Le parti au pouvoir organise depuis ce jeudi 8 juillet 2021 des journées commémoratives en hommage à l'ex Premier ministre Amadou Gon Coulibaly décédé il y a exactement un an. Membre de la direction du Rhdp, le ministre Mamadou Touré a fait un témoignage émouvant lors de cette première journée que nous vous proposons ci-dessous :
Amadou Gon est un choix de cœur pour moi
Comment ne pas me souvenir de la crise liée à la rébellion 2002. Alors que j’ai été personnellement ciblé. Découpé à la machette, pied fracturé, j’ai dû connaître l’exil à Bamako.
Un jour du mois de mars 2003, alors qu’il était de passage à Bamako, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly m’a appelé pour que je me rende à l’hôtel Salam où était logé le Président à Bamako, il m’a vu et m’a fait rencontrer le Président qui voulait s’enquérir de mes nouvelles.
Comment ne pas me souvenir qu’en juillet 2003, c’est lui me fait rentrer de Bamako à Abidjan et de façon exceptionnelle lorsque le Gouvernement Suisse a décidé de faire partir un certains d’entre nous en Suisse pour leur accorder l’asile politique. Parce qu’en principe, l’asile politique doit être obtenu qu’au droit Suisse dont une dizaine à qui le Gouvernement Suisse de façon exceptionnelle a accordé l’asile politique.
Comment ne pas me souvenir que c’est Amadou Gon Coulibaly qui a payé mon billet d’avion pour que je parte en Suisse ?
Comment ne pas me souvenir que lorsque j’ai décidé de reprendre les études alors que je n’allais régulièrement et quand juin 2008, il a été nommé Directeur de Campagne, il a souhaité que je rentre en Côte d’Ivoire pour seconder le Premier Ministre Hamed Bakayoko au niveau de la jeunesse pour être adjoint du Ministre Hamed Bakayoko.
Comment ne pas me souvenir qu’alors que j’avais des contraintes, parce que j’avais décidé de faire une thèse à Paris Descartes et je venais d’être recruté, j’étais sur le point d’être à l’OIF où je devais travailler sur l’Efficacité des Aides Publiques au Développement.
Comment ne pas me souvenir que c’est Amadou Gon Coulibaly, qui est allé rencontrer Pascal Chenaux spécialement à Paris, mon Directeur de thèse à Paris pour qu’il me libère et que je vienne travailler auprès du Président Alassane Ouattara. Cela a été des moments extrêmement difficiles, quand vous aviez connu trois (03) tentatives d’assassinat et votre famille considère qu’étant en Suisse vous avez une certaine stabilité.
En 2008, à un moment ou le pays n’avait aucune perspective ou nous étions encore en crise je l’ai prise parce qu’Amadou Gon Coulibaly me l’a demandé.
Comment ne pas me souvenir qu’après être rentré c’est par lui que j’ai été nommé porte-parole jeune d’Alassane Ouattara
Comment ne pas me souvenir que c’est lui qui e tenais auprès d’Amadou Koné de mon retour pour que je devienne Conseiller Technique du Ministère de l’Intégration Africaine.
Comment ne pas me souvenir qu’après les élections Présidentielles, c’est lui qui me prend auprès de lui à la Présidence de la République.
Amadou Gon a été dans toutes les étapes importantes de ma vie. Pour ceux qui ne connaisse pas mon histoire avec AGC, je vais le résumé ainsi. C’est un choix de cœur, je suis ce que je suis parce que j’avais un idéal qui était le Président Ouattara que j’ai toujours aimé. Mais que je n’ai pas connu de près. Et toutes les valeurs que je voyais au Président Ouattara de loin je voyais toutes ces valeurs en AGC au quotidien et c’est ce qui a fortifié ma conviction.
Je terminerai par dire qu’un jour, 2015 alors qu’on avait fini les élections Présidentielle j’ai été lui dire que je vais prendre un peu de recul par rapport à la politique. J’avais une femme en Suisse avec un enfant, j’avais fait plus de trois ans ici sans pouvoir vivre une vie de famille normale. Je veux pouvoir continuer mon activité à la Présidence de République comme Conseiller mais être moins exposé médiatiquement avec tout cela a comme conséquence. Il m’a dit « tu n’arrêteras pas, tu vas continuer ».
Et je lui ai dit que la seule personne pour laquelle j’ai pris tous ces risques est le Président Alassane Ouattara et qu’après le Président, je ne savais qu’il serait candidat, la seule personne pour qui je prendrai les mêmes niveaux de risques ce serait lui si un jour il est candidat à une élection présidentielle.
Il ne m’a pas dit qu’il serait candidat, pas parler d’agenda, il m’a tout simplement dit que tu n’arrêteras pas. Alors quand le Président Ouattara, l’a choisi pour être candidat bien évidement.
Donc je voudrais me souvenir de tout cela pour dire que tout ce que nous ferons ne peuvent pas être la hauteur de ce qui nous attend. Amadou Gon Coulibaly, à jamais, et tant que nous serons en vie nous ferons de sorte que sa mémoire soit toujours honorée.
Et l’héritage qu’il nous laisse, c’est pour cela je vais m’adresser à mes frères jeunes dans cette salle. L’héritage c’est d’abord le Président Alassane Ouattara, il a parlé à quelque d’entre nous qu’il n’a jamais voulu être candidat. Même quand il a été désigné il se posait encore la question de savoir s’il fallait être candidat. J’étais avec Am’s un samedi lorsqu’il nous a appelés parce qu’il devait rencontrer le Président pour échanger sur ces questions-là parce que ses préoccupations c’était Alassane Ouattara ; le premier héritage qu’il nous laisse .
Je veux que vous dites au Président que nous n’allons pas faiblir, on va lever le deuil aujourd’hui. Il y a encore des actes de provocations que nous constatons par-ci par-là. Mais il n’est pas seul, nous allons reprendre le bâton. Parce que se battre pour lui, c’est honorer la mémoire d’Amadou Gon Coulibaly.
Il était plein d’espérance pour ce pays. Je vais dire aux jeunes, parce qu’à travers moi c’est beaucoup de jeunes certains sont dans cette salle à qui il a apporté quelque chose. Quand j’ai été nommé Ministre, alors que nous revenions d’un voyage, j’étais Secrétaire d’Etat, il m’a fait venir auprès de lui en première et m’a dit écoute « cette fonction il y a bcp trop de tentation. Je ne veux pas entendre que tu as piqué dans les caisses de l’Etat, si tu as besoin d’argent tu me demandes je t’en donne, je ne veux pas entendre que tu as été mêlé à quelque malversations que ce soit.
Voici notre boussole, notre repère AGC
Je vous remercie !
Amadou Gon est un choix de cœur pour moi
Comment ne pas me souvenir de la crise liée à la rébellion 2002. Alors que j’ai été personnellement ciblé. Découpé à la machette, pied fracturé, j’ai dû connaître l’exil à Bamako.
Un jour du mois de mars 2003, alors qu’il était de passage à Bamako, le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly m’a appelé pour que je me rende à l’hôtel Salam où était logé le Président à Bamako, il m’a vu et m’a fait rencontrer le Président qui voulait s’enquérir de mes nouvelles.
Comment ne pas me souvenir qu’en juillet 2003, c’est lui me fait rentrer de Bamako à Abidjan et de façon exceptionnelle lorsque le Gouvernement Suisse a décidé de faire partir un certains d’entre nous en Suisse pour leur accorder l’asile politique. Parce qu’en principe, l’asile politique doit être obtenu qu’au droit Suisse dont une dizaine à qui le Gouvernement Suisse de façon exceptionnelle a accordé l’asile politique.
Comment ne pas me souvenir que c’est Amadou Gon Coulibaly qui a payé mon billet d’avion pour que je parte en Suisse ?
Comment ne pas me souvenir que lorsque j’ai décidé de reprendre les études alors que je n’allais régulièrement et quand juin 2008, il a été nommé Directeur de Campagne, il a souhaité que je rentre en Côte d’Ivoire pour seconder le Premier Ministre Hamed Bakayoko au niveau de la jeunesse pour être adjoint du Ministre Hamed Bakayoko.
Comment ne pas me souvenir qu’alors que j’avais des contraintes, parce que j’avais décidé de faire une thèse à Paris Descartes et je venais d’être recruté, j’étais sur le point d’être à l’OIF où je devais travailler sur l’Efficacité des Aides Publiques au Développement.
Comment ne pas me souvenir que c’est Amadou Gon Coulibaly, qui est allé rencontrer Pascal Chenaux spécialement à Paris, mon Directeur de thèse à Paris pour qu’il me libère et que je vienne travailler auprès du Président Alassane Ouattara. Cela a été des moments extrêmement difficiles, quand vous aviez connu trois (03) tentatives d’assassinat et votre famille considère qu’étant en Suisse vous avez une certaine stabilité.
En 2008, à un moment ou le pays n’avait aucune perspective ou nous étions encore en crise je l’ai prise parce qu’Amadou Gon Coulibaly me l’a demandé.
Comment ne pas me souvenir qu’après être rentré c’est par lui que j’ai été nommé porte-parole jeune d’Alassane Ouattara
Comment ne pas me souvenir que c’est lui qui e tenais auprès d’Amadou Koné de mon retour pour que je devienne Conseiller Technique du Ministère de l’Intégration Africaine.
Comment ne pas me souvenir qu’après les élections Présidentielles, c’est lui qui me prend auprès de lui à la Présidence de la République.
Amadou Gon a été dans toutes les étapes importantes de ma vie. Pour ceux qui ne connaisse pas mon histoire avec AGC, je vais le résumé ainsi. C’est un choix de cœur, je suis ce que je suis parce que j’avais un idéal qui était le Président Ouattara que j’ai toujours aimé. Mais que je n’ai pas connu de près. Et toutes les valeurs que je voyais au Président Ouattara de loin je voyais toutes ces valeurs en AGC au quotidien et c’est ce qui a fortifié ma conviction.
Je terminerai par dire qu’un jour, 2015 alors qu’on avait fini les élections Présidentielle j’ai été lui dire que je vais prendre un peu de recul par rapport à la politique. J’avais une femme en Suisse avec un enfant, j’avais fait plus de trois ans ici sans pouvoir vivre une vie de famille normale. Je veux pouvoir continuer mon activité à la Présidence de République comme Conseiller mais être moins exposé médiatiquement avec tout cela a comme conséquence. Il m’a dit « tu n’arrêteras pas, tu vas continuer ».
Et je lui ai dit que la seule personne pour laquelle j’ai pris tous ces risques est le Président Alassane Ouattara et qu’après le Président, je ne savais qu’il serait candidat, la seule personne pour qui je prendrai les mêmes niveaux de risques ce serait lui si un jour il est candidat à une élection présidentielle.
Il ne m’a pas dit qu’il serait candidat, pas parler d’agenda, il m’a tout simplement dit que tu n’arrêteras pas. Alors quand le Président Ouattara, l’a choisi pour être candidat bien évidement.
Donc je voudrais me souvenir de tout cela pour dire que tout ce que nous ferons ne peuvent pas être la hauteur de ce qui nous attend. Amadou Gon Coulibaly, à jamais, et tant que nous serons en vie nous ferons de sorte que sa mémoire soit toujours honorée.
Et l’héritage qu’il nous laisse, c’est pour cela je vais m’adresser à mes frères jeunes dans cette salle. L’héritage c’est d’abord le Président Alassane Ouattara, il a parlé à quelque d’entre nous qu’il n’a jamais voulu être candidat. Même quand il a été désigné il se posait encore la question de savoir s’il fallait être candidat. J’étais avec Am’s un samedi lorsqu’il nous a appelés parce qu’il devait rencontrer le Président pour échanger sur ces questions-là parce que ses préoccupations c’était Alassane Ouattara ; le premier héritage qu’il nous laisse .
Je veux que vous dites au Président que nous n’allons pas faiblir, on va lever le deuil aujourd’hui. Il y a encore des actes de provocations que nous constatons par-ci par-là. Mais il n’est pas seul, nous allons reprendre le bâton. Parce que se battre pour lui, c’est honorer la mémoire d’Amadou Gon Coulibaly.
Il était plein d’espérance pour ce pays. Je vais dire aux jeunes, parce qu’à travers moi c’est beaucoup de jeunes certains sont dans cette salle à qui il a apporté quelque chose. Quand j’ai été nommé Ministre, alors que nous revenions d’un voyage, j’étais Secrétaire d’Etat, il m’a fait venir auprès de lui en première et m’a dit écoute « cette fonction il y a bcp trop de tentation. Je ne veux pas entendre que tu as piqué dans les caisses de l’Etat, si tu as besoin d’argent tu me demandes je t’en donne, je ne veux pas entendre que tu as été mêlé à quelque malversations que ce soit.
Voici notre boussole, notre repère AGC
Je vous remercie !