Le Conseil régional du Lôh-Djiboua a voté à sa dernière session ordinaire de l’année 2021, son budget primitif, arrêté au montant global de plus de deux milliard 500 millions (1,5 milliard) de francs CFA, avec des recommandations pour une meilleure répartition et une célérité dans l’exécution les dépenses.
Le budget voté se présente en recette et en dépenses à la sommes exacte de 2 509 607 000 CFA, avec au titre du fonctionnement un montant plus d’un milliard 28 millions de francs CFA (1,028 milliard), et au titre de l’investissement, un montant global de près d’un milliard 500 millions de francs CFA (1,5 milliard). Dans ce montant global de l’investissement la subvention de l’Etat est près de 1 172 500 000 de francs CFA, et les recettes propres du conseil s’élèvent plus de 309 millions de francs CFA.
Le Comité économique, social, et environnemental régional (CESER) a salué les efforts de l’administration du Conseil régional pour l’exercice 2021 en cours d’achèvement, en présence du préfet de région, Kouakou Assoman, qui a présidé l’ouverture de la session.
Cependant, le CESER a déploré le « très faible état du taux de mandatement du budget de fonctionnement et la non-exécution du budget d’investissement, à deux mois de la fin du budget 2021 ».
Le comité a donc exhorté l’administration du conseil régional à « exécuter avec célérité le budget, au risque de perdre les crédits alloués ».
Le budget de fonctionnement a été trouvé sensiblement égal au budget d’investissement, alors que les normes veulent que le budget de fonctionnement représente un tiers du budget global. Le CESER a suggéré en conséquence une réduction du budget de fonctionnement à l’avenir, au profit du budget d’investissement.
Le Conseil régional du Lôh-Djiboua est présidé depuis le 12 août 2021, par son ex-premier vice-président, Dja Blé Joseph, en remplacement du précédent président, feu Zakpa Komenan, décédé le 19 mai 2021. Réputé administrateur rigoureux, le nouveau président, Djé Blé Joseph, a donné le ton, vendredi 29 et samedi 30 octobre 2021, en exigeant des traces de toutes les dépenses et des contrôles réguliers dans la gestion des différents services du conseil.
(AIP)
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