Le préfet de la région du Worodougou, préfet du département de Séguéla, Diarrassouba Karim, souhaite l’allègement des dispositifs de ralentissement mis en place sur les voies traversant certains villages qui occasionnent parfois des accidents de la route.
« Ce que nous voyons, ce n’est pas bien indiqué parce que ces dispositifs présentent beaucoup plus de risques. Ces barrages sont trop rapprochés et ils contraignent des véhicules à slalomer avec des risques de sortie de route », a déclaré Diarrassouba Karim.
La Nationale A5 qui relie le nord du pays à l’ouest et au sud, plus précisément le port de San Pedro, enregistre un dense trafic, surtout de gros camions venant des pays de l’hinterland qui sont parfois à la base de graves accidents. Pour les contraindre à ralentir, des habitants de certains villages dont Téguéla et Sualla ont érigé des barrages avec des troncs d’arbres qui avaient été démantelés mais ont été remis depuis quelques mois.
« Nous demandons aux chefs des villages concernés de revoir leur dispositif en mettant deux ou trois barrages à l’entrée et au milieu des villages », a ajouté le préfet qui a fait savoir que la réhabilitation prochaine de cette voie telle qu’annoncée récemment par le Premier ministre Patrick Achi permettra la pose de cassis ou de bandes rugueuses répondant aux normes.
Les deux derniers accidents qui ont eu lieu sont celui d’un élève de Téguéla qui a eu la tête écrabouillée par un véhicule de transport de fonds et celui d’un camion remorque qui s’est retrouvé dans le ravin jouxtant l’école coranique de Ténéféro, ne causant, par miracle, aucune perte en vie humaine.
(AIP)
kkp/tm
