La Côte d’Ivoire, premier producteur africain de caoutchouc, qui capte 0,5% des 350 milliards de dollars de chiffres d’Affaires au niveau mondial dans la filière, vise 100% de sa transformation primaire en 2025.
"La Côte d’Ivoire veut doubler sa production de caoutchouc d’ici à 2025 et porter son taux de transformation primaire à 100%, tout en amplifiant radicalement celui de la transformation secondaire", a déclaré son Premier ministre, Patrick Achi, lors du 1er Sommet mondial virtuel sur le caoutchouc, abrité par Abidjan.
Le pays, dira-t-il, ne veut pas "rester dans cet éternel statut de producteur de base", qui comprend la plus grande part de pénibilité, mais voudrait accélérer la transformation pour créer davantage de valeurs ajoutées.
"Il nous faut agir sur deux fronts, d’une part, transformer la production locale pour conserver la valeur ajoutée, et d’autre part, améliorer l’intégration des produits dans les circuits internationaux" de façon durable, a-t-t-il ajouté.
Il a relevé que la Côte d’Ivoire, premier producteur d’Afrique avec 950.000 tonnes en 2020, soit 80% de la production du continent, et quatrième mondial, affiche "une progression de trois places en trois ans, mais aussi de la force de son ambition nationale".
Le Premier ministre ivoirien a fait observer que sur "un chiffre d’Affaires annuel de 350 milliards de dollars au niveau mondial dont la Côte d’Ivoire ne capte que 0,5%, alors qu’elle assure 7,5% de la production mondiale, c’est-à-dire un ratio de 1 à 15".
Au regard de l’économie du caoutchouc, il a soutenu que plus de 80% des flux financiers de la filière ne se trouvent pas dans la production, mais dans la transformation, c’est pourquoi la Côte d’Ivoire veut s’affirmer sur ce segment.
"Après des difficultés rencontrées ces trois dernières années, la filière hévéa doit rapidement retrouver son équilibre", a dit le ministre d’Etat, en charge de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi.
"L’Etat vise la transformation de toute la production nationale grâce aux mesures d’accompagnement et la forte implication des acteurs de la première transformation locale", a-t-il souligné.
De ce fait, le gouvernement ivoirien s’est donné pour objectif de "soutenir l’usinage du caoutchouc naturel de 400.000 tonnes supplémentaires et d’améliorer d’ici à 2025 le revenu des producteurs", a-t-il poursuivi.
La filière hévéa en Côte d’Ivoire compte 150.000 producteurs, 40.000 saigneures et fait vivre 1,2 million de personnes.
AP/ls/APA
"La Côte d’Ivoire veut doubler sa production de caoutchouc d’ici à 2025 et porter son taux de transformation primaire à 100%, tout en amplifiant radicalement celui de la transformation secondaire", a déclaré son Premier ministre, Patrick Achi, lors du 1er Sommet mondial virtuel sur le caoutchouc, abrité par Abidjan.
Le pays, dira-t-il, ne veut pas "rester dans cet éternel statut de producteur de base", qui comprend la plus grande part de pénibilité, mais voudrait accélérer la transformation pour créer davantage de valeurs ajoutées.
"Il nous faut agir sur deux fronts, d’une part, transformer la production locale pour conserver la valeur ajoutée, et d’autre part, améliorer l’intégration des produits dans les circuits internationaux" de façon durable, a-t-t-il ajouté.
Il a relevé que la Côte d’Ivoire, premier producteur d’Afrique avec 950.000 tonnes en 2020, soit 80% de la production du continent, et quatrième mondial, affiche "une progression de trois places en trois ans, mais aussi de la force de son ambition nationale".
Le Premier ministre ivoirien a fait observer que sur "un chiffre d’Affaires annuel de 350 milliards de dollars au niveau mondial dont la Côte d’Ivoire ne capte que 0,5%, alors qu’elle assure 7,5% de la production mondiale, c’est-à-dire un ratio de 1 à 15".
Au regard de l’économie du caoutchouc, il a soutenu que plus de 80% des flux financiers de la filière ne se trouvent pas dans la production, mais dans la transformation, c’est pourquoi la Côte d’Ivoire veut s’affirmer sur ce segment.
"Après des difficultés rencontrées ces trois dernières années, la filière hévéa doit rapidement retrouver son équilibre", a dit le ministre d’Etat, en charge de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi.
"L’Etat vise la transformation de toute la production nationale grâce aux mesures d’accompagnement et la forte implication des acteurs de la première transformation locale", a-t-il souligné.
De ce fait, le gouvernement ivoirien s’est donné pour objectif de "soutenir l’usinage du caoutchouc naturel de 400.000 tonnes supplémentaires et d’améliorer d’ici à 2025 le revenu des producteurs", a-t-il poursuivi.
La filière hévéa en Côte d’Ivoire compte 150.000 producteurs, 40.000 saigneures et fait vivre 1,2 million de personnes.
AP/ls/APA
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