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Société Publié le jeudi 18 novembre 2021 | AIP

Armement: Le RASALAO fait un plaidoyer pour une mise en œuvre universelle et effective du TCA dans le pays

© AIP Par Donald
Journée commémorative de destruction des Armes Légères et de Petit Calibre (ALPC)
Abidjan le 26 juillet 2021. La journée internationale de la destruction des Armes Légères et de Petit Calibre a été commémorée ce lundi au 1er Bataillon d`Infanterie d`Akouédo.

Le Réseau d'action sur les armes légères en Afrique de l'Ouest, section Côte d'Ivoire (RASALAO-CI) avec l’appui de Control Arms, a initié une série d’activités en vue de mener dans l’ensemble, un plaidoyer pour une mise en œuvre universelle et effective du Traité sur le commerce des armes (TCA) dans le pays.


Dans la dynamique de l’exécution du projet, « Prêt à s’engager », il a organisé mercredi 17 novembre 2021 au CERAP à Abidjan, une conférence publique sur le thème « Processus de mise en œuvre du TCA : quel engagement des parties ? ».


Le président du RASALAO, N’Tayé Aka Victorien, a expliqué qu’elle vise à mobiliser les organisations de la société civile (OSC) les autorités gouvernementales et institutionnelles ainsi que les médias à s’engager davantage dans le processus de mise en œuvre universelle et effective du TCA. « Pour le RASALAO et les OSC, l’universalisation et l’effectivité du TCA contribueront à renforcer la protection des civils et la protection des droits de l’homme », a-t-il assuré.


Pour M. N’Tayé, en dépit des multitudes actions positives menées par la Côte d’Ivoire en faveur de ce Traité, « sa domestication reste inachevée faute d’une loi nationale sur les armes et munitions harmonisée avec ledit traité et surtout avec les instruments juridiques internationaux de contrôle des armes ratifiés par notre pays ».


Le secrétaire exécutif adjoint de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-ALPC), Anzian Kouadja, a expliqué que le TAC est un instrument de régulation du commerce international d’armes auquel la Côte d’Ivoire est Etat partie.


M. Anzian, par ailleurs expert sécurité et développement, a souligné que ce Traité s’applique à toutes les armes classiques, notamment les chars de combat, les véhicules blindés de combat, les systèmes d’artilleries de gros calibre, les avions de combat, les hélicoptères de combat, les navires de guerre, les missiles et lanceurs de missiles et les armes légères et armes de petit calibre.


« La Côte d’Ivoire a conçu un projet de loi et ce texte est déjà engagé dans le processus de prise d’une loi. La Côte d’Ivoire à travers des instrument comme la ComNat-ALPC a démontré sa ferme volonté de mettre en œuvre ce projet », a déclaré le conférencier, ajoutant que le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, fait de l’adoption de cette loi, une priorité.


Le TAC adopté en 2013, est entré en vigueur le 24 décembre 2014 et la Côte d’Ivoire l’a ratifié le 26 février 2015, a rappelé M. Anzian. Il a noté qu’à ce jour, 110 pays l’ont ratifié, 54 pays ne l’ont ni signé, ni ratifié et 35 l’ont signé mais ne l’ont pas encore ratifié.


Selon l'ONU, le trafic d'armes est l'une des quatre activités illégales les plus lucratives avec le trafic de drogues, le trafic de médicament et la prostitution. Le marché international du trafic d'armes est évalué à 1 200 milliards de dollars par an. En 2004, on estimait à 500 millions le nombre d’armes légères en circulation dans le monde, armes qui ne font l'objet d'aucun traité international, dont plus de 100 millions en Afrique, soit une arme pour 12 personnes.


(AIP)


gak/cmas

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