Abidjan (Côte d'Ivoire)- La Côte d'Ivoire veut relancer sa production de café qui est passée en dix ans de 180 000 à 70 000 tonnes, aujourd'hui, a dit mercredi le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi.
M. Adjoumani s'exprimait après une visite à l'usine de Nestlé à Marcory Zone 4, dans le Sud d'Abidjan. Une visite qui intervient à la suite d'un échange à son Cabinet avec le directeur général de la filiale suisse, qui lui a traduit que la production caféillière locale est "menacée".
"Il y a dix ans, nous produisions 180.000 tonnes de café, or aujourd'hui nous en sommes à pratiquement à 60 à 70.000 tonnes et c'est une menace grave", a indiqué le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du développement rural à la presse.
Cette usine de fabrique de Nescafé, soulignera-t-il, "est obligée de s'adresser à l'extérieur pour avoir de la matière première dans la perspective de la transformation", ce qui "est une véritable menace".
Toutefois, "ce qui est impressionnant à savoir, c'est qu'aucune matière ajoutée n'a été constatée dans le processus de transformation", s'est-il félicité, faisant savoir "qu' on y met des grains de café (dans la machine), mais à la sortie, c'est du café pur qui sort de cette transformation".
L'objectif en étant ici, c'est de "relancer la production de la culture du café sinon les industries locales ne trouveront plus de matière première dans le cadre de la transformation, et nous allons recenser des planteurs" afin de les accompagner, a-t-il indiqué.
"Malheureusement, ce que nous constatons, c'est que ces dix dernières années, on peut même dire douze, le rendement par année de café est en train de baisser, or les ventes de café du groupe sont en train de croître", a dit M. Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d'Ivoire.
"Mathématiquement, nous constatons qu'il y a un problème, il y a un souci, parce que si nous on croit très vite et que la filière est en train décroître, il va falloir absolument que nous trouvions une solution pour permettre de continuer notre modèle 100% ivoirien", a-t-il poursuivi.
L'entreprise agroalimentaire veut "garder l'élan que nous sommes en train de poursuivre en termes de ventes", a-t-il assuré, faisant savoir qu'il est "difficile" de s'approvisionner à temps, aujourd'hui".
"Je vois mathématiquement que ça va être nécessaire d'importer et ce n'est pas du tout ce que nous voudrions faire", a dit M. Caso dont l'entreprise travaille avec le Centre national de recherche agronomique (CNRA) pour trouver une solution, en développant de nouvelles variétés de café.
AP/ls
M. Adjoumani s'exprimait après une visite à l'usine de Nestlé à Marcory Zone 4, dans le Sud d'Abidjan. Une visite qui intervient à la suite d'un échange à son Cabinet avec le directeur général de la filiale suisse, qui lui a traduit que la production caféillière locale est "menacée".
"Il y a dix ans, nous produisions 180.000 tonnes de café, or aujourd'hui nous en sommes à pratiquement à 60 à 70.000 tonnes et c'est une menace grave", a indiqué le ministre d'Etat, ministre de l'Agriculture et du développement rural à la presse.
Cette usine de fabrique de Nescafé, soulignera-t-il, "est obligée de s'adresser à l'extérieur pour avoir de la matière première dans la perspective de la transformation", ce qui "est une véritable menace".
Toutefois, "ce qui est impressionnant à savoir, c'est qu'aucune matière ajoutée n'a été constatée dans le processus de transformation", s'est-il félicité, faisant savoir "qu' on y met des grains de café (dans la machine), mais à la sortie, c'est du café pur qui sort de cette transformation".
L'objectif en étant ici, c'est de "relancer la production de la culture du café sinon les industries locales ne trouveront plus de matière première dans le cadre de la transformation, et nous allons recenser des planteurs" afin de les accompagner, a-t-il indiqué.
"Malheureusement, ce que nous constatons, c'est que ces dix dernières années, on peut même dire douze, le rendement par année de café est en train de baisser, or les ventes de café du groupe sont en train de croître", a dit M. Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d'Ivoire.
"Mathématiquement, nous constatons qu'il y a un problème, il y a un souci, parce que si nous on croit très vite et que la filière est en train décroître, il va falloir absolument que nous trouvions une solution pour permettre de continuer notre modèle 100% ivoirien", a-t-il poursuivi.
L'entreprise agroalimentaire veut "garder l'élan que nous sommes en train de poursuivre en termes de ventes", a-t-il assuré, faisant savoir qu'il est "difficile" de s'approvisionner à temps, aujourd'hui".
"Je vois mathématiquement que ça va être nécessaire d'importer et ce n'est pas du tout ce que nous voudrions faire", a dit M. Caso dont l'entreprise travaille avec le Centre national de recherche agronomique (CNRA) pour trouver une solution, en développant de nouvelles variétés de café.
AP/ls