Abidjan - Le programme national changements climatiques (PNCC) du ministère de l’Environnement et du développement durable, a initié vendredi 25 juin 2021 en collaboration avec le PNUD et la Sodexam, un petit déjeuner avec le secteur privé, afin de présenter les enjeux du développement et de l’opérationnalisation du système d’alerte précoce multirisque sur le climat pour ce secteur.
Pour le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, la prise en compte de l’environnement et des changements climatiques ne s’opposent pas au progrès des entreprises, mais elles les orientent. Il a invité les acteurs de développement à se saisir de ce sujet pour renforcer la durabilité de leurs actions et faire évoluer les systèmes de décisions et planification mis en place.
« L’engagement du secteur privé ivoirien dans la mise en œuvre de ce projet pour la Côte d’Ivoire est donc une source importante de mise en œuvre d’innovations et d’investissements mais également une partie prenante essentielle. Vous êtes des acteurs clés de la lutte contre les changements climatiques. Votre engagement est une priorité pour cet important projet, dont l’une des ambitions est d’influencer positivement la prise de décision pour l’adoption de politiques favorables à un développement résilient », a déclaré le ministre.
Pour lui, l’État ne peut pas à lui seul réaliser ce système de prévision et d’alerte précoce multirisque climat. « Il a besoin des entreprises privés pour la mise en œuvre de cet important projet. Les entreprises doivent jouer un rôle de meneur dans la quête d’une réponse ambitieuse au niveau de l’État pour affronter le changement climatique », a-t-il indiqué.
La Représentante résidente du PNUD, Carol Flore-Smereczniak a rappelé que le changement climatique constitue l’une des plus grandes menaces actuelles posée au développement et est très réel. « Lutter contre le changement climatique exige donc non seulement que les pays transforment leurs économies mais que nous adoptions un mode de croissance différent, que des mécanismes soient en place pour réduire les risques de catastrophes, limiter les pertes et les dommages et renforcer la résilience aux chocs multiples et de plus en plus fréquents », a-t-elle conseillé.
Pour le représentant du ministre des Transports, Amadou Koné a déploré que seulement 12% des fonds destinés à la gestion des risques de catastrophes soient investis dans la prévention des risques et 88% soient affectés à des interventions d’urgences. Il a estimé que c’est une pratique qui nécessite des efforts coordonnés pour focaliser l’attention sur le renforcement de la résilience climatique afin de faire face à des évènements et de minimiser leurs impacts.
« En Côte d’Ivoire, le changement climatique si l’on n’y prend garde, exacerbera la grande vulnérabilité et la capacité d’adaptation limitée des moyens de production des entreprises en premiers si aucune action concertée n’est entreprise rapidement. Nous devons aller collectivement plus loin dans nos efforts, pour éviter à notre planète des phénomènes climatiques de plus en plus dévastateur », a-t-il exprimé.
La Côte d’Ivoire à l’instar de la majorité des pays en développement, est très vulnérable aux impacts des changements climatiques. Le pays a subi déjà des inondations, des tempêtes, des glissements de terrain, des sécheresses et une érosion côtière imputables à une augmentation des températures et à la perturbation des régimes de précipitations, rappelle-t-on.
gak/tm
Pour le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean-Luc Assi, la prise en compte de l’environnement et des changements climatiques ne s’opposent pas au progrès des entreprises, mais elles les orientent. Il a invité les acteurs de développement à se saisir de ce sujet pour renforcer la durabilité de leurs actions et faire évoluer les systèmes de décisions et planification mis en place.
« L’engagement du secteur privé ivoirien dans la mise en œuvre de ce projet pour la Côte d’Ivoire est donc une source importante de mise en œuvre d’innovations et d’investissements mais également une partie prenante essentielle. Vous êtes des acteurs clés de la lutte contre les changements climatiques. Votre engagement est une priorité pour cet important projet, dont l’une des ambitions est d’influencer positivement la prise de décision pour l’adoption de politiques favorables à un développement résilient », a déclaré le ministre.
Pour lui, l’État ne peut pas à lui seul réaliser ce système de prévision et d’alerte précoce multirisque climat. « Il a besoin des entreprises privés pour la mise en œuvre de cet important projet. Les entreprises doivent jouer un rôle de meneur dans la quête d’une réponse ambitieuse au niveau de l’État pour affronter le changement climatique », a-t-il indiqué.
La Représentante résidente du PNUD, Carol Flore-Smereczniak a rappelé que le changement climatique constitue l’une des plus grandes menaces actuelles posée au développement et est très réel. « Lutter contre le changement climatique exige donc non seulement que les pays transforment leurs économies mais que nous adoptions un mode de croissance différent, que des mécanismes soient en place pour réduire les risques de catastrophes, limiter les pertes et les dommages et renforcer la résilience aux chocs multiples et de plus en plus fréquents », a-t-elle conseillé.
Pour le représentant du ministre des Transports, Amadou Koné a déploré que seulement 12% des fonds destinés à la gestion des risques de catastrophes soient investis dans la prévention des risques et 88% soient affectés à des interventions d’urgences. Il a estimé que c’est une pratique qui nécessite des efforts coordonnés pour focaliser l’attention sur le renforcement de la résilience climatique afin de faire face à des évènements et de minimiser leurs impacts.
« En Côte d’Ivoire, le changement climatique si l’on n’y prend garde, exacerbera la grande vulnérabilité et la capacité d’adaptation limitée des moyens de production des entreprises en premiers si aucune action concertée n’est entreprise rapidement. Nous devons aller collectivement plus loin dans nos efforts, pour éviter à notre planète des phénomènes climatiques de plus en plus dévastateur », a-t-il exprimé.
La Côte d’Ivoire à l’instar de la majorité des pays en développement, est très vulnérable aux impacts des changements climatiques. Le pays a subi déjà des inondations, des tempêtes, des glissements de terrain, des sécheresses et une érosion côtière imputables à une augmentation des températures et à la perturbation des régimes de précipitations, rappelle-t-on.
gak/tm