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Société Publié le vendredi 5 novembre 2021 | AIP

L’UNJCI lance une campagne de plaidoyer pour mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes

© AIP Par PR
Conférence de presse de l`UNJCI relative au report de la nuit de la communication
Abidjan le 1er décembre 2020. Le Président de l`Union des Journalistes de Côte d`Ivoire (UNJCI), Jean Claude Coulibaly a animé ce mardi une conférence de presse relative au report de la 22e nuit de la communication, la soirée Ebony 2020, prévue ce tenir les 22, 23 et 24 janvier 2021 à Yamoussoukro.

Abidjan - L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a procédé, jeudi 4 novembre 2021, au lancement d’une campagne de plaidoyer pour la formation des autorités sécuritaires, judiciaires afin de favoriser davantage un environnement sécurité qui garantit la liberté d’expression des journalistes.


L’annonce de cette campagne de plaidoyer, qui se déroulera sur l’ensemble du territoire avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) et de la Commission Nationale des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (CNDHCI), a été faite à la Maison de la Presse, à Abidjan, lors de la célébration de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.


L’édition 2021 de cette journée portant sur le thème, « lutter contre les menaces de violences et de crimes à l’encontre des journalistes pour protéger la liberté d’expression pour tous », est une interpellation des autorités publiques et de tous ceux qui exercent la force publique légitime, a indiqué le président de l’UNJCI, Jean-Claude Coulibaly.


Car, a-t-il soutenu, "le journaliste ne peut remplir ses missions sociétales et répondre aux attentes légitimes de toute la population ivoirienne que dans un environnement de sécurité qui garantit sa liberté d’expression".


Entre 2006 et 2020, plus de 1 200 journalistes ont été tués dans le monde et près de 9 cas sur 10 n’ont pas été élucidés, selon l’Observatoire de l’UNESCO des journalistes assassinés. Ce cycle de violence à l’encontre des journalistes est souvent révélateur d’un affaiblissement de l’État de droit et du système judiciaire.


Ainsi, les forces de défenses et de sécurités, les procureurs de la république, et autres autorités judiciaires, ainsi que les leaders politiques et syndicaux seront mieux outillés pour bien mener les enquêtes sur les crimes et violences commis sur et contre les journalistes, a révélé M. Coulibaly.


Cette formation vise également à les engager à défendre et à préserver la sécurité des journalistes. Lequel engagement, pour qu’il ne puisse plus jamais avoir des violences exercées sur les journalistes ou des crimes dans l’exercice de leur fonction, sera pris le 27 novembre 2021, en marge de la célébration des 30 ans de l’UNJCI.


La représentante du ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Agnès Kraidy, a assuré la presse ivoirienne du ferme engagement de l’autorité à défendre les droits des journalistes et à œuvrer pour leur sécurité dans l’exercice de leur fonction.


En décembre 2013, lors de sa 68e session, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution intitulée « La sécurité des journalistes et la question de l’impunité » (A/RES/68/163), qui a proclamé à la date du 2 novembre la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.


Cette résolution est une exhortation des États membres dont la Côte d’Ivoire, à prendre des mesures précises pour combattre la culture actuelle d’impunité. La date de cette journée internationale a été choisie en mémoire de deux journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 2 novembre 2013 au Mali.


eaa/fmo

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