Gagnoa, Le projet d’unité de soins mère-kangourou (SMK) a été exposé à la presse à Gagnoa, par le professeur titulaire de Pédiatrie, Assè Kouadio Vincent, chef de service de Pédiatrie du CHU de Bouaké, et spécialiste de ce projet en Côte d'Ivoire, à l’occasion de l’installation officielle de l’unité de l’hôpital général de Gagnoa.
Pr Assè a indiqué que l’unité SMK est née de la recherche de médecins Colombiens en 1978, qui se sont appuyés sur la méthode ancienne dans les villages, ou la gestion des nouveau-nés prématurés, se faisait dans des pièces chauffées avec du charbon ou du bois, permettant ainsi à l’enfant d’être la nuit tombée, en contact avec cet environnement qui est « convenable », pour la température du corps.
Dans cette pratique ancestrale, les mamans demeuraient en contact prolongé avec leur bébé, qui pouvait à leur tour, profiter de l’allaitement en continue. Cela entretenait un meilleur lien et suivi, pour la gestion de son bébé prématuré, a insisté Pr Assè Vincent.
Ce que les parents réalisaient de façon ancestrale, a ainsi été modernisé par les deux médecins Colombien qui ont réussi à structurer cette prise en charge traditionnelle, qui est une série d'activités pouvant se regrouper en quatre composantes.
Mettre l’enfant en contact « peau à peau précoce, continu et prolongé », un allaitement maternel exclusif, une sortie d’hôpital précoce, et enfin un soutien adéquat pour les parents et le bébé une fois à domicile de manière prolongée, jusqu’à huit heures environ, dès lors que le bébé est déposé sur la poitrine de la mère, afin d’être réchauffé.
Depuis 2019, l’Etat ivoirien, appuyé des partenaires comme l’Unicef, et la France par le biais d’un Fonds spécial, a mis en place des unités de soins mère-kangourou (SMK).
Pr Assè a plaidé pour un accroissement des capacités de l'unité, car la mise en place des infrastructures au niveau de l’hôpital général de Gagnoa à terme n'aura que six lits.
La première unité a été inaugurée en février 2019 au CHU de Treichville. Au total, huit établissements sanitaires en Côte d’Ivoire, ont à ce jour une unité de soin mère-kangourou, dont l’hôpital général de Gagnoa.
(AIP)
dd/kam
Pr Assè a indiqué que l’unité SMK est née de la recherche de médecins Colombiens en 1978, qui se sont appuyés sur la méthode ancienne dans les villages, ou la gestion des nouveau-nés prématurés, se faisait dans des pièces chauffées avec du charbon ou du bois, permettant ainsi à l’enfant d’être la nuit tombée, en contact avec cet environnement qui est « convenable », pour la température du corps.
Dans cette pratique ancestrale, les mamans demeuraient en contact prolongé avec leur bébé, qui pouvait à leur tour, profiter de l’allaitement en continue. Cela entretenait un meilleur lien et suivi, pour la gestion de son bébé prématuré, a insisté Pr Assè Vincent.
Ce que les parents réalisaient de façon ancestrale, a ainsi été modernisé par les deux médecins Colombien qui ont réussi à structurer cette prise en charge traditionnelle, qui est une série d'activités pouvant se regrouper en quatre composantes.
Mettre l’enfant en contact « peau à peau précoce, continu et prolongé », un allaitement maternel exclusif, une sortie d’hôpital précoce, et enfin un soutien adéquat pour les parents et le bébé une fois à domicile de manière prolongée, jusqu’à huit heures environ, dès lors que le bébé est déposé sur la poitrine de la mère, afin d’être réchauffé.
Depuis 2019, l’Etat ivoirien, appuyé des partenaires comme l’Unicef, et la France par le biais d’un Fonds spécial, a mis en place des unités de soins mère-kangourou (SMK).
Pr Assè a plaidé pour un accroissement des capacités de l'unité, car la mise en place des infrastructures au niveau de l’hôpital général de Gagnoa à terme n'aura que six lits.
La première unité a été inaugurée en février 2019 au CHU de Treichville. Au total, huit établissements sanitaires en Côte d’Ivoire, ont à ce jour une unité de soin mère-kangourou, dont l’hôpital général de Gagnoa.
(AIP)
dd/kam