Songon - Une journée de sensibilisation à la lutte contre le paludisme a été organisée à Adiopodoumé, sous-préfecture de Songon, dans le cadre de la célébration des 70 ans du Centre suisse de recherche scientifique (CSRS) par le groupe de recherche Environnement et Santé (ES) et le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP).
Cette cérémonie a été organisée, vendredi 2 juillet 2021, au palais de la chefferie du village d’Adiopodoumé. Un documentaire a été présenté à la population de ce village pour démontrer les comportements des populations qui minorent ou qui majorent la transmission du paludisme.
« Il est important pour nous d’aller vers les communautés pour échanger avec elles, de sorte à identifier les différentes pistes afin que les différentes méthodes de lutte contre le paludisme soient intégrées dans leur façon de voir les choses, et qu’ils puissent s’approprier ces méthodes pour leur santé », a expliqué le parasitologue, Dr Kigbafori Dieudonné Silué, par ailleurs chercheur associé au CSRS et chef de groupe de recherche Environnement et Santé.
Pour lui, la lutte contre le paludisme est devenue tellement importante, qu’il est nécessaire pour les chercheurs et les différents programmes nationaux de se mettre ensemble.
Il a annoncé, par ailleurs, qu’une conférence sera bientôt prononcée par le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), autour du thème, « la situation du paludisme en Côte d’Ivoire, les acquis, les défis, et les perspectives de recherche ».
Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le chef de groupe de recherche Environnement et Santé du CSRS, Dr Kigbafori Dieudonné Silué a recommandé aux populations d’Adiopodoumé d’assainir leur cadre de vie, d'utiliser convenablement les moustiquaires imprégnées et d’éviter l’automédication en cas de fièvre.
La stratégie de la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire, selon la sous-directrice du PNLP chargée de la communication, Dr Bomin Bleu Thérèse, se décline en une prise en charge de tous les cas, la prévention avec l’utilisation des moustiquaires, la démoustication, la pulvérisation, pour la lutte antivectorielle, et la communication pour amener les populations à un changement de comportement face au paludisme. Tout cela va faire l’objet de surveillance des comportements des hommes, du moustique, du parasite. Il y a le suivi-évaluation, pour avoir des données de bonnes qualités.
« Ainsi, pour pouvoir atteindre son objectif, la Côte d’Ivoire élabore chaque cinq ans un plan stratégique national de lutte contre le paludisme. Le plan que nous avons élaboré pour 2021 à 2025 est un plan de lutte contre le paludisme stratifié. Il est stratifié parce que, selon l’endémicité dans chaque localité, nous allons faire des interventions spécifiques, plus des interventions de routine », a-t-elle souligné.
tg/fmo
Cette cérémonie a été organisée, vendredi 2 juillet 2021, au palais de la chefferie du village d’Adiopodoumé. Un documentaire a été présenté à la population de ce village pour démontrer les comportements des populations qui minorent ou qui majorent la transmission du paludisme.
« Il est important pour nous d’aller vers les communautés pour échanger avec elles, de sorte à identifier les différentes pistes afin que les différentes méthodes de lutte contre le paludisme soient intégrées dans leur façon de voir les choses, et qu’ils puissent s’approprier ces méthodes pour leur santé », a expliqué le parasitologue, Dr Kigbafori Dieudonné Silué, par ailleurs chercheur associé au CSRS et chef de groupe de recherche Environnement et Santé.
Pour lui, la lutte contre le paludisme est devenue tellement importante, qu’il est nécessaire pour les chercheurs et les différents programmes nationaux de se mettre ensemble.
Il a annoncé, par ailleurs, qu’une conférence sera bientôt prononcée par le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), autour du thème, « la situation du paludisme en Côte d’Ivoire, les acquis, les défis, et les perspectives de recherche ».
Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, le chef de groupe de recherche Environnement et Santé du CSRS, Dr Kigbafori Dieudonné Silué a recommandé aux populations d’Adiopodoumé d’assainir leur cadre de vie, d'utiliser convenablement les moustiquaires imprégnées et d’éviter l’automédication en cas de fièvre.
La stratégie de la lutte contre le paludisme en Côte d’Ivoire, selon la sous-directrice du PNLP chargée de la communication, Dr Bomin Bleu Thérèse, se décline en une prise en charge de tous les cas, la prévention avec l’utilisation des moustiquaires, la démoustication, la pulvérisation, pour la lutte antivectorielle, et la communication pour amener les populations à un changement de comportement face au paludisme. Tout cela va faire l’objet de surveillance des comportements des hommes, du moustique, du parasite. Il y a le suivi-évaluation, pour avoir des données de bonnes qualités.
« Ainsi, pour pouvoir atteindre son objectif, la Côte d’Ivoire élabore chaque cinq ans un plan stratégique national de lutte contre le paludisme. Le plan que nous avons élaboré pour 2021 à 2025 est un plan de lutte contre le paludisme stratifié. Il est stratifié parce que, selon l’endémicité dans chaque localité, nous allons faire des interventions spécifiques, plus des interventions de routine », a-t-elle souligné.
tg/fmo