Les malades de la fistule obstétricale sont détectées de plus en plus tôt dans le département de Gagnoa, a indiqué le coordonnateur APROSAM du Plan de Travail Annuel (PTA) fistule dans la région du Goh, Kra Hyppolite.
Les populations adhèrent effectivement au projet de lutte contre la fistule, vu que lors de l’identification, le constat montre que les mamans qui vivaient avec la maladie de la fistule depuis plus de 15 ans voire 20 ans, sont quasiment inexistantes, a révélé M Kra, dimanche 31 octobre 2021, lors de la troisième caravane annuelle de sensibilisation pour la lutte contre la maladie de la fistule obstétricale, au sous-quartier Dioulabougou de Gagnoa.
Selon le coordonnateur, les patientes qui se présentent ou qui sont aujourd’hui identifiées, présentent toutes des cas de fistules datant de deux ans et moins, depuis qu’un centre dédié exceptionnellement à la fistule à été ouvert à Gagnoa. Six autres centres de prise en charge sont fonctionnels sur l’étendue du territoire.
« La fistule se soigne à l’hôpital et non ailleurs », a-t-il insisté, avant d’annoncer que deux autres caravanes sont encore prévues en 2022.
La fistule obstétricale est une communication anormale entre le vagin, la vessie et/ou le rectum qui survient chez la femme à la suite d’un accouchement difficile. Elle est causée par la pression prolongée de la tête fœtale sur une vessie pleine, note-t-on.
Avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la Côte d’Ivoire a mis en œuvre depuis 2007, un projet dénommée ‘Prévention et prise en charge des fistules obstétricales’. Ce projet a bénéficié de l’aide de nombreux partenaires dont l’Agence de Coopération Internationale Coréenne (KOICA).
(AIP)
dd/tm