Société théâtrale et culturelle d’Abidjan (Sothéca), qui a fait la fierté de la Côte d’Ivoire par son engagement à promouvoir le riche patrimoine culturel ivoirien par la danse, le chant, le théâtre, le conte et bien d’autres domaines, a pris du plomb dans l’aile. Après des décennies de gloire tant au plan national qu’international, cette prestigieuse vitrine de la culture des peuples de Côte d’Ivoire n’est plus que l’ombre de lui-même. Son siège, le village Sotheca situé à Yopougon groupement foncier, n’a pas fière allure. Tout est à refaire. Les bâtiments sont en ruines et les moyens de subsistance se font rares. Loin de se laisser battre par tant de difficultés, son fondateur et directeur artistique Hyppolite Anoh a récemment lancé un appel aux bonnes volontés pour sauver ce qui reste encore de ce outil de formation et de promotion du riche et diversifié patrimoine des 31 régions de la Côte d’Ivoire. Souvent tenté de tout arrêté, il arrive à trouver la force dans sa passion pour son métier, pour avancer et tenir le coup. Malgré les 40 pensionnaires dont il a la charge. Récemment, il a lancé un cri de cœur à l’endroit de tous les bonnes volontés (Institutions internationales, ambassades, fondations, associations, personnalités et entreprises, à l’aider à remettre son établissement sur les rails, à un an de la célébration de ses 40 ans de carrière prévue le 23 avril 2022. « J’ai un cri du cœur à l’endroit des autorités du pays en vue de nous aider à réhabiliter le centre Artistique Sotheca qui fait de tout son pouvoir dans la formation des jeunes à davantage se ressourcer dans la culture de notre pays dans toute sa diversité » a lancé Hyppolite Anoh. Plus loin, indique être en attente d’une suite favorable à un courrier déposé à la tutelle en vue de la réhabilitation du centre de formation artistique Sothéca, qui est dans un état de déliquescence insoutenable.
Art et Culture Publié le mercredi 14 juillet 2021 | Le Nouveau Réveil