Six lauréats retenus après un appel à projets conjoints du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (Fonsti) de Côte d’Ivoire et du Centre de recherche canadien "Crdi", ont reçu mardi à Abidjan des chèques pour l’exécution de leurs projets.
Selon Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, organisme sous tutelle du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s’agit d’un projet conjoint lancé avec le Centre de recherche pour le développement international du Canada (Crdi).
Ce projet intervient dans le cadre d’une initiative d’organismes de financement de la recherche au profit de 15 pays africains au Sud du Sahara, qui a pour mission essentielle de renforcer les entités de financement de la recherche.
Cette initiative est soutenue par le Canada, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud. Les projets promus visent à inviter la communauté scientifique nationale à proposer des solutions à un certain nombre de problèmes auxquels le pays est confronté.
Trois thématiques ont été retenues pour cet appel à projets conjoints, la santé durable, notamment les maladies tropicales négligées, ensuite les liens entre les universités et le secteur privé, et enfin l’utilisation des énergies renouvelables pour le bien-être des populations.
Le Fonsti se veut un instrument au service du développement en Côte d’Ivoire, car la recherche doit soutenir le développement du pays. Dans cet élan, cet organisme mobilise les intelligences face aux défis pour apporter des solutions.
Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Ouattara Djakalia, représentant le ministre, a adressé ses félicitations aux lauréats, lors d’une cérémonie de proclamation des résultats de l’appel à projets conjoint Fonsti-Crdi.
Il s’est réjoui des thématiques abordées par cet appel à projets qui "présentent un intérêt majeur pour le rayonnement de la science, le développement socio-économique" du pays et le bien-être des populations.
Pour lui, le contexte sanitaire actuel rend nécessaire une synergie d’actions, dans le cadre de partenariats multinationaux, techniques et scientifiques pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées, les maladies chroniques infectieuses ou non transmissibles.
En outre, dira-t-il, le lien entre l’industrie et le monde de la recherche et les universités en particulier, est "une préoccupation chère au ministre qui est convaincu que le moteur des économies émergentes repose sur la création du savoir, l’invention et l’innovation".
Dr Rodrigue Adjoumani Kouakou, lauréat, a bénéficié de 18,5 millions Fcfa pour son projet de réalisation d’un système de chauffage de poussins à biogaz provenant des feintes des poules.
Dr Antoine Assamoi, lui, a obtenu 15 millions Fcfa pour mettre au point des solutions à intérêts thérapeutiques à base de plante curcuma long contre la dengue et le Zika, deux maladies tropicales négligées.
Quant à Dr Rita-Josiane Gouesse, elle a eu un financement de 16,5 millions de Fcfa pour une recherche visant à lutter contre le cancer du sein. Il s’agit d’une évaluation de l’intérêt de l’ADN tumoral circulant comme biomarqueur prédictif de l’efficacité de la chimiothérapie néoadjuvante chez les patientes atteintes d’un cancer avancé en Côte d’Ivoire.
Un autre projet retenu est l’évaluation in vitro de l’activité antileishmanienne de quelques plantes médicales ivoiriennes, développé par Dr Kipré Rollan Gueyraud, pour un montant à hauteur de 20 millions Fcfa.
Le projet de développement et d’optimisation par procédé d’électrocoagulation pour le traitement des eaux usées huileuses de l’industrie pétrolière, a bénéficié d’un appui de 20 millions Fcfa. Il est conçu par Dr Seyhi Brahima.
Dr Bene Kouadio, lui, a obtenu 18,85 millions Fcfa pour effectuer une enquête ethnographique et monographique des plantes utilisées dans la prévention et le traitement de trois maladies, notamment la filariose lymphatique, onchocercose et schistosomiase.
L’initiative de cet appel à projets conjoints lancé par le Fonsti et le Centre de recherche pour le développement international du Canada, s’inscrit dans le cadre du Programme quinquennal de l’initiative des Organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique (IOSRS).
AP/ls/APA
Selon Dr Sangaré Yaya, secrétaire général du Fonsti, organisme sous tutelle du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, il s’agit d’un projet conjoint lancé avec le Centre de recherche pour le développement international du Canada (Crdi).
Ce projet intervient dans le cadre d’une initiative d’organismes de financement de la recherche au profit de 15 pays africains au Sud du Sahara, qui a pour mission essentielle de renforcer les entités de financement de la recherche.
Cette initiative est soutenue par le Canada, l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud. Les projets promus visent à inviter la communauté scientifique nationale à proposer des solutions à un certain nombre de problèmes auxquels le pays est confronté.
Trois thématiques ont été retenues pour cet appel à projets conjoints, la santé durable, notamment les maladies tropicales négligées, ensuite les liens entre les universités et le secteur privé, et enfin l’utilisation des énergies renouvelables pour le bien-être des populations.
Le Fonsti se veut un instrument au service du développement en Côte d’Ivoire, car la recherche doit soutenir le développement du pays. Dans cet élan, cet organisme mobilise les intelligences face aux défis pour apporter des solutions.
Le directeur de Cabinet adjoint du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, professeur Ouattara Djakalia, représentant le ministre, a adressé ses félicitations aux lauréats, lors d’une cérémonie de proclamation des résultats de l’appel à projets conjoint Fonsti-Crdi.
Il s’est réjoui des thématiques abordées par cet appel à projets qui "présentent un intérêt majeur pour le rayonnement de la science, le développement socio-économique" du pays et le bien-être des populations.
Pour lui, le contexte sanitaire actuel rend nécessaire une synergie d’actions, dans le cadre de partenariats multinationaux, techniques et scientifiques pour lutter efficacement contre les maladies tropicales négligées, les maladies chroniques infectieuses ou non transmissibles.
En outre, dira-t-il, le lien entre l’industrie et le monde de la recherche et les universités en particulier, est "une préoccupation chère au ministre qui est convaincu que le moteur des économies émergentes repose sur la création du savoir, l’invention et l’innovation".
Dr Rodrigue Adjoumani Kouakou, lauréat, a bénéficié de 18,5 millions Fcfa pour son projet de réalisation d’un système de chauffage de poussins à biogaz provenant des feintes des poules.
Dr Antoine Assamoi, lui, a obtenu 15 millions Fcfa pour mettre au point des solutions à intérêts thérapeutiques à base de plante curcuma long contre la dengue et le Zika, deux maladies tropicales négligées.
Quant à Dr Rita-Josiane Gouesse, elle a eu un financement de 16,5 millions de Fcfa pour une recherche visant à lutter contre le cancer du sein. Il s’agit d’une évaluation de l’intérêt de l’ADN tumoral circulant comme biomarqueur prédictif de l’efficacité de la chimiothérapie néoadjuvante chez les patientes atteintes d’un cancer avancé en Côte d’Ivoire.
Un autre projet retenu est l’évaluation in vitro de l’activité antileishmanienne de quelques plantes médicales ivoiriennes, développé par Dr Kipré Rollan Gueyraud, pour un montant à hauteur de 20 millions Fcfa.
Le projet de développement et d’optimisation par procédé d’électrocoagulation pour le traitement des eaux usées huileuses de l’industrie pétrolière, a bénéficié d’un appui de 20 millions Fcfa. Il est conçu par Dr Seyhi Brahima.
Dr Bene Kouadio, lui, a obtenu 18,85 millions Fcfa pour effectuer une enquête ethnographique et monographique des plantes utilisées dans la prévention et le traitement de trois maladies, notamment la filariose lymphatique, onchocercose et schistosomiase.
L’initiative de cet appel à projets conjoints lancé par le Fonsti et le Centre de recherche pour le développement international du Canada, s’inscrit dans le cadre du Programme quinquennal de l’initiative des Organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique (IOSRS).
AP/ls/APA