Agboville – Le porte-parole des partenaires de la santé de la reproduction, Alain Akadji, a invité, dimanche 26 septembre 2021, l’ensemble des acteurs du secteur à focaliser leurs investissements pour le meilleur repositionnement de la planification familiale, lors de la célébration de la Journée mondiale de la contraception (JMC) 2021 à Agboville.
« Malgré les progrès qui sont réalisés, certains chiffres en matière de santé de la reproduction sont toujours alarmants et doivent nous interpeller pour mieux orienter nos actions. Nous avons toujours 614 femmes qui meurent du fait de l’accouchement pour 100.000 naissances vivantes, une infection sur cinq concerne un jeune de 15 à 24 ans », a-t-il déclaré, orientant les acteurs vers le financement à l’amélioration de la chaine d’approvisionnement de produits contraceptifs, l’engagement constructif des hommes à la santé de la mère et de l’enfant, la vulgarisation de l’application e-santé.
Pour lui, cette journée est la bienvenue à cause de la corrélation qui existe entre l’accès à l’utilisation des méthodes de la planification familiale et la réduction des décès maternels, de grossesses d’adolescentes, des IST et du VI -Sida. M. Akadji a également dit que c’est une opportunité pour chacun de faire le bilan des avancées et défis afin de mieux entrevoir les perspectives en matière de promotion de la planification familiale.
Célébrée chaque 26 septembre, la 6e édition de la JMC a eu pour thème « Pour notre bien-être, j’accompagne ma partenaire dans le choix de notre méthode contraceptive ». Plusieurs activités ont été organisées en prélude de cette journée dont l’after-work organisé à Agboville par l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) sur la problématique de la sexualité précoce chez les jeunes.
Plusieurs partenaires ont été associés à la JMC 2021, notamment le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), Pathfinder, l’Agence ivoirienne pour le marketing social (AIMAS), Population service international (PSI) Côte d’Ivoire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’AIBEF.
Ena/kp
