ABIDJAN, - Les transformateurs ivoiriens de cajou appellent le gouvernement à l’aide afin de maintenir leur compétitivité face aux multinationales et aux transformateurs Asiatiques dont les coup de production de la noix a l’amande sont beaucoup plus bas que les leurs, mais aussi pour éviter la faillite qui pointe a l’horizon, ont ils affirmés dans une lettre au conseil coton anacarde, le régulateur du secteur , dont Reuters a reçu copie.
Selon les transformateurs ivoiriens regroupés au sein de groupement des industriels du cajou de cote d’ivoire (GTCI) et qui compte environ 15 sociétés ivoiriennes dont la capacité de production d’amandes de cajou est estimé a 250 000 tonnes, le secteur est en crise malgré les importants efforts déjà consenti par le gouvernement ivoiriens ces dernières années pour créer une industrie locale de transformation viable et rentable.
Cette crise est le résultat du manque de compétitivité des transformateurs locaux face aux multinationales asiatiques du secteurs qui avec l’appui de leurs succursales et de leurs partenaires locaux exportateurs, détiennent un quasi monopole au niveau des achats et des exportations de noix de cajou brutes, laissant une portion congrue aux acteurs locaux de transformation qui sont englués dans les difficultés d’approvisionnement , de main d’oeuvre qualifié et pour certains de financement.
Pour Monsieur Lucman Diaby, president du (GTCI), en dehors des multinationales asiatiques ou de leurs partenaires locaux exportateurs, tous les autres acteurs du secteur sont tous en faillite ou en difficultés certes à cause de l’impact négatif du Covid sur la consommation mais surtout à cause de l’incapacité des transformateurs locaux a rendre leur business model rentable dans la conjoncture actuelle.
En effet, malgré une aide de 80 CFA par kilo de noix brut (400 fcfa/kg par amande) dont bénéficie tous les transformateurs ivoiriens et etrangers, a l’exportation et l’instauration d’une prime Covid de 800 fcfa/kg pour aider a atténuer les effets négatifs du Covid sur le secteur, la saison dernière , les industriels Ivoiriens du cajou en Côte d’ivoire n’ont pu acheter cette année que 37 000 tonnes couvrant seulement 15% en moyenne de leurs capacités, sur une production totale de 800 a 900 000 tonnes. Les transformateurs étrangers ont quand eux transformé 89 000 tonnes.
« Le gouvernement ivoirien a beaucoup fait pour créer une industrie locale au niveau de la transformation locale du capou mais ces efforts sont encore insuffisants face a nos concurrents des pays asiatiques qui disposent de couts de production beaucoup beaucoup plus bas que nous et c’est impossible de les suivre » a déclaré Lucman Diaby.
Abondant dans le même sens que M. Diaby, le directeur general de la société ivoirienne de transformation Novarea, Aboubacar Touré appelle le gouvernement ivoirien a travers le conseil coton anacarde (CCA) a aller encore plus loin dans son soutien au secteur de la transformation du cajou afin de sauver les emplois, les investissements déjà consenti par les nationaux et leur éviter la faillite.
Selon lui, la transformation des noix brutes en amande n’est pas rentable en cote d’ivoire a l’heure actuelle simplement parce que la main d’oeuvre y est chère et très peu qualifié. A cela s’ajoute les couts de production tels que le cout de l’energie, des équipements industriels , de la maintenance industrielle qui rendent la transformation moins profitable. Pour chaque kilo de noix brut transformée, nous perdons 160 FCFA par kilo de noix brut (équivalent de 800 CFA par kilo d’amande).
« Le gouvernement ne doit pas arrêter son soutien Covid parce que c’est maintenant que nous en avons le plus besoin pour résister et éviter la faillite. Nous réclamons que la prime Covid de 800 FCFA/ kg soit maintenue encore cette saison 2021 et d’autre part que la subvention actuelle de 400 fcfa/kg passe a 800 fcfa/kg afin de nous permettre de gagner en compétitivité face à nos concurrents asiatiques » a t’il affirmé.
« Nous avons arrêté nos usines parce que nous ne pouvons continuer a travailler a perte. Sans une aide urgente et une applications des mesures que nous demandons, ils nous sera impossible de poursuivre nos activités » a ajouté Lucman Diaby, president du GTCI
D’autres transformateurs expriment leurs incompréhensions face à l’aide massive apportées aux exportateurs membres du GIE-GEPPA en financement et subventions, alors que rien n’est fait pour les transformateurs Ivoiriens « cela revient à subventionner les usines de transformation vietnamiennes ».
Le GTCI propose par ailleurs au gouvernement que les industriels de la transformation soit exclusivement autorisé a acheter les deux premières semaines de la saison afin de disposer de la meilleurs qualité de noix brutes pour produire et exporter des amandes de qualité premium , très prisé par les marchés occidentaux.
Actuellement , les industriels locaux ne pouvant pas acheter ces noix brutes au début de la saison, se contentent d’attendre le milieu ou la fin de saison pour avoir des noix de moindre qualité dont l’exportation est difficile.
Selon les transformateurs ivoiriens regroupés au sein de groupement des industriels du cajou de cote d’ivoire (GTCI) et qui compte environ 15 sociétés ivoiriennes dont la capacité de production d’amandes de cajou est estimé a 250 000 tonnes, le secteur est en crise malgré les importants efforts déjà consenti par le gouvernement ivoiriens ces dernières années pour créer une industrie locale de transformation viable et rentable.
Cette crise est le résultat du manque de compétitivité des transformateurs locaux face aux multinationales asiatiques du secteurs qui avec l’appui de leurs succursales et de leurs partenaires locaux exportateurs, détiennent un quasi monopole au niveau des achats et des exportations de noix de cajou brutes, laissant une portion congrue aux acteurs locaux de transformation qui sont englués dans les difficultés d’approvisionnement , de main d’oeuvre qualifié et pour certains de financement.
Pour Monsieur Lucman Diaby, president du (GTCI), en dehors des multinationales asiatiques ou de leurs partenaires locaux exportateurs, tous les autres acteurs du secteur sont tous en faillite ou en difficultés certes à cause de l’impact négatif du Covid sur la consommation mais surtout à cause de l’incapacité des transformateurs locaux a rendre leur business model rentable dans la conjoncture actuelle.
En effet, malgré une aide de 80 CFA par kilo de noix brut (400 fcfa/kg par amande) dont bénéficie tous les transformateurs ivoiriens et etrangers, a l’exportation et l’instauration d’une prime Covid de 800 fcfa/kg pour aider a atténuer les effets négatifs du Covid sur le secteur, la saison dernière , les industriels Ivoiriens du cajou en Côte d’ivoire n’ont pu acheter cette année que 37 000 tonnes couvrant seulement 15% en moyenne de leurs capacités, sur une production totale de 800 a 900 000 tonnes. Les transformateurs étrangers ont quand eux transformé 89 000 tonnes.
« Le gouvernement ivoirien a beaucoup fait pour créer une industrie locale au niveau de la transformation locale du capou mais ces efforts sont encore insuffisants face a nos concurrents des pays asiatiques qui disposent de couts de production beaucoup beaucoup plus bas que nous et c’est impossible de les suivre » a déclaré Lucman Diaby.
Abondant dans le même sens que M. Diaby, le directeur general de la société ivoirienne de transformation Novarea, Aboubacar Touré appelle le gouvernement ivoirien a travers le conseil coton anacarde (CCA) a aller encore plus loin dans son soutien au secteur de la transformation du cajou afin de sauver les emplois, les investissements déjà consenti par les nationaux et leur éviter la faillite.
Selon lui, la transformation des noix brutes en amande n’est pas rentable en cote d’ivoire a l’heure actuelle simplement parce que la main d’oeuvre y est chère et très peu qualifié. A cela s’ajoute les couts de production tels que le cout de l’energie, des équipements industriels , de la maintenance industrielle qui rendent la transformation moins profitable. Pour chaque kilo de noix brut transformée, nous perdons 160 FCFA par kilo de noix brut (équivalent de 800 CFA par kilo d’amande).
« Le gouvernement ne doit pas arrêter son soutien Covid parce que c’est maintenant que nous en avons le plus besoin pour résister et éviter la faillite. Nous réclamons que la prime Covid de 800 FCFA/ kg soit maintenue encore cette saison 2021 et d’autre part que la subvention actuelle de 400 fcfa/kg passe a 800 fcfa/kg afin de nous permettre de gagner en compétitivité face à nos concurrents asiatiques » a t’il affirmé.
« Nous avons arrêté nos usines parce que nous ne pouvons continuer a travailler a perte. Sans une aide urgente et une applications des mesures que nous demandons, ils nous sera impossible de poursuivre nos activités » a ajouté Lucman Diaby, president du GTCI
D’autres transformateurs expriment leurs incompréhensions face à l’aide massive apportées aux exportateurs membres du GIE-GEPPA en financement et subventions, alors que rien n’est fait pour les transformateurs Ivoiriens « cela revient à subventionner les usines de transformation vietnamiennes ».
Le GTCI propose par ailleurs au gouvernement que les industriels de la transformation soit exclusivement autorisé a acheter les deux premières semaines de la saison afin de disposer de la meilleurs qualité de noix brutes pour produire et exporter des amandes de qualité premium , très prisé par les marchés occidentaux.
Actuellement , les industriels locaux ne pouvant pas acheter ces noix brutes au début de la saison, se contentent d’attendre le milieu ou la fin de saison pour avoir des noix de moindre qualité dont l’exportation est difficile.