phénomène de cybercriminalité et à son impact négatif tant sur le plan politique, que financier et social. C’est dans ce cadre que la CEDEAO a lancé son agenda de cybersécurité pour une approche holistique et coordonnée avec ses États Membres afin d’améliorer la cybersécurité et lutter efficacement contre la cybercriminalité’’ a-t-il dit. Selon lui, le « Cyber Africa Forum » est non seulement une opportunité d’échange d’expériences entre les par-ties prenantes, mais il permettra également à la Commission de la CEDEAO de promouvoir ses activités relatives à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité, notamment le projet « Criminalité organisée: Réponse de l’Afrique de l’Ouest à la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité » (OCWAR-C), en cours de mise en oeuvre.
Bien avant, Franck Kié, commissaire général de cet événement. a expliqué que l’objectif du Cyber Africa Forum, qui durera toute une journée, est d’aboutir à des avancées concrètes tant en matière de régulation qu’en matière de stratégie des organisations. Pour lui, le Cyber Africa Forum constitue une avancée réelle dans la prise en compte des enjeux de sécurité informatique en Afrique. ’’L’événement a pour mission d’ouvrir la voie vers des évolutions tant en matière de régulation qu’en matière de process et de stratégies, au sein des organisations publiques comme privées’’, a confié Franck Kié.
Cyprien K.
Le développement de l’économie numérique, les technologies de l’information et de la communication sont désormais au cœur du modèle économique de multiples secteurs et deviennent également incontournables dans nos vies privées. Parallèlement, les questions relatives à la Cyber sécurité, la Cyberdéfense et à la cybercriminalité représentent de plus en plus de défis majeurs pour nos entreprises, nos organisations et nos États.
’’Il apparaît donc indispensable et crucial d’identifier et comprendre les risques auxquels nous sommes confrontés au sein de nos États dont les enjeux en termes de développement ne sont plus à présenter.’’ a déclaré Roger Adom. Selon lui, dans un monde de plus en plus connecté et interconnecté, les États africains, la sous-région et la Côte d’Ivoire en particulier ne sont pas immunisés contre ces risques numériques. ’’Sur les 10 dernières années, la Côte d’Ivoire a enregistré des pertes d’environ 20 milliards de Francs CFA. ’’ a-t-il révélé. À en croire le ministre chargé de l’économie numérique, au regard des risques d’attaques, le pays a pris des dispositions au niveau international, dont la ratification de la Convention de Budapest sur la cybercriminalité du Conseil de l’Europe (Mars 2019). Au niveau Régional, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel adopté par la 23e session ordinaire de la conférence de l’union à Malabo le 24 juin 2014 en cours de signature et au niveau national la Côte d’Ivoire s’est dotée en premier lieu d’un cadre juridique applicable à la cybersécurité à travers un arsenal de textes adoptés tant aux niveaux international et régional que national.
Ce forum sur les enjeux de la cybercriminalité qui s’est ouvert en ligne et en présentiel, s’est donné pour mission de réunir les acteurs (publics et privés) qui font les économies africaines autour des enjeux de la cybersécurité. C’est pourquoi le ministre Roger Adom a appelé les Institutions régionales, États membres, entreprises, et citoyens, à tout mettre en œuvre, chacun à son niveau, ’’les mesures nécessaires permettant de renforcer notre résilience aux attaques cyber et notre lutte contre la cybercriminalité.’’a-t-il soutenu.
Dr Zouli Bonkoungou, Commissaire des Télécommunications et des Technologies de l’Information de la CEDEAO, intervenant au nom de Jean-Claude Brou, a indiqué que plusieurs rapports, la cybercriminalité coûte chaque année à l’économie mondiale plus de 500 milliards de dollars et le préjudice financier pour l’Afrique était de 3,5 milliards de dollars US en 2017. ’’Aucun Etat membre de la CEDEAO n’échappe au phénomène de cybercriminalité et à son impact négatif tant sur le plan politique, que financier et social. C’est dans ce cadre que la CEDEAO a lancé son agenda de cybersécurité pour une approche holistique et coordonnée avec ses États Membres afin d’améliorer la cybersécurité et lutter efficacement contre la cybercriminalité’’ a-t-il dit. Selon lui, le « Cyber Africa Forum » est non seulement une opportunité d’échange d’expériences entre les par-ties prenantes, mais il permettra également à la Commission de la CEDEAO de promouvoir ses activités relatives à la cybersécurité et à la lutte contre la cybercriminalité, notamment le projet « Criminalité organisée: Réponse de l’Afrique de l’Ouest à la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité » (OCWAR-C), en cours de mise en oeuvre.
Bien avant, Franck Kié, commissaire général de cet événement. a expliqué que l’objectif du Cyber Africa Forum, qui durera toute une journée, est d’aboutir à des avancées concrètes tant en matière de régulation qu’en matière de stratégie des organisations. Pour lui, le Cyber Africa Forum constitue une avancée réelle dans la prise en compte des enjeux de sécurité informatique en Afrique. ’’L’événement a pour mission d’ouvrir la voie vers des évolutions tant en matière de régulation qu’en matière de process et de stratégies, au sein des organisations publiques comme privées’’, a confié Franck Kié.
Cyprien K.