L’enquête publique de l’Etude d’impact environnemental et social (EIES) de la Zone agro-industrielle (ZAI) de Séguéla a été lancée au cours d’une cérémonie organisée, mardi 28 septembre 2021 à la préfecture en présence du préfet Diarrassouba Karim ainsi que des autorités traditionnelles de la région du Worodougou.
D’une durée de dix jours, cette enquête publique qui est l’une des conditions sine qua non dudit projet a démarré dès ce mardi, avec à la clé, l’ouverture d’un registre à la préfecture pour recueillir les éventuelles observations et oppositions.
« Je voudrais qu’au sortir de cette réunion, vous puissiez largement informer les populations (…) parce que c’est un projet majeur qui va booster le développement de Séguéla », a souhaité Diarrassouba Karim. Il a procédé, par arrêté, à la nomination du commissaire-enquêteur en la personne de Serges Zakara, agent assermenté en service à la direction régionale de l’Agriculture et du Développement rural.
Cette enquête publique rentre dans le cadre du projet de zone agro-industrielle de Séguéla, une infrastructure de 15 hectares qui permettra la transformation, à terme, de 40 à 60 000 tonnes de noix de cajou par an, pour une prévision de 4 000 emplois.
Au nom de la chefferie cantonale de Séguéla, des chefs des cinq grandes familles et du chef de terre, Nogossotié Bakayoko a promis une franche collaboration des populations pour que ce projet porteur d’emplois puisse voir le jour.
Réalisé avec l’appui de la Banque mondiale, la ZAI de Séguéla, tout comme celles de Korhogo, Bondoukou et Bouaké, vise à augmenter la productivité, à améliorer la qualité et la valeur ajoutée de l’anacarde en plus d’améliorer l’accès des acteurs locaux aux marchés et technologies ainsi qu’à la gouvernance de ladite filière.
(AIP)
kkp/cmas
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