En marge du congrès extraordinaire du Conseil national des organisations professionnelles des conducteurs de Côte d’Ivoire (Cnocp-ci), Touré Adama, président de la Coordination nationale des gares routières (Cngr-ci) s’est prononcé sur la vidéoverbalisation. Pour lui, l’Etat s’est précipité pour lancer le projet « Pour ce qui est de la vidéoverbalisation qui vient de commencer, nous pensons que c’est quelque chose de révolutionnaire », s’est-il réjoui. Toutefois, il note quelques problèmes « Nous avons quand même peur des conséquences. Il y a une vitesse à laquelle on a commencé cette vidéoverbalisation qui va intriguer. Parce que ce à quoi nous assistons, c’est que l’Etat même n’était pas totalement prêt pour la vidéoverbalisation. Les plaques d’immatriculation ne nous ont pas été remises. C’est la première erreur », a fait savoir Touré Adama. Le président de la Coordination nationale des gares routières fait quelques constats sur le terrain « On se rend compte d’un fait réel. Il y a beaucoup de gens qui n’ont pas pu faire leur mutation. Donc si on verbalise quelqu’un avec le nom qui est sur la carte grise alors qu’on ne retrouve pas celui qui a vendu le véhicule, je pense que c’est des choses qu’on doit rattraper. Cette situation va créer beaucoup de bémols parce que si c’est à la visite technique qu’on doit nous recaler parce que tant qu’on ne paye pas on ne nous donne pas la visite, beaucoup de véhicules vont rouler sans visite technique. » Pour le reste, il a encore salué ce projet du gouvernement.
DJE KM