Les populations de Séguéla ont été invitées, au cours d’une réunion tenue mardi 28 septembre 2021 à la préfecture, à régler diligemment les litiges fonciers concernant la Zone agro-industrielle (ZAI) afin de permettre la bonne exécution de ce projet.
« Je voudrais vous inviter à faire aboutir ce projet. (…) Et les problèmes de terre sont un élément important qu’il faut régler avec la participation de tous », a déclaré le préfet Diarrassouba Karim s’adressant aux représentants des cinq grandes familles que sont les Binaté, les Timité, les Soumahoro, les Bakayoko et les Diomandé, ainsi qu’aux représentants de la chefferie cantonale et du chef de terre.
Dérivée du Projet promotion de la compétitivité de la chaine de valeur de l’anacarde (PPCA), la ZAI de Séguéla accuse un retard dans la réalisation, comparativement aux villes de Korhogo et de Bondoukou qui en bénéficient. Dans la capitale de la région du Worodougou, le projet est à l’étape de l’enquête publique, un élément de l’Etude d’impact environnemental et social (EIES).
« Il faut régler cet aspect du foncier le plus vite possible », a souhaité le représentant de l’Agence nationale de l’environnement (ANDE), Yao Eugène.
Pour le représentant du promoteur du projet, Bakayoko Saïbou, les indemnisations concernant le foncier seront faites avant tout début des travaux. D’où les pourparlers engagés depuis belle lurette.
D’une contenance de 15 hectares, la zone agro-industrielle de Séguéla, dédiée exclusivement à la transformation de l’anacarde, permettra de transformer 40 à 60 000 tonnes de noix de cajou par an et de créer 4 000 emplois.
Premier producteur mondial d’anacarde, la Côte d’Ivoire a cependant un faible taux de transformation estimé à 12%, note-t-on.
(AIP)
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