Le 61ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire a été célébrée dans la simplicité et sur fond de tristesse liée à l’évocation de circonstances peu reluisantes par le préfet André Epkonon, samedi 7 août 2021, à Korhogo.
Alors que la Covid-19 a contraint les organisateurs à limiter le nombre d’invités et à réduire la célébration à une prise d’armes et à l’allocution du préfet, l’évocation par ce dernier des décès d’illustres personnalités au cours l’année 2020 et l’annonce qu’il quitterait bientôt ses fonctions ont refroidi les enthousiasmes.
« L’année 2020 peut être citée parmi les années sombres de notre pays », a-t-il déclaré, rappelant les décès successifs des ex-premiers ministres Amadou Gon Coulibaly pour lequel il a fait observer une minute de silence et Hamed Bakayoko, ainsi que celui de l’ex-ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Sidiki Diakité.
Auparavant, la voix empreinte d’émotion, il avait annoncé qu’il célébrait pour la dernière fois la fête nationale en qualité de préfet, après 40 ans de service dans ce corps.
Il s’est cependant montré optimiste pour la Côte d’Ivoire et pour la région du Poro qui amorce son développement, même si beaucoup de choses restent à faire dans certains domaines.
(AIP)
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