Abidjan-Le gouvernement ivoirien à travers le ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la Corruption en collaboration avec l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime (ONUDC) organise mercredi 13 et jeudi 14 octobre 2021, une table ronde sur les dimensions de genre de la corruption à Abidjan.
Ouvrant les travaux mercredi 13 octobre 2021 à Abidjan-Plateau, au nom du ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, le directeur de cabinet, Amadou Koné a rappelé que la corruption constitue une menace grave à la promotion et à la défense des valeurs fondamentales que sont le développement, la démocratie, les droits de l’homme et l’Etat de droit.
Selon lui, la lutte contre le fléau est d’autant plus délicate au regard de son caractère transversal et pluridisciplinaire que pour l’éradiquer, d’où l’importance de cette rencontre sur les dimensions de genre du phénomène.
M. Koné a précisé qu’il s’agit au cours des travaux d’identifier les leviers nécessaires à la prise en compte du genre dans la lutte contre la corruption, de présenter, réfléchir et discuter les résultats de l’étude conduite sur le genre et la corruption en Côte d’Ivoire, de dresser une feuille de route y compris les activités d’assistance technique que l’ONUDC pourrait fournir et de discuter du rapport de l’organisation onusienne intitulé «il est l’heure-répondre aux dimensions de genre de la corruption».
Le directeur de cabinet adjoint du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, Diarrassouba Moussa a estimé que les femmes et les enfants constituent des sujets vulnérables dans le cadre de la corruption.
Il a déploré le harcèlement sexuel dont sont victimes des femmes.
Grâce à un financement du ministère allemand de la coopération, dans le cadre ‘’du projet accélérer la mise en œuvre du projet de la CNUCC en Afrique’’, l’ONUDC a décidé d’accompagner la Côte d’Ivoire sur cette table ronde pour examiner la manière dont le genre et la corruption interagissent et se manifestent au niveau national.
Au nom de la République d’Allemagne en Côte d’Ivoire qui finance cette table ronde, Benjamin Laag a réitéré l’engagement de son pays à parvenir au bout du fléau.
Idem pour l’ONUDC à travers sa représentante, Mme Jennifier Sarvary qui promis de partager toutes les expériences avec la Côte d’Ivoire.
Bsp/ask