Le Programme National de Santé Scolaire et Universitaire-Santé Adolescents et Jeunes (PNSSU-SAJ) en collaboration avec l’ONG Action Contre la Faim (ACP) et l’UNFPA a procédé ce jeudi 08 juillet 2021 au lancement de l’application ‘’E-Santé Jeunes’’, une plateforme de communication interactive à l’intention des jeunes et des adolescents.
« E-Santé Jeunes » qui comprend cinq modules (les astuces, le forum, le tchat, la redevabilité et la mediathèque) permet notamment aux jeunes d’avoir accès de façon anonyme et confidentielle, sans tabou, et en temps réel à une information et une éducation en matière de santé, de santé sexuelle et reproductive et à un support psychosocial.
Saluant cette initiative, l’Inspecteur Général de la santé, Dr Ablé Ekissi, représentant le ministre de la santé, a exhorté les jeunes à faire de cet outil leur compagnon de tout temps, pour obtenir les réponses fiables aux questions de santé qui les préoccupent.
A l’en croire, cette forme d’échanges dématérialisées apparaît comme une évidence et constitue en réalité un défi que chaque pays se doit de relever.
En présentant l’application, Dr Seydou Ouattara, directeur coordonnateur du PNSSU-SA a précisé qu’il s’agit de donner l’occasion aux jeunes de pouvoir échanger avec des professionnels de la santé capables de leur donner toutes les précisions pour leur permettre de prendre les décisions responsables en terme de santé sexuelle et reproductive.
« Tout le monde a accès à cette plateforme. Il s’agit de faire en sorte que ceux qui ne savent pas écrire et qui peuvent s’exprimer puissent à travers des messages vocaux échanger avec les prestataires » a-t-il ajouté.
Pour le représentant pays de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Caspar Peek, les ados et les jeunes sont confrontés aux défis en matière de santé sexuelle et de la reproduction qui ont un impact négatif tout au long de notre vie. C’est pourquoi, « la plateforme doit devenir un instrument puissant de référence, d’échanges, d’écoute et de partage de connaissance, de sensibilisation des jeunes sur l’accès et les services de santé sexuelle. »
En Côte d’Ivoire, 30% des décès maternels concernent des mamans adolescentes. Une ado sur 4 a déjà été enceinte et un nouvelle infection au VIH concerne un ado de 15 à 24 ans.
« Il y a beaucoup de vies importées derrière ces chiffres et il est difficile de voir comment le pays pourra donner forme à sa vision de pays émergent si les ados continuent de tomber enceinte ou mourir à la suite d’une grossesse ou encore si les jeunes continuent d’attraper des maladies sexuellement transmissible, dont le VIH » dira M. Peek.
Yannick Pouchalan, Directeur Pays Action contre la faim a salué la fructueuse collaboration qui a permis la mise en œuvre de cette plateforme, rappelant que c’est le résultat d’un travail multiforme et sa réussite dépendra des efforts qui seront déployées, mais aussi à la volonté de tous à la faire fonctionner.
Avant le lancement, un peu plus de 600 jeunes ont commencé à interagir sur la plateforme dont 49% de filles et 51% de garçons.
Atapointe
« E-Santé Jeunes » qui comprend cinq modules (les astuces, le forum, le tchat, la redevabilité et la mediathèque) permet notamment aux jeunes d’avoir accès de façon anonyme et confidentielle, sans tabou, et en temps réel à une information et une éducation en matière de santé, de santé sexuelle et reproductive et à un support psychosocial.
Saluant cette initiative, l’Inspecteur Général de la santé, Dr Ablé Ekissi, représentant le ministre de la santé, a exhorté les jeunes à faire de cet outil leur compagnon de tout temps, pour obtenir les réponses fiables aux questions de santé qui les préoccupent.
A l’en croire, cette forme d’échanges dématérialisées apparaît comme une évidence et constitue en réalité un défi que chaque pays se doit de relever.
En présentant l’application, Dr Seydou Ouattara, directeur coordonnateur du PNSSU-SA a précisé qu’il s’agit de donner l’occasion aux jeunes de pouvoir échanger avec des professionnels de la santé capables de leur donner toutes les précisions pour leur permettre de prendre les décisions responsables en terme de santé sexuelle et reproductive.
« Tout le monde a accès à cette plateforme. Il s’agit de faire en sorte que ceux qui ne savent pas écrire et qui peuvent s’exprimer puissent à travers des messages vocaux échanger avec les prestataires » a-t-il ajouté.
Pour le représentant pays de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, Caspar Peek, les ados et les jeunes sont confrontés aux défis en matière de santé sexuelle et de la reproduction qui ont un impact négatif tout au long de notre vie. C’est pourquoi, « la plateforme doit devenir un instrument puissant de référence, d’échanges, d’écoute et de partage de connaissance, de sensibilisation des jeunes sur l’accès et les services de santé sexuelle. »
En Côte d’Ivoire, 30% des décès maternels concernent des mamans adolescentes. Une ado sur 4 a déjà été enceinte et un nouvelle infection au VIH concerne un ado de 15 à 24 ans.
« Il y a beaucoup de vies importées derrière ces chiffres et il est difficile de voir comment le pays pourra donner forme à sa vision de pays émergent si les ados continuent de tomber enceinte ou mourir à la suite d’une grossesse ou encore si les jeunes continuent d’attraper des maladies sexuellement transmissible, dont le VIH » dira M. Peek.
Yannick Pouchalan, Directeur Pays Action contre la faim a salué la fructueuse collaboration qui a permis la mise en œuvre de cette plateforme, rappelant que c’est le résultat d’un travail multiforme et sa réussite dépendra des efforts qui seront déployées, mais aussi à la volonté de tous à la faire fonctionner.
Avant le lancement, un peu plus de 600 jeunes ont commencé à interagir sur la plateforme dont 49% de filles et 51% de garçons.
Atapointe