Le révérend-pasteur Ediémou Blin Jacob se félicite du bilan de la commémoration des 74 ans de l’Eglise du Christianisme Céleste qu’il préside en Côte d’Ivoire. A travers les différentes paroisses, la communauté céleste, comme toujours, a prié pour la paix et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.
A l’occasion du bilan qu’il a fait devant la presse, le président national Ediémou a parlé de la division au sein de l’Eglise en Côte d’Ivoire et dans le monde. Il a rappelé qu’il est le N°1 de la communauté céleste en terre ivoirienne. Mieux, il est la voix officielle en dehors de laquelle aucune décision ne peut se prendre à l’échelle nationale. «Houphouët a dit l’Eglise d’Ediémou. Il y a les preuves. Oshoffa m’a tout laissé. Il a laissé un testament biologique, un testament spirituel.
Ceux qui ne l’ont pas vu ont changé le testament. 36 ans après sa mort, les gens ont déchiré l’Eglise. L’heure est venue où nous allons prier pour que Dieu mette la différence entre le vrai et le faux. Le temps qui arrive, c’est le temps de la justice. Oshoffa a dit celui qui divise sa famille sera divisé, son pays sera divisé, son parti sera divisé. La Côte d’Ivoire est un pays de Dieu » a-t-il clarifié. Il est allé loin pour dénoncer des distinctions faites au nom de la communauté céleste à l’endroit de certains hommes politiques. A ce sujet, le révérend-pasteur, par ailleurs président du Forum national des confessions religieuses, a fait savoir qu’il est la seule autorité habileté à distinguer des personnalités au nom de l’Eglise du Christianisme Céleste en Côte d’Ivoire.
Ediémou Blin Jacob a fini par un appel à l’endroit de la classe politique, quant à la construction d’une nation de paix et de prospérité, en ce 21ème siècle marqué par tant de bouleversements.
JB KOUADIO