Abidjan- Le ministre des Transports, Amadou Koné, a donné le top départ de la vidéo-verbalisation, lundi 06 septembre 2021, à Abidjan, visant la répression des infractions au code de la route sur toute l’étendue du territoire national en présence de ses collègues de l’Intérieur et de la Sécurité et de la Communication, des Médias et de la Francophonie.
Cette disposition, qui entre en vigueur, mardi, vise plusieurs catégories d’infractions entre autres le non-respect des signalisations, le non-respect des vitesses maximales autorisées, la non-régularité des documents du véhicule, le non-respect des normes pour tous les véhicules en circulation.
« C’est un pas important dans la lutte contre les accidents sur nos routes. Notre objectif, c’est de stabiliser et de réduire le nombre d’accidents », a relevé M. Koné.
Le dispositif déployé et déjà actif dans le grand Abidjan comprend des radars fixes, des radars mobiles embarqués, des véhicules avec les équipes de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale ainsi que des caméras de vidéo-verbalisation situées en priorité sur les axes les plus accidentogènes de la capitale.
Le ministre a précisé que 140 radars et cameras ont été installés dans le cadre de la vidéo-verbalisation. A cela s’ajoute près de 6.000 caméras de la police nationale pour conduire cette opération à Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays.
Ces caméras radars sont équipées de système de lecture automatique des plaques, de panneaux d'affichage de vitesse, d'équipement de comptage, de classification de véhicules et de relevé de vitesse.
« Lutter contre l’incivisme sur les routes est une priorité nationale, alors mobilisons-nous pour respecter et faire respecter les règles de sécurité routière. Je dis stop à l’incivisme sur la route et je vous invite à faire de même », a-t-il ajouté.
Evoquant les moyens de notification, le membre du gouvernement a fait savoir qu’il y aura des SMS envoyés aux propriétaires des véhicules, une notification électronique principalement pour les entreprises et une notification physique où le contrevenant reçoit la contravention à domicile, comme lors de la phase pilote.
« Durand six mois, nous avons sensibilisé les transporteurs et les conducteurs pour qu’ils puissent se mettre en règle. Aujourd’hui, tous les conducteurs ayant un comportement dangereux, ne possédant pas des véhicules aux normes ou des documents conformes, sont dans l’illégalité », a prévenu Amadou Koné, ajoutant que deux millions d’infractions ont été enregistrées en trois mois sur 14 points de contrôle, lors de la phase pilote.
bsp/fmo