Odienné- Un projet de modernisation de la culture du riz, avec un plus grand accès des producteurs à la mécanisation notamment, est en déploiement dans le district du Denguélé, sous-tendu par un objectif d’au moins un million de tonnes de paddy par an, sur les cinq années à venir.
Le projet, sous la forme d’un partenariat public/privé, est conduit sous la houlette du ministre-gouverneur dudit district, Gaoussou Touré. Il se présente comme un paquet d’offre de services, incluant notamment la fourniture de machines agricoles, de semences et d’intrants. Egalement les conseils, la formation, avec un accompagnement en matière de recherche scientifique. Le projet vient aussi soustraire la production de riz dans le Denguélé du bon vouloir de dame nature, avec un volet irrigation.
Une société américaine, « Practice Africa », contractée, va construire à cet effet, un centre de mécanisation à Odienné, ouvrant ainsi, en plus du secteur de la riziculture ici visé, une autre poche d’emplois notamment pour les jeunes de la cité, relativement à la maintenance de ces engins agricoles. Il est aussi question de construire des magasins de stockage ainsi que des usines modernes.
La jeunesse reste d’ailleurs la cible privilégiée de ce programme de modernisation de la riziculture qui en même qu’il vient réduire la pénibilité du travail permettra de cultiver des surface plus importante et ainsi mettre en valeur le grand potentiel de ce district en la matière. Le Denguélé, composé des régions du kabadougou et du Folon, c’est en effet quelque 100 000 ha de plaines cultivables.
Selon le gouverneur Gaoussou Touré, le programme prévoit de passer de 1500 ha, à compter de 2021, à plus de 50 000 ha d’ici cinq ans (soit 10 000 ha par an). « Avec 50 000 ha déjà, si le district ne produit rien ce sera au bas mot un million de tonnes de paddy par an. Ce qui représente un montant de 150 milliards FCFA, à raison de 150 F le kg. Ce sera ainsi dire au-revoir à la pauvreté dans le Denguélé. Et c’est ça l’objectif du chef de l’Etat qui veut que nous transformons nos territoires en des zones riches », a-t-il signifié.
Le gouverneur du Denguélé a conduit, avec le partenaire américain, une visite de terrain à Odienné vendredi 18 juin et samedi 19 juin 2021. Il s’agissait selon lui d’une « mission de reconnaissance » pour permettre aux responsables de « Practice Africa » de constater de visu, en sillonnant des villages et des parcelles les potentialités qui leur avaient été présentées. Les villages de Yagbédougou, Sanaférédougou ont été visités. Egalement une parcelle aménagée au niveau du village de Logbanasso.
L’initiative de promotion de la culture du riz dans le district du Denguélé participe par ailleurs de la stratégie nationale de développement décliné par le gouvernement, dans son ambition de parvenir à l’autosuffisance rizicole en Côte d’Ivoire d’ici 2025, et hisser le pays au rang d’exportateur africain majeur à l’horizon 2030. La Côte d’Ivoire produit aujourd’hui quelque 1,3 millions de tonnes de riz, là où la consommation se situait en 2017 au-dessus de de 1,7 millions de tonnes. Le pays pour combler le gap importe à ce jour du riz pour un montant estimé à 300 milliards de francs CFA par an.
Le projet, sous la forme d’un partenariat public/privé, est conduit sous la houlette du ministre-gouverneur dudit district, Gaoussou Touré. Il se présente comme un paquet d’offre de services, incluant notamment la fourniture de machines agricoles, de semences et d’intrants. Egalement les conseils, la formation, avec un accompagnement en matière de recherche scientifique. Le projet vient aussi soustraire la production de riz dans le Denguélé du bon vouloir de dame nature, avec un volet irrigation.
Une société américaine, « Practice Africa », contractée, va construire à cet effet, un centre de mécanisation à Odienné, ouvrant ainsi, en plus du secteur de la riziculture ici visé, une autre poche d’emplois notamment pour les jeunes de la cité, relativement à la maintenance de ces engins agricoles. Il est aussi question de construire des magasins de stockage ainsi que des usines modernes.
La jeunesse reste d’ailleurs la cible privilégiée de ce programme de modernisation de la riziculture qui en même qu’il vient réduire la pénibilité du travail permettra de cultiver des surface plus importante et ainsi mettre en valeur le grand potentiel de ce district en la matière. Le Denguélé, composé des régions du kabadougou et du Folon, c’est en effet quelque 100 000 ha de plaines cultivables.
Selon le gouverneur Gaoussou Touré, le programme prévoit de passer de 1500 ha, à compter de 2021, à plus de 50 000 ha d’ici cinq ans (soit 10 000 ha par an). « Avec 50 000 ha déjà, si le district ne produit rien ce sera au bas mot un million de tonnes de paddy par an. Ce qui représente un montant de 150 milliards FCFA, à raison de 150 F le kg. Ce sera ainsi dire au-revoir à la pauvreté dans le Denguélé. Et c’est ça l’objectif du chef de l’Etat qui veut que nous transformons nos territoires en des zones riches », a-t-il signifié.
Le gouverneur du Denguélé a conduit, avec le partenaire américain, une visite de terrain à Odienné vendredi 18 juin et samedi 19 juin 2021. Il s’agissait selon lui d’une « mission de reconnaissance » pour permettre aux responsables de « Practice Africa » de constater de visu, en sillonnant des villages et des parcelles les potentialités qui leur avaient été présentées. Les villages de Yagbédougou, Sanaférédougou ont été visités. Egalement une parcelle aménagée au niveau du village de Logbanasso.
L’initiative de promotion de la culture du riz dans le district du Denguélé participe par ailleurs de la stratégie nationale de développement décliné par le gouvernement, dans son ambition de parvenir à l’autosuffisance rizicole en Côte d’Ivoire d’ici 2025, et hisser le pays au rang d’exportateur africain majeur à l’horizon 2030. La Côte d’Ivoire produit aujourd’hui quelque 1,3 millions de tonnes de riz, là où la consommation se situait en 2017 au-dessus de de 1,7 millions de tonnes. Le pays pour combler le gap importe à ce jour du riz pour un montant estimé à 300 milliards de francs CFA par an.