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Économie Publié le mardi 29 juin 2021 | AIP

Un plaidoyer pour améliorer les budgets alloués à la santé de la reproduction

La Côte d’Ivoire va élaborer un plaidoyer, dans le cadre du Partenariat de Ouagadougou (PO), en vue de faciliter les initiatives pour améliorer les budgets nationaux et locaux alloués à la Santé de la reproduction et la planification familiale (SR/PF), à l’issue d’un atelier qui se tient du mardi 29 au mercredi 30 juin 2021, à Abidjan.

« Cette activité ambitionne de contribuer à améliorer le positionnement de la santé de la reproduction et la planification familiale dans les budgets nationaux et locaux. Il s’agira durant ces assises de présenter les évidences disponibles pour sensibiliser les décideurs sur l’importance de la budgétisation sensible de la SR/PF)», a indiqué le directeur général de l’Office national de la population, Moustapha Hinin.

Il a exprimé sa reconnaissance aux partenaires notamment le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) pour les appuis multiformes apportés aux gouvernements des Etats signataires du Partenariat de Ouagadougou, qui ont permis de bénéficier du Fonds incitatif de contrepartie double de la fondation Bill et Mélinda Gates.

Cet atelier est organisé en vue d’apporter une solution pour le respect des engagements pris en février 2011, à l’issue de la rencontre des neuf pays de l’Afrique de l’Ouest signataires du Partenariat de Ouagadougou. Ils sont parvenus à un consens, celui d’augmenter régulière (au moins 10% par an) les contributions des budgets nationaux pour l’acquisition et la sécurisation des produits contraceptifs. Des efforts ont été faits, mais au cours des trois dernières années, seulement quelques pays du PO ont régulièrement alloué des fonds internes à l’achat de produits contraceptifs.

En dépit de l’utilisation croissante de la planification familiale dans les pays francophones de l’Afrique de l’Ouest, ils ont l’une des croissances démographique les plus élevées au monde (2,96%) et les taux de fécondité restent élevés avec une moyenne de 5,4 enfants par femme. Sur le plan sanitaire, ces pays affichent également des taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile les plus élevés.

(AIP)

ena/ask
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