Le campus 1 de l’Université Alassane Ouattara (UAO) de Bouaké a abrité jeudi 05 et vendredi 06 août 2021 la 2e étape de la caravane nationale universitaire Génération Egalité organisée par ONU-Femmes Côte d’ôte d’Ivoire en partenariat avec le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que le ministère de la femme, de la famille et de l’Enfant.
Cette caravane, qui s’inscrit dans le cadre de la campagne mondiale lancée en 2020 par l’ONU Femmes pour marquer le 25e anniversaire du programme d’action de Beijing, vise à amener les acteurs et actrices du changement de tous les âges à s’attaquer à l’activité inachevée d’autonomisation des femmes et des filles et d’instauration de l’égalité des sexes.
« Cette campagne entend faire en sorte que partout dans le monde les femmes et les hommes, ainsi que les filles et les garçons, prennent la parole pour eux ou elles-mêmes et pour celles et ceux qui sont réduites au silence, stigmatisées et humiliées depuis trop longtemps », a expliqué la chargée de programme gouvernance, participation politique de l’ONU-Femmes Côte d’Ivoire, Anna Bailly Traoré, lors de l’ouverture de cette caravane.
Elle a, par ailleurs, précisé que cette campagne entend également rassembler des générations d’activistes des droits des femmes, des défenseurs de l’égalité des sexes pour impulser la mise en place d’économies et de systèmes politiques qui permettront de faire respecter les droits humains et de parvenir à une égalité des sexes ne laissant personne pour compte.
Le choix des universités pour abriter cette campagne a été fait à dessein. Les étudiants étant les dirigeants de demain, il faut leur donner la capacité de comprendre les enjeux pour pouvoir agir. Ils ont donc vu leurs capacités techniques renforcées durant ces deux jours d’activité afin de disposer des outils nécessaires leur permettant de participer activement à cette campagne pour l’avènement d’une société égalitaire. En milieu universitaire ces étudiants, regroupés au sein du club genre, devront lutter contre les violences basées sur le genre (VBG).
Mme Traoré a fait la promesse que l’organisation onusienne restera en contact avec le club genre de l’UAO par l’entremise de la direction des œuvres universitaires, de la vie associative et du genre (DOUVAG) pour finaliser la mise en place des instruments de leur fonctionnement et de la définition d’un mécanisme de suivi-évaluation qui permettra d’apprécier la progression de leur collaboration ainsi que les résultats qui en découlent.
(AIP)
rkk
