Après un premier Compact d’un montant de 524,7 millions de dollars US obtenu le 16 décembre 2015, les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de bonne gouvernance viennent d’être à nouveau reconnus et récompensés par les Etats –Unis à travers la signature d’un mémorandum d’entente entre le Millenium Challenge Corporation, le gouvernement ivoirien et celui du Burkina Faso . Ce mémorandum qui porte sur la mise en place d’ « un cadre de collaboration au développement et à l’évaluation du projet d’interconnexion énergétique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire » été signé hier jeudi 10 juin au 19è étage de l’immeuble SCIAM par le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, en présence de la Directrice Pays du MCC pour la Côte d’Ivoire, Laura Rudert.
Dans son allocution le Ministre de l’Economie et des Finances a indiqué que « L’évènement qui nous rassemble ce jour revêt une grande importance, en raison de sa résonnance intégrationniste. En effet, lors de sa session de décembre 2020, le Conseil d’administration du MCC a retenu la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso au nombre des pays éligibles à des programmes Compacts régionaux simultanés, à l’instar de deux autres pays d’Afrique de l’Ouest. C’est pour fixer le cadre de collaboration pour le développement de ce programme que ce mémorandum est rédigé. Il vise à mettre en place un cadre de collaboration au développement et à l’évaluation du projet d’interconnexion énergétique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire », a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances.
Ce projet, a-t-il poursuivi, devrait inclure une ligne de transport reliant Ferkessédougou dans le nord de la Côte d’Ivoire à Bobo-Dioulasso dans le sud du Burkina Faso. Cette ligne devra se prolonger jusqu’à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.
Le ministre Adama Coulibaly a, également, fait savoir qu’à cela, s’ajoutent des réformes politiques et institutionnelles introduites au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, ainsi que certaines infrastructures et activités associées.
« La Côte d’Ivoire perçoit ce choix, non seulement comme le témoignage de la confiance en notre pays, en ses institutions et en ses dirigeants, mais aussi et surtout, comme un appui au renforcement de l’intégration régionale », a-t-il souligné.
Dans ce cadre, a rappelé le ministre de l’Economie et des Finances, le gouvernement ivoirien, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, a engagé depuis 2012, la mise en œuvre d’un ambitieux programme de réformes sectorielles et structurelles en appui à la mise en œuvre des priorités du PND. A ce titre, il a indiqué que l’éligibilité au compact MCC en décembre 2015 suivi de la signature de l’accord de don de 524,7 millions de dollar US en 2017 sont le résultat des réformes engagées au nombre desquelles : des réformes politiques pour garantir l’Etat de droit, les libertés civiques et améliorer la bonne gouvernance, notamment en luttant contre la corruption ; des réformes économiques pour améliorer le cadre macro-économique et l’environnement des affaires en général ; des réformes des finances publiques pour renforcer la viabilité de notre budget ; des mesures en faveur du développement du capital humain en investissant dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la nutrition. « Les résultats obtenus sur la période 2012-2019 montrent une progression significative en matière d’amélioration de l’environnement des affaires et de gouvernance », a souligné le ministre Adama Coulibaly. Non sans rappeler également que la Côte d’Ivoire, outre le compact, a obtenu l’adhésion à l’Open Government Partnership (OGP) du fait des réformes réalisées en matière de transparence dans la conduite des actions du Gouvernement ; le Prix de la Lutte contre la corruption par l’Union Africaine, lors de la 32ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement en février 2019 ; un gain de 67 places entre 2013 et 2019 dans le classement Doing Business de la Banque Mondiale.
Pour lui, il importe de garder à l’esprit que ce programme est à la fois, opportunité et défis. « Il exige que les bénéficiaires finaux puissent réellement en tirer tous les fruits et qu’ils adoptent une approche toujours plus pragmatique et innovante qui intègre toutes les dimensions du développement », a-t-il insisté. Tout en assurant que les actions du gouvernement ivoirien s’inscriront dans la recherche d’une coopération efficace et dynamique avec les Etats Unis d’Amérique et l’ensemble des partenaires au développement, conformément aux engagements pris, le ministre Adama Coulibaly s’est dit convaincu qu’avec les efforts conjugués de tous, gouvernement, populations et partenaires au développement, la Côte d’Ivoire réussira son pari de maintenir le cap des bonnes performances.
Pour sa part, la Directrice Pays du MCC pour la Côte d’Ivoire, Laura Rudert, a indiqué que ce mémorandum va permettre d’avoir un système de collaboration entre le MCC, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso pour un éventuel investissement dans le secteur de l’Energie, et d’étudier la faisabilité d’investir dans une ligne de transport reliant la Côte d’Ivoire au Burkina Faso. Cette étude selon elle, sera coordonnée avec le système d’échange d’énergies électriques ouest-africaines. Dans la foulée, elle s’est dit très heureuse et fière de la Côte d’Ivoire « Je suis très heureuse et fière de la Côte d’Ivoire car en 2018, le Congrès américain a donné son autorisation au MCC pour de possibles investissements régionaux avec des pays de la sous-région ouest-africaine. La Côte d’Ivoire fait partie des premiers pays à bénéficier de ce nouveau type de financement du MCC.
Ce mémorandum va nous permettre d’avoir un système de collaboration entre le MCC, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso pour poursuivre un investissement éventuel dans le secteur de l’Energie, d’étudier la faisabilité d’investir dans une ligne de transport reliant Ferkessédougou à la Côte d’Ivoire avec Bobodioulasso vers la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou. Et cette étude sera coordonnée avec le système d’échange d’énergies électriques ouest-africaines (the WAC, en anglais).
A. N.
Dans son allocution le Ministre de l’Economie et des Finances a indiqué que « L’évènement qui nous rassemble ce jour revêt une grande importance, en raison de sa résonnance intégrationniste. En effet, lors de sa session de décembre 2020, le Conseil d’administration du MCC a retenu la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso au nombre des pays éligibles à des programmes Compacts régionaux simultanés, à l’instar de deux autres pays d’Afrique de l’Ouest. C’est pour fixer le cadre de collaboration pour le développement de ce programme que ce mémorandum est rédigé. Il vise à mettre en place un cadre de collaboration au développement et à l’évaluation du projet d’interconnexion énergétique entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire », a expliqué le ministre de l’Economie et des Finances.
Ce projet, a-t-il poursuivi, devrait inclure une ligne de transport reliant Ferkessédougou dans le nord de la Côte d’Ivoire à Bobo-Dioulasso dans le sud du Burkina Faso. Cette ligne devra se prolonger jusqu’à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso.
Le ministre Adama Coulibaly a, également, fait savoir qu’à cela, s’ajoutent des réformes politiques et institutionnelles introduites au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, ainsi que certaines infrastructures et activités associées.
« La Côte d’Ivoire perçoit ce choix, non seulement comme le témoignage de la confiance en notre pays, en ses institutions et en ses dirigeants, mais aussi et surtout, comme un appui au renforcement de l’intégration régionale », a-t-il souligné.
Dans ce cadre, a rappelé le ministre de l’Economie et des Finances, le gouvernement ivoirien, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, a engagé depuis 2012, la mise en œuvre d’un ambitieux programme de réformes sectorielles et structurelles en appui à la mise en œuvre des priorités du PND. A ce titre, il a indiqué que l’éligibilité au compact MCC en décembre 2015 suivi de la signature de l’accord de don de 524,7 millions de dollar US en 2017 sont le résultat des réformes engagées au nombre desquelles : des réformes politiques pour garantir l’Etat de droit, les libertés civiques et améliorer la bonne gouvernance, notamment en luttant contre la corruption ; des réformes économiques pour améliorer le cadre macro-économique et l’environnement des affaires en général ; des réformes des finances publiques pour renforcer la viabilité de notre budget ; des mesures en faveur du développement du capital humain en investissant dans les domaines de la santé, de l’éducation et de la nutrition. « Les résultats obtenus sur la période 2012-2019 montrent une progression significative en matière d’amélioration de l’environnement des affaires et de gouvernance », a souligné le ministre Adama Coulibaly. Non sans rappeler également que la Côte d’Ivoire, outre le compact, a obtenu l’adhésion à l’Open Government Partnership (OGP) du fait des réformes réalisées en matière de transparence dans la conduite des actions du Gouvernement ; le Prix de la Lutte contre la corruption par l’Union Africaine, lors de la 32ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement en février 2019 ; un gain de 67 places entre 2013 et 2019 dans le classement Doing Business de la Banque Mondiale.
Pour lui, il importe de garder à l’esprit que ce programme est à la fois, opportunité et défis. « Il exige que les bénéficiaires finaux puissent réellement en tirer tous les fruits et qu’ils adoptent une approche toujours plus pragmatique et innovante qui intègre toutes les dimensions du développement », a-t-il insisté. Tout en assurant que les actions du gouvernement ivoirien s’inscriront dans la recherche d’une coopération efficace et dynamique avec les Etats Unis d’Amérique et l’ensemble des partenaires au développement, conformément aux engagements pris, le ministre Adama Coulibaly s’est dit convaincu qu’avec les efforts conjugués de tous, gouvernement, populations et partenaires au développement, la Côte d’Ivoire réussira son pari de maintenir le cap des bonnes performances.
Pour sa part, la Directrice Pays du MCC pour la Côte d’Ivoire, Laura Rudert, a indiqué que ce mémorandum va permettre d’avoir un système de collaboration entre le MCC, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso pour un éventuel investissement dans le secteur de l’Energie, et d’étudier la faisabilité d’investir dans une ligne de transport reliant la Côte d’Ivoire au Burkina Faso. Cette étude selon elle, sera coordonnée avec le système d’échange d’énergies électriques ouest-africaines. Dans la foulée, elle s’est dit très heureuse et fière de la Côte d’Ivoire « Je suis très heureuse et fière de la Côte d’Ivoire car en 2018, le Congrès américain a donné son autorisation au MCC pour de possibles investissements régionaux avec des pays de la sous-région ouest-africaine. La Côte d’Ivoire fait partie des premiers pays à bénéficier de ce nouveau type de financement du MCC.
Ce mémorandum va nous permettre d’avoir un système de collaboration entre le MCC, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso pour poursuivre un investissement éventuel dans le secteur de l’Energie, d’étudier la faisabilité d’investir dans une ligne de transport reliant Ferkessédougou à la Côte d’Ivoire avec Bobodioulasso vers la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou. Et cette étude sera coordonnée avec le système d’échange d’énergies électriques ouest-africaines (the WAC, en anglais).
A. N.