Abidjan, La mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) suscite à la fois de l'espoir et des inquiétudes, a confié le patronat ivoirien au secrétaire en charge de ce projet continental, Méné Wamkele, lors d'une rencontre tenue mardi 27 juillet 2021, à la Maison de l'entreprise à Abidjan.
La ZLECAf offre un marché de 1,2 milliard de consommateurs, soutenu entre-autre, par une réduction du coût des intrants, un accès à l'investissement direct étranger, une accélération de l'industrialisation des pays, la création d'emplois portée par le secteur privé en plus de l'autonomisation des jeunes et des femmes, fait-on savoir.
Mais en face de ces opportunités, "figurent des contraintes, des menaces et des préoccupations dans la mise en œuvre de l'accord," a soutenu le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), Jean-Marie Ackah pour qui, ces espoirs et inquiétudes que suscite la mise en œuvre du marché continental se traduisent en de nombreux défis à relever.
Il s'agit, entre-autres, de permettre au secteur privé de bénéficier d’appui nécessaire afin de tirer un meilleur parti du schéma de libre-échange continentale, du fait de la disparité des niveaux de développement des pays africains, de corriger les failles dans le commerce régional en l’occurrence au sein de la CEDEAO, pour réussir au niveau continental, en plus des défis liés au manque d'infrastructures sur le continent, à l'amélioration des contraintes de l'offre et des capacités productives, à la multitude des monnaies du continent.
Se voulant rassurant, le secrétaire général de la ZLECAf, a indiqué que l’accord vient booster le commerce et le développement économique du continent dont 80% de ses exportations sont des matières premières. L'institution œuvre actuellement pour la réduction des barrières tarifaires, l’uniformisation des tarifs des produits, la conservabilité des 42 devises sur le continent, la mise en place d’une plateforme digitale des marchés en Afrique, la protection des industries locales, et la finalisation des règles d’origine de l’accord.
Wamkélé Mene a, en outre, félicité la Côte d'Ivoire pour sa résilience économique durant la pandémie de Covid-19 et pour la mise en place du Comité national de la Zone de libre-échange continentale africaine (CN-ZLECAf) chargée d’assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre de l’accord. Il porte foi en la réussite du projet pour booster l’économie du continent.
Entamée lundi 26 juillet par une rencontre avec le Chef de l’Etat, la visite du secrétaire général de la ZLECAf prendra fin ce vendredi par une audience avec le directeur générale des Douanes.
(AIP)
eaa/fmo
La ZLECAf offre un marché de 1,2 milliard de consommateurs, soutenu entre-autre, par une réduction du coût des intrants, un accès à l'investissement direct étranger, une accélération de l'industrialisation des pays, la création d'emplois portée par le secteur privé en plus de l'autonomisation des jeunes et des femmes, fait-on savoir.
Mais en face de ces opportunités, "figurent des contraintes, des menaces et des préoccupations dans la mise en œuvre de l'accord," a soutenu le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (CGECI), Jean-Marie Ackah pour qui, ces espoirs et inquiétudes que suscite la mise en œuvre du marché continental se traduisent en de nombreux défis à relever.
Il s'agit, entre-autres, de permettre au secteur privé de bénéficier d’appui nécessaire afin de tirer un meilleur parti du schéma de libre-échange continentale, du fait de la disparité des niveaux de développement des pays africains, de corriger les failles dans le commerce régional en l’occurrence au sein de la CEDEAO, pour réussir au niveau continental, en plus des défis liés au manque d'infrastructures sur le continent, à l'amélioration des contraintes de l'offre et des capacités productives, à la multitude des monnaies du continent.
Se voulant rassurant, le secrétaire général de la ZLECAf, a indiqué que l’accord vient booster le commerce et le développement économique du continent dont 80% de ses exportations sont des matières premières. L'institution œuvre actuellement pour la réduction des barrières tarifaires, l’uniformisation des tarifs des produits, la conservabilité des 42 devises sur le continent, la mise en place d’une plateforme digitale des marchés en Afrique, la protection des industries locales, et la finalisation des règles d’origine de l’accord.
Wamkélé Mene a, en outre, félicité la Côte d'Ivoire pour sa résilience économique durant la pandémie de Covid-19 et pour la mise en place du Comité national de la Zone de libre-échange continentale africaine (CN-ZLECAf) chargée d’assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre de l’accord. Il porte foi en la réussite du projet pour booster l’économie du continent.
Entamée lundi 26 juillet par une rencontre avec le Chef de l’Etat, la visite du secrétaire général de la ZLECAf prendra fin ce vendredi par une audience avec le directeur générale des Douanes.
(AIP)
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